État inégal de conservation des mosaïques d'Algérie

Ferdi Sabah. État inégal de conservation des mosaïques d'Algérie. In: Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 145ᵉ année, N. 1, 2001. pp. 517-528

Corpus des mosaïques de Cherchel

La ville de Cherchel, en Algérie, a livré un corpus exemplaire de 195 pavements de mosaïque dont la richesse iconographique est à la hauteur de l'importance de la cité antique. Chaque ensemble fait l'objet d'un exposé des circonstances de la découverte et des données de fouilles ; les notices descriptives sont normalisées, reprenant les caractéristiques des grands corpus internationaux élaborés au sein de l'Association internationale pour l'Étude de la mosaïque antique. Une conclusion consistante fait le bilan des observations rassemblées. L'ensemble constitue une somme sur la connaissance des pavements de la capitale de Maurétanie césarienne, second port du Maghreb antique, et donne à voir ce que fut la splendeur des sols de l'antique Caesarea. Le répertoire décoratif des ateliers de mosaïstes de Cherchel offre un magnifique florilège africain. Les motifs géométriques bichromes et austères, au goût italianisant, côtoient les premières variantes du temps des trames géométriques par de fines « baguettes feuillues » venues de Byzacène ou de Proconsulaire. Aux ive et ve siècles, de luxuriantes guirlandes de laurier dessinent des canevas où alternent teintes vertes et teintes rougeoyantes. S'ajoute à ce choix une grande mosaïque florale dans le style de Timgad, incursion, jusqu'ici exceptionnelle dans cette région, d'un art décoratif qui s'est épanoui dans la Numidie du Sud. Malgré tout l'intérêt que portent maintenant les spécialistes au décor géométrique et végétal pour retracer l'histoire des ateliers, c'est la trentaine de mosaïques figurées qui font la notoriété de Cherchel. Ce nombre comprend aussi bien les tableautins insérés dans une trame géométrique, que les grandes compositions occupant et structurant toute une pièce. Ces mosaïques figurées donnent l'impression d'oeuvres d'art réalisées sous la direction de grands peintres en mosaïque, de maîtres d'œuvre qui n'auraient fait que passer pour exécuter un certain nombre de commandes. Capitale de province et port de premier plan, Caesarea de Maurétanie pouvait attirer les meilleures équipes. Venues d'où ? Chaque tableau pose le problème de manière différente.Ferdi Sabah. Corpus des mosaïques de Cherchel. Préface de Michèle Blanchard-Lemée. Paris : Éditions du Centre National de la Recherche Scientifique, 2005. 352 p. (Études d'antiquités africaines

Tipasa : site phare du patrimoine mondial en Algérie

Le site de Tipasa, sur la côte ouest algérienne, à 70 km d’Alger, est présenté dans la proposition d’inscription sur la liste du patrimoine mondial en décembre 1982 no 193 comme un ensemble complexe et original. Fig. 1. Vue panoramique du site de Tipasa (photo Cécilia Berardini). Rappel historique Les premières traces de l’occupation du site de Tipasa remontent à l’époque préhistorique, les fouilles ont révélé des stations datées du Paléolithique moyen. Les débuts de l’histoire à Tipasa comm..

Corpus des mosaïques de Cherchel

La ville de Cherchel, en Algérie, a livré un corpus exemplaire de 195 pavements de mosaïque dont la richesse iconographique est à la hauteur de l'importance de la cité antique. Chaque ensemble fait l'objet d'un exposé des circonstances de la découverte et des données de fouilles ; les notices descriptives sont normalisées, reprenant les caractéristiques des grands corpus internationaux élaborés au sein de l'Association internationale pour l'Étude de la mosaïque antique. Une conclusion consistante fait le bilan des observations rassemblées. L'ensemble constitue une somme sur la connaissance des pavements de la capitale de Maurétanie césarienne, second port du Maghreb antique, et donne à voir ce que fut la splendeur des sols de l'antique Caesarea. Le répertoire décoratif des ateliers de mosaïstes de Cherchel offre un magnifique florilège africain. Les motifs géométriques bichromes et austères, au goût italianisant, côtoient les premières variantes du temps des trames géométriques par de fines « baguettes feuillues » venues de Byzacène ou de Proconsulaire. Aux ive et ve siècles, de luxuriantes guirlandes de laurier dessinent des canevas où alternent teintes vertes et teintes rougeoyantes. S'ajoute à ce choix une grande mosaïque florale dans le style de Timgad, incursion, jusqu'ici exceptionnelle dans cette région, d'un art décoratif qui s'est épanoui dans la Numidie du Sud. Malgré tout l'intérêt que portent maintenant les spécialistes au décor géométrique et végétal pour retracer l'histoire des ateliers, c'est la trentaine de mosaïques figurées qui font la notoriété de Cherchel. Ce nombre comprend aussi bien les tableautins insérés dans une trame géométrique, que les grandes compositions occupant et structurant toute une pièce. Ces mosaïques figurées donnent l'impression d'oeuvres d'art réalisées sous la direction de grands peintres en mosaïque, de maîtres d'œuvre qui n'auraient fait que passer pour exécuter un certain nombre de commandes. Capitale de province et port de premier plan, Caesarea de Maurétanie pouvait attirer les meilleures équipes. Venues d'où ? Chaque tableau pose le problème de manière différente.Ferdi Sabah. Corpus des mosaïques de Cherchel. Préface de Michèle Blanchard-Lemée. Paris : Éditions du Centre National de la Recherche Scientifique, 2005. 352 p. (Études d'antiquités africaines

Saint Augustin en visite pastorale dans les campagnes d’Hippone

Le travail d’Augustin n’a pas seulement pour terrain son évêché d’Hippone. À partir de sa ville d’Hippone, ses missions les plus diverses le conduisent, entre autres, en des lieux et selon des itinéraires, certains connus, d’autres probables ou incertains. Il se déplaça quatre fois à Milev (Mila), une fois à Caluma (Guelma), quatre fois à Cirta (Constantine), deux fois à Thubursicu Numidarum (Khemissa), quatre fois à Thagaste (Souk Ahras), une fois à Caesarea (Cherchel), une fois à Tubunae (T..

Saint Augustin

Le présent livre, coédité par Ausonius et la SEMPAM (Société d'étude du Maghreb préhistorique, antique et médiéval), rassemble les communications prononcées lors d'un colloque tenu les 10 et 11 octobre 2003 à Bordeaux dans l'auditorium du Musée d'Aquitaine, en marge de l'exposition présentée dans ce musée par les soins de son conservateur, Madame Hélène Lafont-Couturier, sur le thème : Saint Augustin, une mémoire d'Algérie. Avec l'appui d'Ausonius et de l'Université Michel de Montaigne, la SEMPAM a saisi l'occasion de cette exposition, organisée avec le soutien de « Djazaïr, une année de l'Algérie en France », pour réunir ses adhérents lors de deux journées d'étude consacrées à Saint Augustin : la Numidie et la société de son temps. À la suite d'une conférence introductive de Serge Lancel, président de la SEMPAM, on lira ici les textes présentés lors de ces journées, qui bénéficièrent de la bienveillante attention de M. Alain Juppé, alors député-maire de Bordeaux

Comunicare la memoria del Mediterraneo : strumenti, esperienze e progetti di valorizzazione del patrimonio culturale marittimo : atti del Convegno internazionale organizzato dalla Regione Toscana nell'ambito del progetto europeo "Antiche rotte marittime del Mediterraneo", ANSER, Pisa, 29-30 ottobre 2004

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