15 research outputs found

    Sensory information in perceptual-motor sequence learning: visual and/or tactile stimuli

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    Sequence learning in serial reaction time (SRT) tasks has been investigated mostly with unimodal stimulus presentation. This approach disregards the possibility that sequence acquisition may be guided by multiple sources of sensory information simultaneously. In the current study we trained participants in a SRT task with visual only, tactile only, or bimodal (visual and tactile) stimulus presentation. Sequence performance for the bimodal and visual only training groups was similar, while both performed better than the tactile only training group. In a subsequent transfer phase, participants from all three training groups were tested in conditions with visual, tactile, and bimodal stimulus presentation. Sequence performance between the visual only and bimodal training groups again was highly similar across these identical stimulus conditions, indicating that the addition of tactile stimuli did not benefit the bimodal training group. Additionally, comparing across identical stimulus conditions in the transfer phase showed that the lesser sequence performance from the tactile only group during training probably did not reflect a difference in sequence learning but rather just a difference in expression of the sequence knowledge

    Impact d’un amorçage olfactif sur la prise alimentaire auprès de patients Alzheimer

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    Dans le contexte d’une population vieillissante, la dénutrition chez les personnes âgées est devenue une préoccupation majeure de santé publique, en France comme dans la plupart des pays occidentaux (PNNS, 2011). La dénutrition correspond à un déficit des apports nutritionnels, en termes de calories et/ou de nutriments et micronutriments. Sans prise en charge, elle entraîne une diminution de la mobilité, un risque accru de chutes ou de fractures, une vulnérabilité vis-à-vis des maladies infectieuses et une aggravation des maladies chroniques. En parallèle des stratégies « nutritionnelles » (conseils nutritionnels, utilisation de compléments nutritionnels), l’objectif du programme AUPALESENS était de tester l’efficacité de stratégies « sensorielles » pour prévenir et lutter contre la dénutrition chez les seniors. Spécifiquement, ce programme a permis : -De mesurer l’impact de facteurs sensoriels, psychologiques et sociologiques sur le comportement alimentaire et le statut nutritionnel du senior. Ce travail repose sur une enquête pluridisciplinaire menée auprès de 559 français de plus de 65 ans présentant différents degrés de dépendance (personnes autonomes vivant à domicile ; personnes bénéficiant d’une aide à domicile ; personnes vivant en institution). -D’identifier des leviers permettant d’améliorer l’appétence et le plaisir associés aux repas pour les seniors dépendants. Pour ce travail, nous avons développé et testé des outils et des stratégies permettant d’améliorer 1. la qualité sensorielle des aliments proposés aux seniors (contenu de l’assiette) et 2. le contexte du repas (réappropriation du repas). -D’évaluer l’impact de leviers sensoriels sur la prise alimentaire au cours d’un repas. Pour ce travail, nous avons réalisé près de 100 repas expérimentaux au sein de différentes institutions afin de mesurer les quantités ingérées par les résidents en fonction des améliorations sensorielles proposées. Le 26 novembre 2013 s’est tenu à Dijon le colloque de restitution du programme AUPALESENS. Co-labellisé par les pôles de compétitivité Valorial® et Vitagora®, soutenu par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR), ce programme a été coordonné par le CHU de Dijon en partenariat avec l’Inra de Dijon et l’ESA d’Angers. Aupalesens a permis de montrer que le maintien du plaisir de manger et d’être à table est une bonne stratégie sensorielle pour répondre à la problématique nutritionnelle du sujet âgé et lutter contre la dénutrition. Le vieillissement s’accompagne de changements qui peuvent influer sur le comportement alimentaire et conduire à une dénutrition. Donnée difficile à évaluer, et souvent sous-estimée, on considère que la dénutrition touche environ 15 à 40% des personnes âgées vivant en institution, et de 50% à 70% de celles hospitalisées. En partant de ce constat, et en se distinguant d’une approche exclusivement nutritionnelle, le programme de recherche Aupalesens a testé l’efficacité de stratégies « sensorielles » pour prévenir et lutter contre la dénutrition chez les seniors. Des liens forts ont ainsi été mis en évidence entre dépendance alimentaire, perte d’autonomie, diminution des capacités sensorielles, plaisir alimentaire et dénutrition. Un risque accru de dénutrition lié à la perte d’autonomie alimentaire Les scientifiques ont mesuré l’impact des facteurs sensoriels, psychologiques et sociologiques sur le comportement alimentaire et le statut nutritionnel du senior. Ce travail repose sur une enquête pluridisciplinaire menée auprès de 559 français de plus de 65 ans présentant différents degrés de dépendance (personnes autonomes vivant à domicile, personnes bénéficiant d’une aide à domicile, personnes vivant en institution). La mise en place des aides chez les personnes en perte d’autonomie est incontournable mais pose la question du bénéfice réel apporté sur l’état nutritionnel par la délégation de tout ou partie des activités culinaires. En effet, 46% des personnes âgées bénéficiant d'une aide pour leur alimentation (à domicile ou en institution) sont dénutries ou à risque de dénutrition, contre seulement 4 à 16% des personnes ne bénéficiant pas d'une aide pour leur alimentation. Des leviers pour améliorer l’appétence et le plaisir associés aux repas des seniors dépendants L’acte alimentaire ne se limitant pas à la satisfaction d’un besoin physiologique, mais étant intimement lié à la dimension plaisir, l’équipe du programme Aupalesens a développé et testé des outils et des stratégies permettant d’améliorer à la fois la qualité sensorielle des aliments proposés aux seniors (contenu de l’assiette) et le contexte du repas, en passant notamment par la réappropriation du repas. Près de 100 repas expérimentaux ont été réalisés au sein de différentes institutions afin de mesurer les quantités ingérées par les résidents en fonction des améliorations sensorielles proposées. La mise à disposition de condiments à table s’est révélée être une stratégie efficace pour augmenter le plaisir à manger. La présence de deux légumes plutôt qu’un seul dans l’assiette a permis d’augmenter la consommation de viande des résidents testés d’environ 32%. L’amélioration organoleptique des plats et l’introduction de variété sensorielle dans l’environnement des repas ont chacune entraîné une augmentation significative des quantités consommées et de l’appréciation du repas. En revanche, ces deux leviers n’ont pas d’effet cumulatif. Projet ambitieux et pluridisciplinaire, le programme Aupalesens a permis d’ouvrir une nouvelle aire dans la lutte contre la dénutrition des seniors dépendants, en montrant avant tout qu’une bonne alimentation consiste non seulement à satisfaire leurs besoins nutritionnels, mais aussi à leur proposer des plats qu’ils consomment… avec plaisir. A la suite du colloque AUPALESENS, l’Inra organisait également en partenariat avec Vitagora®, le 27 novembre 2013, un Carrefour de l’Innovation Agronomique à Dijon sur la thématique « L'alimentation des seniors et le bien vieillir », dont la restitution vidéo est accessible sur le site institutionnel (inra.fr). AUPALESENS a été financé par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR). Ce programme a rassemblé 7 organismes de recherche publique : le CHU de Dijon Service de Médecine Interne Gériatrie, l’ESA d’Angers, l’unité Sensométrie et Chimiométrie de Nantes (ONIRIS/Inra), l’unité LARGECIA de Nantes (ONIRIS), l’unité Aliss (Inra, Paris), l’UMR CSGA (Inra, CNRS, Université de Bourgogne, Dijon), le Service d’endocrinologie et diabétologie du CHU d’Angers, et le Département de psychologie des âges de la vie de l’Université François Rabelais (Tours). Sept structures privées ont également été impliquées : Les Repas Santé (Beaune), Livrac groupe Terrena (Haute Goulaine), Frutarom (Dijon), Lactalis (Retiers), Cecab D’aucy (Saint Thurien), Entremont Alliance (Malestroit). AUPALESENS est un programme labellisé par Valorial® et Vitagora® deux pôles de compétitivité guidant ses acteurs scientifiques et industriels vers des projets collaboratifs débouchant sur des produits et services innovant visant la conquête de marchés alimentaires en France et à l’export

    gSRT-Soft: a generic software and some methodological guidelines to investigate implicit learning through visual-motor sequential tasks

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    Serial reaction time tasks and, more generally, the visual-motor sequential paradigms are increasingly popular tools in a variety of research domains, from studies on implicit learning in laboratory contexts to the assessment of residual learning capabilities of patients in clinical settings. A consequence of this success, however, is the increased variability in paradigms and the difficulty inherent in respecting the methodological principles that two decades of experimental investigations have made more and more stringent. The purpose of the present article is to address those problems. We present a user-friendly application that simplifies running classical experiments, but is flexible enough to permit a broad range of nonstandard manipulations for more specific objectives. Basic methodological guidelines are also provided, as are suggestions for using the software to explore unconventional directions of research. The most recent version of gSRT-Soft may be obtained for free by contacting the authors.Journal ArticleResearch Support, Non-U.S. Gov'tSCOPUS: ar.jinfo:eu-repo/semantics/publishe

    Eating and Drinking in Childhood

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    This chapter describes the development of eating and drinking in typically developing children up to the end of school age. Together with physiological and cognitive development, children’s eating behavior undergoes major evolutions. During the early period when eating is essential to sustain growth, children eat easily and at the onset of complementary feeding discover the foods of their future diet which are marked by distinct tastes, flavors, and textures from the milk they had received before. Then they undergo a period when they may become picky and/or neophobic, which may last until school age. For this reason, eating and drinking will first be described in infancy, before the onset of food neophobia (from birth to 2–3 years), during the preschool years (from 2–3 years to 6 years), and right after this period, in school-aged children (from 7 years until 11 years). The mysteries of (pre)adolescent eating and drinking will not be covered in this chapter. Then, within each section, the following aspects will be covered: sensory capacities, likes and dislikes, attitudes and thinking, and role of the environment, including the family environment
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