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    Kunstkritik als Revolte

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    L’exemple du Groupe d’action d’art de Paris (1906-1920) révèle une certaine politisation de la critique d’art qui se traduisait par une attitude de refus à l’égard des autorités. Ce groupe né au début du XXe siècle et formé de jeunes artistes, de poètes et de théoriciens comprenait l’art et la critique d’art comme partie intégrante d’une révolte anarcho-individualiste, qui devait être une révolte d’ordre esthétique. Leur critique d’art s’adressait principalement à des institutions ou des acteurs qui restreignaient généralement le développement libéral des individus. Ce groupement de critiques d’art se battait contre la règle de la médiocrité, la « médiocratie » incarnée par l’État ou le système financier, mais aussi contre les faux représentants de la tradition, auxquels le groupe opposait une certaine attitude nostalgique. L’un des buts principaux de la critique d’art était de déterminer l’ « art vivant » du présent et du passé. Il était ainsi possible pour un artiste avant-gardiste et progressiste comme le futuriste Gino Severini de trouver des points de convergence avec les positions d’anarchistes individualistes tournés vers le passé.Am Beispiel der Pariser Groupe d’action d’art (1906-20) lässt sich eine bestimmte Politisierung von Kunstkritik nachvollziehen, die eine Verweigerung gegenüber Autoritäten bedeutete. In der Gruppe trafen sich zu Beginn des 20. Jahrhunderts junge Künstler, Poeten und Theoretiker, die Kunst und Kunstkritik als integralen Bestandteil einer individualanarchistischen Revolte verstanden, die eine ästhetische Revolte sein sollte. Ihre Kunstkritik richtete sich vor allem gegen Institutionen oder Akteure, die die libertäre Entfaltung von Individuen im Allgemeinen einschränkten. Damit bekämpfte die Kunstkritik einerseits die Herrschaft der Mittelmäßigkeit, die Mediokratie, verkörpert durch den Staat oder das Finanzwesen, und andererseits die falschen Vertreter der Tradition, denen die Gruppe eine bestimmte nostalgische Haltung entgegensetzte. Ein Hauptziel der Kunstkritik war es, die art vivant sowohl der Gegenwart, als auch der Vergangenheit zu bestimmen. So wurde es auch möglich, dass ein progressiver Avantgardist wie der Futurist Gino Severini eine Allianz mit den vergangenheitsorientierten Positionen der Individualanarchisten eingehen konnte
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