Staphylococcus aureus screening and decolonization reduces the risk of surgical site infections in patients undergoing deep brain stimulation surgery

International audienceIn a controlled before-and-after study in a single centre, it was aimed to determine whether identification of Staphylococcus aureus nasal carriers followed by nasal mupirocin ointment and chlorhexidine soap reduced surgical site infections (SSIs) among 182 patients undergoing deep brain stimulation. In all, 119 patients were included in the control group and 63 in the screening group. There was a significant SSI decrease from 10.9% to 1.6% between the two groups (P\textless0.04; relative risk: 0.13; 95% confidence interval: 0.003-0.922). There were eight SSIs involving S. aureus in the control group, none in the screening group. No specific risk factors for SSI were identified

Une antibioprophylaxie diminue le risque d’infection du site opératoire après prostatectomie radicale

National audienceObjectifs Peu d’études ont évalué l’intérêt d’une antibioprophylaxie (AP) lors d’une prostatectomie radicale (PR) et les recommandations françaises et européennes divergent. Notre objectif était d’évaluer les facteurs prédictifs d’infections du site opératoire (ISS) et l’impact d’une AP dans une large cohorte de patients traités par PR. Méthodes Dans cette étude rétrospective monocentrique, les données de 295 patients traitées consécutivement par PR dans un centre universitaire entre janvier 2010 et décembre 2013 ont été collectées. Les complications postopératoires ont été classées selon Clavien et les ISS selon la classification du « Centers for Diseases Control ». Les groupes de patients sans et avec AP ont été comparés avec les tests de Chi2 et de Student. Une analyse uni- puis multivariée a été réalisée afin d’identifier les facteurs prédictifs d’ISS. Résultats L’âge médian était de 62 ans (45–76). Les durées opératoires moyennes et les pertes sanguines moyennes étaient respectivement de 200 min (115–480) et de 500 mL (100–1800). Quarante patients (13,8 %) ont été traités par laparoscopie et 248 (85,8 %) par voie robotique. Cent sept (36,1 %) patients ont reçu une AP. Cinquante-trois patients (18 %) ont présenté une ISS correspondant à une infection superficielle (n = 28) ou une infection d’organe/du site opératoire (n = 27). Dans le groupe des patients ayant reçu une AP, il était observé une diminution significative d’ISS (11,3 % vs 21,8 %, p = 0,025). En analyse multivariée, une AP (p = 0,015, HR = 0,4) et la survenue d’autres complications chirurgicales (p = 0,045, HR = 2,8) étaient des facteurs prédictifs indépendants d’ISS. Conclusion Une antibioprophylaxie diminue significativement le nombre d’ISS après prostatectomie radicale. Ces résultats sont donc en faveur d’une adaptation des recommandations françaises sur l’utilisation d’une antibioprophylaxie lors d’une prostatectomie radical

Outbreak of Serratia marcescens in a neonatal intensive care unit: contaminated unmedicated liquid soap and risk factors.

International audienceThis study describes an outbreak of Serratia marcescens and its investigation and control in a neonatal intensive care unit (NICU). During a three-month period, five infants were colonised or infected by a single strain of S. marcescens. A case-control study, culture surveys and pulse-field gel electrophoresis analysis implicated a bottle soap dispenser as a reservoir of S. marcescens (P=0.032). Infants with S. marcescens colonisation or infection were also more likely to have been exposed to a central or percutaneous venous catheter (P=0.05) and had had longer exposure to endotracheal intubation (P=0.05). Soap dispensers are used in many hospitals and may be an unrecognised source of nosocomial infections. This potential source of infection could be reduced by using 'airless' dispensers which have no air intake for the distribution of soap. Prompt intervention and strict adherence to alcoholic hand disinfection were the key factors that led to the successful control of this outbreak