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    Le remodelage d’un organisme de formation par une politique volontariste d’utilisation des TICE

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    La Marine Nationale, polyvalente, dotée de moyens sophistiqués servis par des personnels très spécialisés, est contrainte, dans un contexte de restrictions budgétaires, d’assurer un grand nombre de formations initiales et continues. À cette fin, elle met en œuvre, depuis la fin des années 1990, une politique volontariste de recours aux TICE. Nous nous proposons dans cette étude, relevant d’une posture en recherche-action distanciée, d’évaluer l’impact de cette politique sur l’organisation de la formation, principalement au Centre d’Instruction Naval de Saint-Mandrier (Var) : implication des acteurs en place, installation de nouveaux acteurs et mise en œuvre de nouveaux dispositifs.The French Navy, polyvalent and endowed with sophisticated means, served by very specialized staff, is obliged, in an historical background of financial restrictions, to offer many initial formations and in-service training. In this purpose, since the end of the nineties, it has organized a voluntary policy of having recourse to the ICTE. We intend, in this study, to value the impact of this policy on the organization of the formation, principally in the Naval training establishment of Saint-Mandrier : involvement of the existing entities and of the participants in place, installation of new entities, new participants and plans of action

    A sustainable C–H functionalization of indoles, pyrroles and furans under a blue LED with iodonium ylides

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    Pyrrole and indole derivatives are functionalized via a green initiative with the dimethyl malonate derived phenyl iodonium ylide 4a in the presence of a blue LED via C–H functionalization of the respective heterocycles in methanol to generate the desired compounds 5–7 in moderate to good yields. Control experiments provide insight into the probable reaction mechanism. Finally, the strategy is successfully applied in the generation of azepino[4,5-b]indole 12a/b

    Risques mineurs, changements majeurs

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    L’objectif de ce numéro est d’analyser comment s’opère, sous l’effet des dispositifs d’information et de communication, le couplage entre une culture généralisée du risque et une réorganisation du social, des pratiques et des modes de vie tant individuels que collectifs. À côté des nombreuses publications consacrées aux risques dits majeurs, nous nous inscrivons ici dans un horizon qui n’est pas celui de la catastrophe mais celui du vécu et du quotidien. Il s’agit de se pencher sur l’ordinaire du changement, lieu souterrain où s’opèrent de puissantes transformations. Consacré à des objets minuscules (telles les nanotechnologies) ou mineurs (l’e-cigarette, le menu de la cantine), explorant les lieux de la quotidienneté (l’école, l’hôpital, la table familiale ou l’entreprise), ce numéro ne se résout pas à la force des choses mais explore la dynamique sociale, humaine et communicationnelle en présence et la puissance de transformation en jeu. Dans le travail de qualification-configuration de la catégorie de risque est en jeu un processus civilisationnel de l’ordre de ce qu’étudiait Norbert Elias dans La Civilisation des Mœurs. La généralisation de la question du risque désormais présent dans tous les interstices de la vie avive la tension entre une idéologie libertaire de la créativité et une idéologie sécuritaire qui anime tous les aspects de la vie quotidienne : consommation de produits et de services, relations aux autres, fonctionnement des organisations, attentes envers les institutions. Une même tension anime l’espace discussionnel fondamentalement polémique du risque, marqué par l’articulation entre le saillant et le lisse, entre les aspérités de crises renouvelées et le lissage des discours préventifs construits à l’intention de destinataires virtuels dont est présupposée la capacité rationnelle et prudentielle. Le risque fonctionne comme un ferment communicationnel, comme un potentiel discussionnel qu’actualisent des groupes nombreux dans un éventail ouvert de thèmes, comme si une relecture complète de notre société pouvait se faire à partir de la catégorie de risque. Le caractère central et ambigu du risque l’installe au cœur de relations renouvelées entre les sphères scientifique, médiatique, politique et sociale. La généralisation du risque installe plus fortement la science en société, convoque scientifiques et experts dans l’espace de la société civile et des médias, la situe aux côtés du politique qui délibère et légifère. La question du risque n’est pas seulement une question technique ou statistique, elle est une question totale qui engage la production de la société elle-même
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