5 research outputs found

    Hommage au professeur Fernando Albuquerque. Un homme de paix.

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    La dynamique de la reconciliation et de la prevention des conflits en Cote d'Ivoire (Endosmose culturelle des techniques de la gouvernance pour le maintien de la paix)

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    Deux techniques contradictoires de résolution et de prévention des conflits sont repérées en Côte d’Ivoire, correspondant à deux périodes distinctes de l’évolution politique de ce pays, l’une marquée par la gouvernance de parti unique, l’autre par l’instauration du multipartisme. Il s’agit des techniques qui organisent le consensus par le dialogue et par la recherche du compromis d’une part; et celles, d’autre part, qui organisent le consensus par l’exacerbation des conflits politiques en général, des conflits électoraux en particulier. Une endosmose permanente s’opère entre les modèles traditionnels de gestion des conflits et les modèles modernes de gouvernement durant la première période. Les techniques traditionnelles de “l’arbre à palabre” sont réactualisées et largement exploitées dans ce contexte. La seconde période marque les limites ou les faiblesses de ces techniques traditionnelles, le dialogue et la recherche du compromis ayant été bloqués dans le processus de transition démocratique. Dans l’un comme dans l’autre cas, c’est le problème de la communication politique qui est en cause: le caractère conflictuel ou consensuel d’une société politique (monopartiste ou multipartiste) dépend de l’absence ou de la présence de canaux adéquats de communication entre ses membres en général, entre gouvernants et gouvernés en particulier. Quelles sont les manifestations et les conséquences de l’absence de dialogue dans une société politique? Quelles solutions ou quelles recommandations pour la promotion d’une culture de la paix? Ce sont les conclusions auxquelles nous avons essayé d’aboutir.Duas técnicas contraditórias de resolução e de preservação dos conflitos são encontradas na Costa do Marfim, correspondentes à dois períodos distintos da evolução política deste país, uma marcada pelo governo do partido único, a outra pela instauração do multipartidarismo. Se tratam das técnicas que organizam o consenso pelo diálogo e pela procura do compromisso de um lado, e aquelas de outro que organizam o consenso pela exacerbação dos conflitos políticos em geral, dos conflitos eleitorais em particular. Um “endosmose” permanente se opera entre os modelos tradicionais de gestão dos conflitos e os modelos modernos de governo durante o primeiro período. As técnicas tradicionais de “l’arbre à palabre” são reatualizadas e largamente exploradas neste contexto. O segundo período marca os limites ou as fraquezas dessas técnicas tradicionais, diálogo e a procura do compromisso tendo sido bloqueados no processo de transição democrático. Em qualquer dos dois casos, é o problema da comunicação política que está em causa: o caráter conflitual ou consensual de uma sociedade política (monopartidário ou multipartidário) depende da ausência ou da presença de canais adequados de comunicação entre seus membros em geral, entre governantes e governados em particular. Quais são as manifestações e as conseqüências da ausência de diálogo numa sociedade política? Quais soluções ou quais recomendações para promoção de uma cultura da paz? Essas são as conclusões as quais tentaremos abordar

    Le tribalisme, stratégie de participation au dans les États africains ou de la démocratie médiatisée à l'illusion démocratique

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    The problem that is underlined here by the author, revolves around two key concepts : 1) democracy, 2) tribalism. The criteria of democracy are multiple, but here the author gives more importance to the participation to political power of the different political actors whether collective or individual in the african states. Différent degrees to political power can be reached by the party system, by pressure groups of different social groups, according to the strategy run by these groups, in their fight for political power. Tribalism is defined here, as a strategy for the participation of power. Stratégies used by différent political actors in states influenced by ethnie pluralism and by the monopartist system, or even further than the monopartist, by a larger concentration of power the different forms and the differente force of participation of the citizen to political life, are analysed through a special technic of recrutment of the leading class, by ethnic dosage operated conscibusly or unconsciously in the high political sphere. The ethnic dosage becomes one of the most important modalities in the selection or recrutment in the high placed civil servant and principal leaders in the state structure. A subsidiary concept, the « polyarchie » concept which englobes tribalism, permits one to fix the différent modes of exercise of power by the technic of ethnie dosage. But tribalism becomes equally an instrument, a strategy in the hands of the chief of state, the " polyarchie " will become more and more illusive in a generalised process of personalisation and concentration of power from " polyarchie " Democracy mediatised by multiple ethnie and social groups of every kind, a pure démocratie illusion is the result. The concentration of power and the unification of the authority, being the major objectives of the political system infact from all this political strategy will arise, a formal structure (latent) of power of which the result is larger than the evident official or institutional structure while giving the illusion of « polyarchie » or of a mediatised democracy, tribalism will constitute in fact the geometrie place of the legitimism and in the concentration of power in numerous African states. In one word " Tribalism a strategy for participation of power in African states, from mediatised Democracy to Democratie illusion " permits to break here one of the best grounds and of application of the theory of political illusion.La problématique que l'auteur entend poser ici tourne autour de deux concepts-clés : celui de « démocratie » et celui de « tribalisme ». Les critères de la démocratie sont multiples, mais ici, l'auteur accorde beaucoup plus d'importance à celui de la participation au pouvoir des différents acteurs politiques individuels et collectifs dans les États africains. Divers degrés de participation au pouvoir peuvent être atteints par le système des partis, par les groupes de pression ou les groupes sociaux divers, selon la stratégie engagée par chacun de ces groupes dans la lutte pour le pouvoir. Le tribalisme est défini ici, comme une stratégie de la participation au pouvoir, stratégie utilisée par différents acteurs politiques dans des États marqués par le pluralisme ethnique et par le système monopartiste, ou, au-delà même du monopartisme, par une concentration de plus en plus croissante du pouvoir. Les diverses formes et les diverses intensités de la participation des citoyens à la vie politique sont analysées à travers une technique particulière de recrutement de la classe dirigeante, par les dosages ethniques opérés consciemment ou inconsciemment dans les hautes sphères de la politique. Le dosage ethnique devient l'une des modalités les plus importantes de la sélection ou du recrutement des hauts fonctionnaires et des principaux dirigeants de l'appareil de l'État. Un concept subsidiaire, le concept de « polyarchie » — - concept qui englobe à la fois les deux précédents, à savoir « démocratie » et « tribalisme » — permet de fixer les différents modes d'exercice du pouvoir par cette technique du dosage ethnique. Mais le tribalisme devenant également un instrument, une stratégie aux mains du chef de l'État, la polyarchie deviendra de plus en plus illusoire dans un processus généralisé de personnalisation et de concentration du pouvoir. De la polyarchie, démocratie médiatisée par de multiples groupes ethniques et sociaux de toutes sortes, on passe à une pure illusion démocratique, la concentration du pouvoir et l'unicité du commandemant étant les objectifs majeurs du systèmes politique. En effet, de toute cette stratégie politique, il surgira une structure formelle (latente) du pouvoir dont la portée est plus grande que la structure manifeste, officielle ou institutionnelle. Car tout en donnant l'illusion d'une polyarchie ou d'une démocratie médiatisée, le tribalisme constituera en fait le lieu géométrique de la légitimation et de la concentration du pouvoir dans maints Etats africains. En un mot, "le tribalisme, stratégie de participation au pouvoir dans les Etats africains, ou de la démocratie médiatisée à l'illusion démocratique", permet de défricher ici l'un des meilleurs champs d'application de la théorie de l'illusion politique.Sylla Lanciné. Le tribalisme, stratégie de participation au dans les États africains ou de la démocratie médiatisée à l'illusion démocratique. In: Revue française d'histoire d'outre-mer, tome 68, n°250-253, Année 1981 1981. Etat et société en Afrique Noire. pp. 311-324

    Genèse et fonctionnement de l'État clientéliste en Côte d'Ivoire

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