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Effet de l’inoculation avec des spores de champignon ectomycorhizien du genre Scleroderma sur la croissance et la nutrition des plants de Afzelia africana Sm. en pépinière
Les champignons ectomycorhiziens du genre Scleroderma sont des gastéromycètes produisant une masse sporale importante pouvant être utilisée comme inoculum. Des plants de Afzelia africana Sm. ont été inoculés en pépinière avec différentes doses de spores sur un substrat sableux. Les doses de spores apportées étaient : 0 (témoin), 20, 50 et 100 mg de spores pour chacune des deux espèces de Scleroderma testée; Scleroderma dictyosporum Pat. et S. verrucosum (Bull.) Pers. récoltées sous différentes plantes hôtes. Les résultats obtenus montrent des taux de mycorhization faibles, 21,5 à 26,4% en fonction des doses de spores. Tous les traitements sont significativement différents du témoin, cependant aucune différence significative entre les différentes doses de spores n’a été observée. L’inoculation n’a pas amélioré les paramètres de croissance hormis le diamètre au collet qui est significativement plus important chez les plants inoculés avec les doses 50 et 100 mg de S. dictyosporum (Sd50 et Sd100). L’inoculation a amélioré la nutrition phosphatée des plants inoculés avec la dose Sv20. Ces données suggèrent que la réponse à l’inoculation est peu dépendante de la dose de spores apportée. La texture sableuse du substrat et sa pauvreté en éléments minéraux ne semblent pas favorables à l’optimisation de la mycorhization. Les spores peuvent constituer une source d’inoculum important, néanmoins, hormis le substrat pauvre, le faible taux de mycorhization observé peut être du en partie au taux de germination et au délai mis pour la germination des spores et donc l’établissement de la symbiose.Mots clés : Mycorhization contrôlée, Doses de spores, Croissance et nutrition des plant
Réponse à la double inoculation mycorhizienne et rhizobienne du niébé (variété, KVX396-4-5-2D) cultivé au Burkina Faso
Le niébé vit en symbiose avec des champignons mycorhiziens arbusculaires (CMA) et rhizobiums du sol susceptibles d’améliorer sa nutrition hydrominérale et sa croissance. Cette étude avait pour objectif d’évaluer la réponse du niébé (variété KVX 396-4-5-2D) à l’inoculation rhizobienne et/ou mycorhizienne. KVX 396-4-5-2D (KVX) a été inoculée en serre avec cinq inoculums de CMA [Glomus aggregatum (Ga), Glomus mossae (Gm), Rhizophagus irregularis (Ri), Glomus fasciculatum (Gf), Glomus verrucullosum (Gv)] et une souche de rhizobium (ORS 3409). Après 45 jours de culture, les plants ont été récoltés et les paramètres de croissance (hauteur et biomasses), de mycorhization et de nodulation ont été mesurés. Les résultats montrent que l’inoculation améliore la croissance en hauteur et la biomasse totale des plants de KVX. La souche Ga améliore de 70% la production de biomasse totale de KVX. Aussi, la double inoculation ORS3409+Ga est plus bénéfique aux plants de la variété de niébé utilisée avec une amélioration de la croissance en hauteur de 8,82%. De ces résultats, il ressort que l’inoculum Ga améliore significativement la croissance de la variété de niébé KVX au stade floraison-fructification.Mots clés : Champignons mycorhiziens arbusculaires, rhizobium, inoculation, niébé
Réponse à l’inoculation mycorhizienne de quatre variétés de niébé [Vigna unguiculata (L.) Walp.] cultivées au Burkina Faso et au Sénégal
La culture du Niébé [Vigna unguiculata (L.) Walp.] en Afrique de l’Ouest est marquée par l’instabilité de ses rendements et sa faible production liée à la pauvreté des sols, à la faiblesse de la pluviométrie et aux contraintes parasitaires. Dans cette étude, nous nous sommes intéressés à la réponse à l’inoculation mycorhizienne de quatre variétés de niébé dans une perspective de sélection de souches efficaces de champignons endomycorhiziens pour l’amélioration de sa productivité au champ. Quatre variétés de niébé dont deux du Burkina Faso [Gorom Local (GO) et KVX 396-4-5-2D (KVX)] et deux du Sénégal [Mélakh (Mel) et Yacine (Yac)] ont été inoculées en pépinière avec trois (3) inoculums mixtes du Burkina Faso [Yakouta (Ya), Talé Mossi (Ta) et Soumousso (Sou)] et trois inoculums monospécifiques de la collection du Laboratoire Commun de Microbiologie de Dakar (LCM) [Glomus mossea (Gm), Glomus fasciculatum (Gf) et Glomus intraradices (Gi)]. Les effets des différents inoculums sur la croissance des plants ont été évalués par la mesure de la hauteur des plants, des biomasses aérienne et racinaire et de la fréquence et intensité de mycorhization à la floraison et à la fructification. Les résultats obtenus montrent que l’inoculation n’a pas eu d’effets significatifs sur les différents paramètres mesurés pour les variétés du Sénégal malgré des taux demycorhization de 6% à 92% à la floraison et de 44% à 100% à la fructification. Pour les variétés du Burkina Faso, à la floraison, la croissance en hauteur et la production de biomasse aérienne de la variété KVX ont été améliorées par toutes les souches, exceptée Gm. Pour la variété GO, les inoculums mixtes indigènes Ya et Ta ont significativement amélioré la croissance en hauteur des plants. En général, les fréquences et les intensités de mycorhization sont élevées pour les souches monospécifiques, mais ceci ne se traduit pas par un effet significatif sur la croissance des plants inoculés. L’inoculum mixte indigène Ya apparaît plus performant pour la croissance en hauteur et la production de biomasse de la variété la plus sensible à l’inoculation (KVX). Cette étude a montré que l’inoculation endomycorhizienne a un effet bénéfique sur la croissance du Niébé, particulièrement la variété KVX ; et que l’utilisation de souches indigènes conviendrait mieux que les souches monospécifiques. Il s’avère donc intéressant de poursuivre la sélection de souches performantes pour la productivité du Niébé sur les souches indigènes.Mots clés: champignons mycorhiziens, croissance du Niébé, pépinière, Afrique de l’Oues
Description Des Champignons Ectomycorhiziens Du Genre Scleroderma De Quelques Formations Forestieres Du Burkina Faso
Au cours de prospections dans les formations forestières du Sud et de l’Est du Burkina Faso, des champignons ectomycorhiziens du genre Scleroderma ont été récoltés sous quatre Caesalpinioideae, Afzelia africana Sm., Isoberlinia doka Craib. & Stapf., I. dalziellii Craib. & Stapf, et Berlinia grandiflora (Vahl) Hutch.; un Dipterocarpaceae, Monotes kerstingii Gilg. et deux Phyllanthaceae, Uapaca guineensis Mull. & Arg. et U. somon Aubr. & Léan. La description morphologique des carpophores et des spores de ces champignons a permis d’identifier deux espèces définies (Scleroderma dictyosporum Pat et S. verrucosum Pers.) et quatre espèces morphologiques non déterminées (Scleroderma sp1, Scleroderma sp2, Scleroderma sp3 et Scleroderma sp4). Cependant, le séquençage de l’ITS (Espacer Interne Transcrit) et l’analyse phylogénétique de certains isolats (données non présentées) révèlent plutôt trois groupes d’espèces morphologiques, S. verrucosum, S. dictyosporum, et Scleroderma sp2, suggérant que les espèces du genre Scleroderma peuvent présenter diverses morphologies. Des isolements ont permis de mettre en culture 22 isolats, dont au moins un isolat par espèce. L’étude de l’aptitude mycorhizogène de quelques isolats a montré que les Sclérodermes sont peu spécifiques avec un large spectre d’hôte, et seraient donc des candidats indiqués pour la mise en place de programme de mycorhization contrôlée en Afrique tropicale sèche.Mots-clés : Ectomycorhizes, Scleroderma, Morphologie, Burkina Faso.During prospectings in the forests vegetation of the South and East of Burkina Faso, the ectomycorrhizal fungi of the genus Scleroderma were collected under four Caesalpinioideae, Afzelia africana Sm ., Isoberlinia doka Craib. and Stapf ., I. dalziellii Craib. and Stapf, and Berlinia grandiflora (Vahl) Hutch.; one Dipterocarpaceae, Monotes kerstingii Gilg. and two Phyllanthaceae, Uapaca guineensis Mull. and Arg. and U. somon Aubr. and Léan. The morphological description of sporocarps and spores of these fungi allowed identifying two defined species (Scleroderma dictyosporum Pat. and S. verrucosum Pers.) and four morphological species not described (Scleroderma sp1, Scleroderma sp2, Scleroderma sp3 and Scleroderma sp4). However, the sequencing of the ITS (Internal Transcribed Spacer) region of some isolates (data not presented) reveal rather 3 groups of morphological species; S. verrucosum, S. dictyosporum and Scleroderma sp2, suggesting that the species of the genus Scleroderma can present diverse morphologies. Twenty-two (22) isolates are maintained in pur culture with at least an isolate by specie. Survey of ectomycorrhizal status of some isolates showed that Scleroderma are less specific with a broad host range and would thus be candidates indicated for the implementation of controlled mycorhization program in dry tropical Africa
Impacts des conditions pédoclimatiques et du mode cultural sur la réponse du niébé (Vigna unguiculata L. Walp.) à l’inoculation endomycorhizienne avec Rhizophagus irregularis
Objectif : Vigna unguiculata L. Walp. est une espèce d’intérêt économique et écologique au Sénégal. Cependant, son rendement reste faible suite à la baisse de la fertilité des sols et de la pluviométrie. L’objectif de cette étude est de déterminer l’influence des conditions pédoclimatiques et du mode cultural sur la réponse du niébé à l’inoculation avec Rhizophagus irregularis.Méthodologie et Résultats : L’étude a été réalisée dans deux sites à pluviométries contrastées (Diokoul et Darou Mousty). Des expérimentations en culture pure de niébé ont été réalisées à Diokoul. A Darou Mousty, la culture pure a été comparée à une culture associée au mil. Après 30 jours de culture, les paramètres de croissance et de mycorhization ont été mesurés et les teneurs en éléments minéraux des sols déterminées. Les résultats montrent des effets positifs significatifs (P N 0, 05%) de l’inoculation sur les paramètres de mycorhization, les biomasses aérienne et racinaire des plantes et sur les teneurs en P et N des sols notamment à Diokoul (zone soudano-sahélienne).Conclusion et application : L’inoculation avec des champignons endomycorhiziens améliore la croissance des plantes. Les résultats montrent également une réponse à l’inoculation en culture pure plus marquée en zone soudano-sahélienne (Diokoul) qu’en zone sahélienne (Darou Mousty). En culture associée, un effet dépressif de l’inoculation sur la croissance du niébé a été noté, attestant ainsi l’influence du mode cultural sur la réponse à l’inoculation endomycorhizienne. En culture pure, l’inoculation avec R. irregularis peut être une alternative pour améliorer la croissance et la productivité du niébé.Mots clés : Vigna unguiculata (L.) Walp, Rhizophagus irregularis, mode cultural, conditions pédoclimatiques. Inoculation, Sénéga