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    LES ÉCOLES DU DIMANCHE EN FRANCE (1852-1902): HISTOIRE D’UN DISPOSITIF ÉDUCATIF « PANANTHROPIQUE »

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    International audienceFondée un peu plus d’un an après la promulgation de la Loi Falloux du 15 mars 1850, la Société des Écoles du Dimanche œuvre à promouvoir l’éducation religieuse protestante en France, alors qu’auparavant les Écoles du Dimanche enseignaient également la lecture et l’écriture en s’inspirant du modèle anglais. La littérature produite par la Société dans la seconde moitié du XIXe siècle témoigne d’une hésitation quant au statut des Écoles du Dimanche : relèvent-elles de la scolarité au sens ordinaire ou faut-il voir en elles une activité cultuelle ? Anne Ruolt* montre les enjeux de cette hésitation en examinant les modèles et concepts pédagogiques qui la sous-tendent

    L’histoire des idées éducatives pourquoi : à partir de la réception de la méthode Pestalozzi, en 1813, par le couple Guizot

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    Cet article porte sur l’intérêt scientifique de l’histoire des idées éducatives comme discipline et pose la question de sa finalité. Dans une perspective herméneutique, l’auteur analyse comment est présentée la « méthode » de Johann Heinrich Pestalozzi dans les Annales de l’éducation, un hebdomadaire fondé et rédigé à Paris, entre 1811 et 1814, par François Guizot et Pauline de Meulan-Guizot, avant le ministère public de Guizot, à l’époque où, en 1812, les rédacteurs se marient et proposent cette typologie de la fonction de l’histoire des idées éducatives : les ancres, la boussole et les routes.This article focuses on the scientific interest of the history of educational ideas as a discipline. To answer the question: “What is the finality of history of educational ideas: ”, in a hermeneutical perspective, the author analyzes how the Pestalozzi’s “method” is presented in the Annals of Education, a weekly publication founded and written in Paris, between 1811 and 1814, by François Guizot and Pauline de Meulan-Guizot, before Guizot was a minister of government, and at the time when, in 1812, the editors got married, and proposes this typology of the function of history of ideas: anchors, compass and roads

    L’École Républicaine est-elle le fruit des idées et de valeurs protestantes ?

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    L’École de Ferry est-elle la « fille du protestantisme » ? En comparant les idées et les valeurs du courant oublié, incarné par Guizot à celui incarné par Buisson, cet article pose la question de la pertinence de l’hypothèse posée par le Pasteur Paumier « [qu’] au lieu d’une religion d’État, on semble vouloir nous imposer une irréligion d’État ». Dans un premier temps, à partir des écrits et rapports d’AG de François Guizot et Louis Frédéric François Gauthey repris par le président Charles Robert et les autres acteurs de la Société pour l’Encouragement de l’Instruction Primaire parmi les Protestants de France (SEIPPF) lorsque les lois Ferry furent promulguées, l’article rappelle l’existence d’un courant protestant-orthodoxe oublié qui, en s’élevant contre les « trois étoiles » de la pensée de Buisson pour l’école, montre que l’École de Ferry n’a pas été le fruit des idées et des valeurs de ce courant du protestantisme vivifié par le Réveil de Genève. Ensuite, dans un deuxième temps, l’article analyse la pensée de Buisson dans une perspective philosophico-théologique, et montre à partir des écrits fondateurs de sa philosophie, comment il s’est résolument écarté autant du protestantisme orthodoxe qu’hétérodoxe pour fonder un « autre parti » plus proche d’Auguste Comte que de Jean Calvin. L’École de Ferry selon Buisson n’est-elle pas plutôt : « fille d’un scientisme anti-dogmatique » ?Is the School of Ferry the « daughter of Protestantism »? By comparing the ideas and values of Guizot to their of Buisson, this article raises the question of the relevance of the hypothesis raised by Pastor Paumier » [that] instead of a religion of state, it seems to want to impose a state of irreligion. « Initially, from the writings and reports of AG from Guizot and Gauthey, echoed by President Robert and others members to SEIPPF, when Ferry’s laws were passed, this article recalls the presence of a Protestant-Orthodox current forgotten, who opposed the « three stars » of Buisson, shows that Ferry was not the result of ideas and values of this stream of Protestantism enlivened by the Revival of Geneva. Then, in a second step, the article analyzes the thought of Buisson in a philosophical-theological perspective, and shows from the writings of its founding philosophy, how he has resolutely rejected all of Protestantism orthodox and heterodox to found a « other party » closer to Auguste Comte that of Jean Calvin. The School of Ferry as Buisson is not it rather « daughter of an anti-dogmatic scientism »

    Du rôle des fêtes et de la joie comme moyens d'exciter la jeunesse à l'étude et de lui inspirer l'amour de l'école : le cas des Écoles du Dimanche françaises du XIXe siècle

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    http://www.rhpr.net/art/2011_4.htmlInternational audienceRésumé : À partir de la littérature publiée par la Société des Écoles du Dimanche au XIXe siècle en France, cet article considère les trois fêtes qui ponctuaient annuellement la vie des Écoles françaises. En milieu protestant orthodoxe, particulièrement rattaché au calvinisme ou au méthodisme, que montrent ces fêtes quant aux idées éducatives de ce dispositif ?Abstract :On the basis of the literature published by the Sunday Schools Society in 19th century in France, this article deals with the three feast thar yearly came back in the life of the French Sundaay Schools. We investigate in which way the celebfration of these feasts in orthodox protestant circles attached to Calvinism or Methofism discloses the respective educational ideas of these schools.À partir de la littérature publiée par la Société des Écoles du Dimanche au XIXe siècle en France, cet article considère les trois fêtes qui ponctuaient annuellement la vie des Écoles françaises. En milieu protestant orthodoxe, particulièrement rattaché au calvinisme ou au méthodisme, que montrent ces fêtes quant aux idées éducatives de ce dispositif

    L'Éducation à l'aune d'un réseau d'écoles minoritaires non rationalistes en France au XIXe : le mouvement protestant des Écoles du dimanche

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    Site http://www.univ-reims.fr/amse2012/site/evenement/amse/accueil,11390.html?/Cette communication qui s'inscrit dans l'histoire des idées et des valeurs, prend comme hypothèse de départ cette af- firmation concernant la spécificité de l'éducation chez les protestants que signe Gérold (1888, p. 2463) dans la première édition du dictionnaire pédagogique de Buisson : " Tandis que le catholicisme voulait élever l'enfant pour l'Église, que l'humanisme voulait en faire un homme au sens antique, le protestantisme veut en faire un chrétien, à la fois homme et citoyen ". Nous proposons de considérer comme témoin d'une théorie de l'éducation non rationaliste, un mouvement protestant minoritaire en France : le mouvement des Écoles du Dimanche (ÉdD). Importé d'Angleterre, où le publiciste anglican Robert Raikes créa en 1780 la première ÉdD à l'initiative d'un mouvement mondial, dès 1815, avant même que des pasteurs ne créent la Société des Écoles du Dimanche (SÉdD) en 1852, les artisans des premières ÉdD du Midi de la France ont été précurseurs d'un mouvement d'éducation populaire amorçant le développement d'écoles primaires pro- testantes en France (RUOLT, Rassegna di Pedagogia, 4/2011, l'Harmattan, 2012). Selon une approche herméneutique, a posterioriste, nous chercherons à décrire pour comprendre les ressorts anthropologiques et axiologiques du curriculum adopté dans ces écoles, où l'apprentissage de la lecture joue un rôle primordial. À l'aune des premiers témoignages consignés dans L'ami de la jeunesse (AJ) de 1825 à 1831, dans les recommandations consignés par le pasteur Chabrand qui publiait en 1817 Des écoles du dimanche, de leur importance et de la manière de les diriger, dans les Conseils pour l'établissement et l'organisation des Écoles du Dimanche que diffusé en 1827 par le Comité d'Encouragement des Écoles du Dimanche (CEÉdD), dans les circulaires (1826, 1828) des premiers présidents du CEÉdD : le Baron de Staël et Ph-A. Stapfer, et dans les documents d'archives de la Société pour l'Encouragement de l'Instruction Primaire parmi les Protestants de France (SEIPPF), nous vérifierons l'affirmation de Gérold. Après une brève description de l'histoire de ces premières ÉdD qui furent d'abord ouvertes pour les enfants ne sachant pas lire (" L'ÉdD du Vigan ", L'A.J, 1825, p. 315, " L'ÉdD à Saint-Jean-du-Gard " et " L'ÉdD de Sainte-Chaptes ", L'A.J, 1825, p. 127, " L'ÉdD de Calmont ", L'A.J., 1826, p. 124), nous soulignerons l'expansion quasi immédiate auprès des autres enfants (" L'ÉdD de Mens, L'A.J, 1826, p. 191-192), avec une volonté d'articuler sans confusion l'enseignement générale et l'enseignement biblique distinct du catéchisme, pour favoriser la compréhension versus l'apprentissage parcœur (CEÉdD, 1827, p. 17-18). Nous nous appuierons en parti- culier sur le concept de pédagogie " pan-anthropique " (RUOLT, Théologie Évangélique, 2011, p. 183-202), qui est une synthèse théorique faite par le pasteur-pédagogie L.-F. F. Gauthey (1795-1864), pasteur et ami de Pestalozzi à la fin de sa carrière à Yverdon, premier directeur de l'École Normale de Lausanne (1834 à 1845), puis de Courbevoie (1846-1864) fondé par la SEIPPF, auteur d'un Essai sur les ÉdD en 1858 pour la SÉdD, et de plusieurs ouvrages destinés aux élèves instituteurs qu'il formait

    Pourquoi les Écoles du dimanche en France au XIXe siècle ?: Une autre façon d'être protestant et laïc en France

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    Site du Musée : http://www.museejeannedalbret.comNational audienceÀ partir de l'héritage anglais et de l'histoire du mouvement français au XIXe siècle, cet article cherche à répondre à la question " pourquoi les Écoles du dimanche ? ". Il rappelle aussi que sous le Concordat, en France, les premiers artisans du mouvement ont adopté un modèle de laïcité de type " sécularisation anglo-saxon ", différent du modèle actuellement majoritaire en France, forgé et mis en place par Ferdinand Buisson, Félix Pécaut et Jules Steeg, un trio éduqué dans des familles protestantes, les deux derniers ayant fait des études de théologie mais carrière en politique et en éducation

    L'École Républicaine est-elle le fruit des idées et de valeurs protestantes ?

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    http://www.recherches-en-education.net/spip.php?article140Is the School of Ferry the " daughter of Protestantism "? By comparing the ideas and values of Guizot to their of Buisson, this article raises the question of the relevance of the hypothesis raised by Pastor Paumier " [that] instead of a religion of state, it seems to want to impose a state of irreligion. " Initially, from the writings and reports of AG from Guizot and Gauthey, echoed by President Robert and others members to SEIPPF, when Ferry's laws were passed, this article recalls the presence of a Protestant-Orthodox current forgotten, who opposed the " three stars " of Buisson, shows that Ferry was not the result of ideas and values of this stream of Protestantism enlivened by the Revival of Geneva. Then, in a second step, the article analyzes the thought of Buisson in a philosophical-theological perspective, and shows from the writings of its founding philosophy, how he has resolutely rejected all of Protestantism orthodox and heterodox to found a " other party " closer to Auguste Comte that of Jean Calvin. The School of Ferry as Buisson is not it rather " daughter of an anti-dogmatic scientism "?L'École de Ferry est-elle la " fille du protestantisme " ? En comparant les idées et les valeurs du courant oublié, incarné par Guizot à celui incarné par Buisson, cet article pose la question de la pertinence de l'hypothèse posée par le Pasteur Paumier " [qu'] au lieu d'une religion d'État, on semble vouloir nous imposer une irréligion d'État ". Dans un premier temps, à partir des écrits et rapports d'AG de François Guizot et Louis Frédéric François Gauthey repris par le président Charles Robert et les autres acteurs de la Société pour l'Encouragement de l'Instruction Primaire parmi les Protestants de France (SEIPPF) lorsque les lois Ferry furent promulguées, l'article rappelle l'existence d'un courant protestant-orthodoxe oublié qui, en s'élevant contre les " trois étoiles " de la pensée de Buisson pour l'école, montre que l'École de Ferry n'a pas été le fruit des idées et des valeurs de ce courant du protestantisme vivifié par le Réveil de Genève. Ensuite, dans un deuxième temps, l'article analyse la pensée de Buisson dans une perspective philosophico-théologique, et montre à partir des écrits fondateurs de sa philosophie, comment il s'est résolument écarté autant du protestantisme orthodoxe qu'hétérodoxe pour fonder un " autre parti " plus proche d'Auguste Comte que de Jean Calvin. L'École de Ferry selon Buisson n'est-elle pas plutôt : " fille d'un scientisme anti-dogmatique "

    « Le renouveau de l’éducation après l’École du Dimanche de Laurent Cadoret (1770-1861), Luneray, août 1814 ».

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