Chasses antiques

Ce recueil évoque le statut du chasseur et l’art de la chasse dans la Grèce hellénistique et dans le monde romain, avec ses codes et ses rites, son rôle économique et ses aspects juridiques et religieux. Dans leur avant-propos, les responsables du colloque posent d’abord la question du rapport de l’homme avec le monde sauvage, puis s’interrogent sur la place de la chasse dans la hiérarchie des activités sociales à l’époque romaine et sur le dialogue entre nature et culture. Treize contributio..

Au temps d’Argiotalus, Nantes, Rezé et le port des Namnètes

Le plus ancien témoignage épigraphique sur la cité des Namnètes évoque aussi les premiers habitants de la région nantaise dont on connaisse les noms. Cavalier auxiliaire dans l’ala Indiana, Argiotalus a pu contribuer à réprimer l’insurrection de Iulius Florus et de Iulius Sacrovir en 21, révolte qui, après les Andes et les Turons, souleva des Trévires et des Éduens. L’étude de sa stèle est l’occasion de proposer des éléments de réponse aux irritantes questions de la «rivalité» entre Nantes et Rezé, du statut de Nantes antique et de l’emplacement du Portus Namnetum, avec quelques arguments en faveur de l’hypothèse d’un chef-lieu de cité établi, sous la forme d’une ville double et complémentaire, aux extrémités du franchissement de la Loire, au nœud des voies reliant l’Aquitaine à la Lyonnaise armoricaine.The oldest epigraphic evidence regarding the City State of the Namnetes also refers to the earliest known inhabitants of the Nantes area. Argiotalus, an auxiliary cavalryman of the ala Indiana, may have contributed to putting down the insurrection led by Iulius Florus and Iulius Sacrovir (21 AD). After the Andes and the Turones tribes, the Trevires and the Eduans also joined the rebellion. The study of the inscription on the stela provides new evidences about the puzzling question of “rivalry” between Nantes and Rezé, as well as the status of Nantes in Antiquity and the geographical position of Portus Namnetum, providing arguments in favour of an administrative centre, established as a double and complementary town either side of the Loire crossing at the junction of roads linking Aquitaine to the Armorican Lyonnais

Chasses antiques

Ce recueil évoque le statut du chasseur et l’art de la chasse dans la Grèce hellénistique et dans le monde romain, avec ses codes et ses rites, son rôle économique et ses aspects juridiques et religieux. Dans leur avant-propos, les responsables du colloque posent d’abord la question du rapport de l’homme avec le monde sauvage, puis s’interrogent sur la place de la chasse dans la hiérarchie des activités sociales à l’époque romaine et sur le dialogue entre nature et culture. Treize contributio..

Un autre aspect de l’anticomanie : l’histoire des collections égyptiennes en Bretagne et dans les Pays de la Loire

Si les objets grecs, étrusques et phéniciens ont intéressé une grande partie de l’Europe dès le xviiie siècle, il semble que ce soit la parution de la Description de l’Égypte entre 1809 et 1828 qui ait soulevé l’enthousiasme pour l’Égypte des voyageurs comme des collectionneurs, avides de « curiosités » ou d’exotisme. L’Ouest de la France n’a pas échappé à cette « Égyptomania » et les voyageurs collectionneurs ont beaucoup publié, échangé comme cela se faisait au xixe siècle, avant de donner leurs collections aux musées, souvent par l’intermédiaire des sociétés savantes. Ainsi les musées de l’Ouest se sont-ils enrichis d’ouchebtis, sarcophages, momies, vases canopes, souvenirs précieux et fragiles complétés par de nombreux dépôts, notamment du musée du Louvre mais aussi du musée Guimet. À la suite des expositions universelles à succès du xixe siècle, l’engouement pour l’Égypte est tel que les musées organisent des expositions à partir de leurs fonds propres et aujourd’hui encore la mode de l’Égypte ne se dément pas : elle fait partie des grands thèmes à succès des expositions actuelles.If most of Europe was interested from the 18th century in Greek, Etruscan and Phoenician objects, it seems to be the issue of Description of Egypt between 1809 and 1828 which raised the enthusiasm for Egypt of travellers as well as collectors, avid of “curiosities” or exoticism. The west of France was also concerned by the “Egyptomania” and travellers-collectors published, exchanged tremendously like in the 19th Century, before giving their collections to museums, often through learned  societies. Museums in the West were, therefore, enriched in shabtis, sarcophagi, mummies, canopy jars, precious and fragile souvenirs, complemented by numerous deposits principally to the Louvre and the Guimet museums. Following successful world fairs of the 19th century, the craze for Egypt is such museums organised exhibitions with their own funds and the fact Egypt is still attractive cannot be denied: it is one of the main themes to the success of the current exhibitions

Fortuné Parenteau (1814-1882) et Pitre de Lisle du Dreneuc (1846-1924) collectionneurs et conservateurs passionnés

Parmi les pionniers de l’archéologie nantaise et départementale de la seconde moitié du xixe siècle et du début du xxe siècle, deux personnalités ont profondément marqué la création des collections du musée départemental d’Archéologie de la Loire-Inférieure, aujourd’hui le musée Dobrée. Fortuné Parenteau et Pitre de Lisle du Dreneuc sont issus d’un milieu aisé et fréquentent les sociétés savantes où il est de bon ton de pratiquer l’archéologie et de constituer des collections. Leur formation intellectuelle leur permet de les cataloguer, de les documenter et de les dessiner, et leurs archives constituent une source fondamentale pour l’histoire de l’archéologie locale et des collections, même si, parfois, il est bien difficile de savoir où finissent leurs propres collections et où commencent celles du musée.Among the pioneers of archeology in Nantes and its département during the late 19th century and early 20th Century, two important people strongly influenced the creation of the Musée départemental d’Archéologie de la Loire-Inférieure, which is today the Musée Dobrée. Fortuné Parenteau and Pitre de Lisle du Dreneuc both were of a well-to-do background and associated with learned societies in which it was fashionable to practice archeology and build up collections. Their intellectual background enabled them to catalogue, document, and draw their collections. Furthermore, their archives constitute a fundamental source for the history of local archaeology and collections, even if, sometimes, it is difficult to distinguish where their private collections end and where the museum collections begin

Principales découvertes archéologiques à Nantes et en Loire-Inférieure jusqu’en 1943, dépouillement effectué par Nasrine Anwar et Jacques Santrot

La documentation sur les premières fouilles de Nantes et de la Loire-Atlantique reste assez méconnue et, si l’on évoque volontiers les fouilles qui ont servi à écrire l’histoire de ce territoire, il est souvent malaisé de retourner aux sources. C’est pourquoi il a paru utile de dépouiller deux ouvrages de Pierre-Nicolas Fournier, trois revues (le Lycée Armoricain, le Bulletin de la Société archéologique de Nantes et de la Loire-Inférieure et les Annales de la Société Académique de Nantes et de la Loire-Inférieure) et de classer par ordre alphabétique de commune et de site les références aux fouilles et découvertes recensées.The documentation on the first excavations in Nantes and the Loire-Atlantique remains fairly unrecognized, and, even if the excavations used to write up the history of the territory are apt to be mentioned, it is often difficult to go back to the sources. This is the reason why it is useful to go through two of Pierre-Nicolas Fournier’s works, as well as three journals (Lycée Armoricain, Bulletin de la Société archéologique de Nantes et de la Loire-Inférieure and Annales de la Société Académique de Nantes et de la Loire-Inférieure) and to classify the references of the excavations and inventoried discoveries in the alphabetical order of the towns and sites

Un aspect de l’anticomanie dans les pays de l’Ouest : histoire des collections grecques, étrusques et phéniciennes en Bretagne et dans les Pays de la Loire

La mode de l’anticomanie, apparue dans une grande partie de l’Europe dans la première moitié du XVIIIe siècle, est à l’origine de la constitution de nombreuses collections privées qui, depuis la fin du XIXe siècle, ont peu à peu intégré les musées. L’Ouest de la France n’a pas échappé à cette mode et ce patrimoine constitue aujourd’hui les fonds d’archéologie méditerranéenne (Égypte, Grèce, Étrurie, Phénicie) de la plupart de nos musées. Grâce à une importante collaboration entre universitaires et conservateurs de musée, ces importantes collections sont aujourd’hui « redécouvertes » grâce à de nombreuses publications et manifestations culturelles.Fashion for antiquities appeared in most of Europe in the first half of the 18th century. Many private collections were then gathered in cabinets of curiosity. Since the end of the 19th century, those collections have progressively joined museums. Western France have not escaped this fashion: today this inheritance constitutes the collections of Mediterranean archaeology (Egypt, Greece, Etruria, Phenicia) of most museums. Thanks to an important work of collaboration between academics and curators of museums, they are today “rediscovered” through many publications and cultural events

Argiotalus, fils de Smertulitanus, cavalier namnète à Worms (Allemagne) sous Tibère

Un moulage de la stèle figurée d’Argiotalus, fils de Smertulitanus, Namnète, cavalier de l’ala Indiana Gallorum, mort à Worms sous Tibère, est entré au musée départemental Dobrée, à Nantes. La relecture du monument funéraire du plus ancien Namnète connu est l’occasion de le situer parmi les stèles de cavaliers auxiliaires de Worms et de Mayence, dans le contexte historique et militaire d’une Gaule en voie de romanisation, mais encore agitée de révoltes comme celle, en 21, des Andes et des Turons, puis du Trévire Iulius Florus et de l’Éduen Iulius Sacrovir.A cast from the figurative stela of Argiotalus, son of Smertulitanus, a Namnet cavalryman of the Ala Indiana Gallorum, who died at Worms under Tiberius, has recently been accessed by the Musée départemental Dobrée in Nantes. A re-reading of this oldest known funerary monument of a Namnet provides the opportunity to place it among the stelae of foreign cavalrymen from Worms and Mainz, in the historical and military context of a Gaul in course of Romanization but still troubled by revolts such as, in 21, that of Andi and Turoni, then of the Trevir Iulius Florus and of the Eduan Iulius Sacrovir

Chemogenomic Profiling of Antileishmanial Efficacy and Resistance in the Related Kinetoplastid Parasite <i>Trypanosoma brucei</i>

The arsenal of drugs used to treat leishmaniasis, caused by Leishmania spp., is limited and beset by emergent resistance and toxicity. Our understanding of drug mode-of-action and potential routes to resistance is also limited. Forward genetic approaches have revolutionised our understanding of drug mode-of-action in the related kinetoplastid parasite, Trypanosoma brucei. Therefore, we screened our genome-scale T. brucei RNAi library for knockdowns that render cells resistant to the current anti-leishmanial drugs, sodium stibogluconate (antimonial), paromomycin, miltefosine and amphotericin-B. Identification of T. brucei orthologues of the known Leishmania antimonial and miltefosine plasma membrane transporters effectively validated our approach, while a cohort of 42 novel drug efficacy determinants provides new insights and serves as a resource

Bolsena VII. Fouilles de l'École Française de Rome à Bolsena (Poggio Moscini). La citerne 5 et son mobilier : Production, importations et consommation. IIIe siècle/début Ier siècle av. J.-C. et deuxième tiers du Ier siècle ap. J.-C.

Les travaux d'aménagement du Forum impérial de Bolsena, achevés dans le courant de l'époque flavienne, portèrent à la modification complète du tissu urbain de ce secteur de la ville. Au nord-est du Forum, le quartier d'habitation républicain comportait un ensemble de citernes parmi lesquelles la citerne 5, qui fut entièrement comblée au cours de ces travaux, peu après le milieu du Ier siècle ap. J.-C. Le mobilier recueilli en 1982 dans cette citerne comporte un éventail très large d'objets documentant le faciès matériel du site : céramique fine (à vernis noir, sigillée arétine, à parois fines) ou commune, lampes, amphores (de transport ou domestiques), réchauds de terre cuite, mais aussi de nombreux objets de tabletterie, de verre ou de métal, ainsi qu'une petite série de monnaies et de terres cuites architectoniques. La terre de remplissage de la citerne paraît avoir été prélevée à proximité immédiate, mais l'étude a permis d'établir que son mobilier, datable dans une fourchette chronologique comprise entre la fin du IIIe siècle av. J.-C. et le milieu du Ier ap. J.-C., présente un hiatus d'un siècle environ, entre le début du Ier siècle av. J.-C. et celui du siècle suivant. L'examen de l'ensemble de ce matériel, présenté ici par catégories d'objets, a été complété, pour la céramique, d'analyses pétrographiques et géochimiques. Tout en constituant un précieux témoignage sur la vie quotidienne à Bolsena entre l'époque républicaine et le début de l'Empire, cette étude offre de nouveaux éléments de réflexion sur la fonction du quartier et, plus généralement, sur le développement urbain et l'histoire du site.Bolsena VII. Fouilles de l'École Française de Rome à Bolsena (Poggio Moscini). La citerne 5 et son mobilier : Production, importations et consommation. IIIe siècle/début Ier siècle av. J.-C. et deuxième tiers du Ier siècle ap. J.-C. Rome : École Française de Rome, 1995. 404 p. (Publications de l'École française de Rome, 6-7