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    De l’économie de l’exploitation agricole à la politique scientifique régionale de l’INRA. L’itinéraire d’un homme du « service public »

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    Jean-Claude Tirel nous a quittés le 20 novembre 2007 Ses compétences d’économiste, son engagement pour l’INRA marqué par un fort esprit de « service public », ses qualités d’ouverture : « Toujours faire en sorte que la diversité des opinions et des approches soit mieux respectée », de diplomate pour résoudre les difficultés et réduire les « guêpiers », sa totale disponibilité, son humour, rétif à toute bureaucratie, complété d’une gentillesse exquise ont marqué l’institution et toute une géné..

    Adaptation des apports alimentaires aux variations journalières des besoins en calcium et phosphore de la poule

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    National audienceA laying hen which is offered a recognizable dietary calcium source (separate calcium feeding or SCF), consumes this calcium according to a discontinuous schedule in relationship with eggshell formation. This practice decreased bone mobilization and increased eggshell strength in 50 % of the trials. The effect is increased when environmental temperature is high. SCF also enables decrease in the dietary phosphorus level. More generally, the amount of deposited eggshell and blood phosphorus level are negatively related both in the long term and instantaneously. Consequently, the dietary available phosphorus level has to be limited at 0.28 % for an egg mass production equal to 60 g/d. Daily variations in dietary phosphorus seem to present some possible advantages : it must be as low as possible during the afternoon while calcium providing has to be of the highest level. Intermittent lighting programmes which desynchronize ovulation may also decrease the phosphorus requirements.Si on offre à une poule pondeuse une source de calcium alimentaire qu’elle puisse identifier (alimentation calcique séparée), elle consomme ce calcium de façon discontinue en relation avec la formation de la coquille de l’oeuf. Cette pratique réduit la mobilisation osseuse et accroît la solidité de la coquille dans la moitié des cas environ. L’effet est particulièrement net lorsque la température ambiante est élevée. Ceci permet également de réduire l’apport alimentaire de phosphore. Plus généralement, la quantité de coquille déposée sur l’oeuf apparaît comme inversement liée à la teneur en phosphore du plasma, à la fois à long terme et de façon instantanée. Il convient donc de limiter la teneur en phosphore assimilable de l’aliment à 0,28 % pour une production de 60 g œuf/jour. L’apport de phosphore semble également pouvoir être modulé au cours de la journée : il doit alors être aussi faible que possible durant l’après-midi alors que l’apport de calcium doit être le plus élevé. Une dernière façon de diminuer le besoin en phosphore pourrait être l’utilisation de programmes d’éclairement fractionné aboutissant à une désynchronisation des oviposition

    La qualité de l'oeuf et des ovoproduits

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    National audienc

    Les phytases fongiques dans l'alimentation des volailles

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    National audienceNew phytase preparations have been recently derivated from both Aspergillus ficuum and A. Niger. Most of the experiments conducted in broiler chickens have shown that vegetal P digestibility could be increased by 15 to 25 % with 500 or 1000 Units phytase/kg diet. Simultaneously the total P excretion could be reduced by 40 to 50 %. In terms of efficiency, 600 U/kg diet would correspond with 1 g mineral P/kg so that near 1000 U are probably required for optimizing growth performance (but not enough for obtaining an optimal bone mineralization). These enzymes are heat sensitive but their action seemed to be conserved when temperature was kept below 70-72°C at the end of the pelleting process. Microbial phytases have also been shown active for layer and breeder hens. Their use is probably destined to grow as a complement of a better utilization of natural phytases present in wheat or barley

    Evolution de la perception de la qualité de l'oeuf : conséquence ou origine des réglementations ?

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    National audienceThe aim of this paper is to focus on the mutual relationships between the evolution of the French and the European regulations concerning table eggs and the evolution of the egg quality perception by the consumer. The first purpose of regulations was to identify the origin of the egg and to certify its microbiological status which sustained the freshness concept. This concept was clearly understood by the consumer up to the last seventies. Today, « freshness » seems to have got a broader meaning: for some consumers, it would include other concepts such as the hens’ housing (cages vs floor) or egg colorations which are not technically related to the egg ageing after laying. Indeed, since the eighties, taking into account demands from northern Europe, the European regulations have authorized to indicate on egg boxes the type of hens’ housing. This permission has certainly opened the door to new ways of marketing but also to the confusions indicated above. The only other regulated egg trait, know by the consumer is egg weight; it is classified into a probably too great number of classes. In the future, some traits relative to internal quality of eggs (functional properties or yolk composition) could be also incorporated into regulations, or, at least, into conformity certification procedures.Le but de cet article est de rapprocher l’évolution des règlements français puis européens relatifs à l’oeuf de consommation, et celle de la perception de la qualité de ce produit. Les règlements ont eu pour premiers objectifs d’identifier l’origine de l’oeuf et d’en garantir le statut microbiologique sous-tendant la notion de fraîcheur. Cette dernière a été clairement comprise par les consommateurs jusqu’à la fin des années 70. Elle semble aujourd’hui recouvrir une perception élargie de la qualité et englober, pour certains consommateurs des composantes telles que le mode d’élevage des poules (en cages ou non) ou la coloration du produit, totalement indépendantes de l’âge de l’œuf après la ponte. A partir des années 80, en réponse à un mouvement de l’Europe du nord, la réglementation européenne a en effet autorisé l’indication du mode d’élevage des poules, ouvrant ainsi la porte à un nouveau champ de marketing mais aussi à l’ambiguïté soulevée plus haut dans la perception de la qualité. Le seul autre aspect véritablement réglementé et connu des consommateurs est le poids de l’oeuf, classé en un nombre de catégories sans doute trop élevé. Il n’est pas exclu que, dans les années à venir, des critères de qualité interne liés aux propriétés fonctionnelles ou à la composition des contenus fassent l’objet de nouveaux règlements ou comme c’est déjà le cas pour certains d’entre eux, de certifications de conformité

    Options mediterraneennes : l'aviculture en Mediterranee

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    LĂ©sions osseuses et articulaires des pattes des volailles: rĂ´les de l'alimentation

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    National audienceLes syndromes affectant le plus fréquemment les os et articulations des pattes des volailles sont la chondrodystrophie, le syndrome des pattes tordues, le rachitisme, la dyschondroplasie tibiale (D.T.) et l’ostéoporose (nécrose) des têtes fémorales. La D.T. peut résulter d’un excès de phosphore disponible par rapport au calcium (Ca/Pd < 2). Ce problème peut apparaître notamment en présence de blé dont le phosphore est plus disponible pour les volailles que celui de maïs. La fréquence de D.T. est aussi très sensible aux excès de chlore (et plus généralement d’anions) par rapport aux cations. La gravité des chondrodystrophies dues à des déficiences en zinc est aggravée par les excès d’acides gras poly-insaturés et réduite par des supplémentations en acides gras saturés. Utilisés à forte dose dans des aliments de démarrage, colza, lupin et sorgho induisent des déformations de pattes. Le "nanisme infectieux" s’accompagnant de rachitisme précoce puis de nécrose de la hanche semble devoir être relié au syndrome de "malabsorption" affectant principalement les vitamines (surtout liposolubles) et les minéraux. Les aflatoxicoses conduisent à des signes cliniques assez proches. Les lésions des pattes augmentent enfin avec la concentration de l’aliment. Une légère restriction alimentaire, spécialement autour de la 3ème semaine, permettrait de limiter l’apparition de DT L’introduction de périodes journalières de jeûne est une autre voie d’action possible. Enfin, l’alimentation peut expliquer l’obtention d’une litière humide et croûteuse favorisant l’apparition de lésions dermiques
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