27 research outputs found
Multifocal Joint Osteonecrosis in Sickle Cell Disease
The purpose of this study was to evaluate the frequency of multifocal osteonecrosis in patients with sickle cell disease. Between 1980 and 1989, 200 patients with sickle cell disease were treated in our institution for osteonecrosis. The patient population consisted of 102 males and 88 females with a mean age of twenty-six years at the time of presentation (range, eighteen to thirty-five years) and was followed until the year 2005. This cohort of patients was follow-up during average 15 years (until the year 2005). Multifocal osteonecrosis was defined as a disease of 3 or more anatomic sites. At the time of presentation, 49 patients were identified as having multifocal osteonecrosis. At the most recent follow-up, 87 patients had multifocal osteonecrosis. So at the last follow up among these eighty-seven patients, the occurrence of osteonecrosis was 158 lesions of the proximal femur associated with 151 proximal humerus osteonecroses, thirty-three lateral femoral condyle osteonecroses, twenty-eight distal femoral metaphysis osteonecroses, twenty-seven medial femoral condyle osteonecroses, twenty-three tibial plateau osteonecroses, twenty-one upper tibial metaphysis osteonecroses and forteen ankle osteonecroses. The total number of osteonecrosis was 455 in these 87 patients. The epiphyseal lesions were more frequent than the metadiaphyseal lesions excepted in the proximal tibia (Table 3). In conclusion, in patients with sickle cell disease, the risk of multifocal osteonecrosis is very high. In patients with hip osteonecrosis, the other joints should be evaluated with radiograph and MRI if the joint is symptomatic. In patients with osteonecrosis of the knee, shoulder or ankle, the patientsâ hip should be evaluated by radiographs or MRI, regardless of whether the hip is symptomatic
Fifteen Year Outcome of the Ceraver Hermes Posterior-Stabilized Total Knee Arthroplasty: Safety of the Procedure with Experienced and Inexperienced Surgeons
We wished to determine whether total knee replacement (TKA) performed by young surgeons increased rates of mortality and complications compared with TKA performed by senior surgeons using the same model of arthroplasty. There were no significant pre-operative differences between the groups in terms of age, gender, height, weight, body mass index, diagnosis, comorbidity and duration of follow-up, which was a mean of 15 years in both groups. Hence, we assessed the 15 year survival of the first 150 Ceraver Posterior-Stabilized total knee arthroplasties undertaken by young surgeons (aged of less than 30 years) in formation in a single university hospital setting (Group B). We used survival curve analysis, with strict definitions regarding end-points, and evaluated a number of different endpoint criteria to assess the outcome and to compare the results with those obtained by the two seniors (aged of more than 40 years) with their 50 first implantations (Group A). The clinical results and survival rate of implants at intermediate to long-term follow-up were similar in both Groups. Kaplan-Meier survival analysis, with revision as the endpoint for failure, showed that the rate of survival at ten years was 96% (95% CI, 93 to 100) in both groups. At fifteen years the rate of survival was 91% (95% CI, 85 to 97) in group B, and 92% (95% CI, 90 to 94) in group A. The implant used in this series appears particularly safe since the usual complications observed with posterior stabilized arthroplasties were not observed even with young surgeons
Fixation of the Cemented Stem: Clinical Relevance of the Porosity and Thickness of the Cement Mantle
The aim of this review paper is to define the fixation of the cemented stem. Polymethyl methacrylate, otherwise known as âbone cementâ, has been used in the fixation of hip implants since the early 1960s. Sir John Charnley, the pioneer of modern hip replacement, incorporated the use of cement in the development of low frictional torque hip arthroplasty. In this paper, the concepts of femoral stem design and fixation, clinical results, and advances in understanding of the optimal use of cement are reviewed. The purpose of this paper is to help understanding and discussions on the thickness and the porosity of the cement mantle in total hip arthroplasty. Cement does not act as an adhesive, as sometimes thought, but relies on an interlocking fit to provide mechanical stability at the cementâbone interface, while at the prosthesisâ cement interface it achieves stability by optimizing the fit of the implant in the cement mantle, such as in a tapered femoral stem
Le prélÚvement par voie postérieure mini-invasive dans la fosse poplitée des tendons des muscles gracile et semi-tendineux (analyse dans la chirurgie de reconstruction du ligament croisé antérieur)
Lors du traitement chirurgical des lĂ©sions du ligament croisĂ© antĂ©rieur par plastie aux ischiojambiers, le prĂ©lĂšvement des tendons gracile et semi-tendineux par une incision paramĂ©diane interne Ă la face antĂ©rieure du tibia rencontre des difficultĂ©s dans l'exposition et le repĂ©rage des tendons, la libĂ©ration des adhĂ©rences sources de section prĂ©coce et des risques de lĂ©sions du nerf saphĂšne. L'abord postĂ©rieur unique mini-invasif dans la fosse poplitĂ©e semble constituer une technique fiable et reproductible permettant de diminuer la iatrogĂ©nie. Le but de nos deux Ă©tudes successives anatomique puis clinique Ă©tait d'analyser la faisabilitĂ© de cette technique et d'Ă©valuer ses bĂ©nĂ©fices potentiels. MatĂ©riel et MĂ©thodes L'Ă©tude anatomique, menĂ©e sur 5 corps donnĂ©s Ă la science, a analysĂ© la reproductibilitĂ© de la technique, la qualitĂ© du prĂ©lĂšvement et les rapports du nerf saphĂšne et de ses branches de division par rapport au trajet du stripper. Pour l'Ă©tude clinique, 25 patients d'Ăąge moyen 33 ans [19 60] ont Ă©tĂ© inclus. La procĂ©dure de prĂ©lĂšvement Ă©tait analysĂ©e puis Ă©tait rĂ©alisĂ© l'Ă©valuation fonctionnelle et la recherche de complications neurologique et cutanĂ©e Ă 3 semaines, 6 semaines, 3 mois et 6 mois post-opĂ©ratoire. Le bĂ©nĂ©fice esthĂ©tique Ă©tait estimĂ© au dernier recul. RĂ©sultats Le prĂ©lĂšvement a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par une incision de 20 mm pendant une durĂ©e de 12 min en moyenne dans l'Ă©tude clinique. Les tendons Ă©taient facilement palpĂ©s (95,4 Vo) et correctement identifiĂ©s dans tous les cas. L'adhĂ©rence principale du semi-tendineux vers le chef mĂ©dial du gastrocnĂ©mien Ă©tait repĂ©rĂ©e dans 90 % des cas dans l'Ă©tude anatomique et elle pouvait ĂȘtre extĂ©riorisĂ©e et sectionnĂ©e Ă vue dans 60 % des cas de la sĂ©rie clinique. La dissection des genoux cadavĂ©riques ne retrouvait aucune lĂ©sion des rameaux antĂ©rieurs du nerf saphĂšne qui restaient sĂ©parĂ©s du trajet de prĂ©lĂšvement par le tendon clistal et le fascia du muscle sartorius. Il existait un dĂ©ficit saphĂšne antĂ©rieur dans 12,5 % des cas et postĂ©rieur dans 31,25 % des cas dans l'Ă©tude clinique. Ces dĂ©ficits Ă©taient corrĂ©lĂ©s Ă une incision plus large (p < 0,05) et Ă l'augmentation de la durĂ©e du prĂ©lĂšvement (p = 0,005). Les patients Ă©taient satisfaits ou trĂšs satisfaits dans 93,75 % des cas, avec un genou estimĂ© plus joli que lors d'un prĂ©lĂšvement antĂ©rieur dans plus de 60 % des cas. Trois complications sont notĂ©es dans la sĂ©rie : un hĂ©matome, une section prĂ©coce du tendon et un sepsis sur l'abord postĂ©rieur. Conclusion Le prĂ©lĂšvement postĂ©rieur mini-invasif apparait fiable et reproductible avec une amĂ©lioration significative du risque de section prĂ©coce du transplant et des lĂ©sions de la branche antĂ©rieure du nerf saphĂšne, ainsi que le bĂ©nĂ©fice esthĂ©tique d'une cicatrice rĂ©duite. Un pourcentage non nul de complications persiste, semblant liĂ© Ă la courbe d'apprentissage nĂ©cessaire Ă la maĂźtrise de cette technique.ROUEN-BU MĂ©decine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF
Consolitation des pseudoarthroses par champs Ă ultrasons (EXOGENÂź)
Cette thÚse n'a pas pour but de démontrer la validité du traitement par ultrasons. Mayr et coll. l'ont démontré sur de nombreux cas. Cette thÚse relate l'expérience du CHU de Rouen lors des 21 premiers cas de traitement des pseudarthroses par des champs à ultrasons dans les cas des pseudarthroses de moins de 1 cm de gap, stables, sans défauts de réduction. Dans une premiÚre partie, nous avons voulus rappeler les principes de la consolidation osseuse et les derniÚres avancées sur le sujet. Ensuite, nous avons expliqué le principe de l'action des ultrasons. Nous avons choisi cette méthode de traitement car la littérature présente plusieurs études biologiques et sur l'animal montrent une efficacité sur la stimulation ostéogénique. De plus, il existe deux études cliniques randomisées en double aveugle sur l'action des champs à ultrasons sur la consolidation des fractures. Dans un second temps, nous avons voulu rapporter nos 21 premiers cas. Nous avons étudiés 6 critÚres qui nous paraissaient pertinent. On retrouve un taux de consolidation de 81 %. Statistiquement, il existe une corrélation entre le temps de prise en charge et l'échec de la consolidation par stimulation externe. Le traitement par ultrasons permet des économies de temps et d'argent pour le systÚme de santé. AprÚs discussion des différents traitements dans cette indication, Il nous semble que ce traitement doit devenir le traitement précoce de référence des pseudarthroses stables de moins d'un centimÚtre. Le traitement par ultrasons, avec un taux de consolidation proche du traitement de référence présente un risque iatrogÚne faible et une tolérance trÚs intéressante.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF
Etude rétrospective d'une série de 304 factures thalamiques du calcaneus
Cette Ă©tude rĂ©trospective d'une sĂ©rie de 304 fractures du calcanĂ©us avait pour but d'Ă©valuer les rĂ©sultats des diffĂ©rents traitements. Ainsi, les scores fonctionnels de Kitaoka, les donnĂ©es Ă©pidĂ©miologiques, les types de fractures et l'analyse des Ă©checs et des complications ont permis de prĂ©ciser les indications de chaque type de traitement. Les indications doivent ĂȘtre posĂ©es sur les bases d'une triple analyse du type de fracture : classification de Crosby et Fitzgibbons pour le degrĂ© de dĂ©placement, UthĂ©za pour le sens de dĂ©placement et Sanders pour le nombre de fragments. Le traitement fonctionnel doit ĂȘtre prĂ©fĂ©rĂ© dans la majoritĂ© des cas, exceptĂ© lorsque des lĂ©sions graves imposent de rĂ©aliser d'emblĂ©e une reconstruction-arthrodĂšse sub-talienne. Les fractures Ă dĂ©placement vertical doivent ĂȘtre opĂ©rĂ©es prĂ©fĂ©rentiellement par arthrodĂšse, mais l'ostĂ©osynthĂšse conservatrice de la sub-talienne demeure une alternative thĂ©rapeutique dans des cas bien prĂ©cis. Enfin, la dysmorphie calcanĂ©enne, la prĂ©sence de lĂ©sions associĂ©es, le type de travail et l'Ăąge du patient interviennent Ă©galement dans le choix du traitement.ROUEN-BU MĂ©decine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF
Etude radio-clinique du ligament croisé antérieur
La rupture du ligament croisĂ© antĂ©rieur est l'accident traumatique du genou ayant la prĂ©valence la plus importante, supprimant le frein primaire Ă la translation antĂ©rieure du tibia. L'examen clinique repose sur plusieurs manoeuvres recherchant cette subluxation antĂ©rieure du tibia sous le fĂ©mur; le diagnostic pouvant ĂȘtre confirmĂ© par une imagerie complĂ©mentaire (IRM le plus souvent). Dans un but diagnostique (valeur seuil de translation confirmant la rupture), pronostic (efficacitĂ© du traitement) et thĂ©rapeutique (influence de la laxitĂ© sur le traitement Ă rĂ©aliser), cette translation antĂ©rieure peut ĂȘtre mesurĂ©e par des clichĂ©s radiographiques dynamiques. Nous avons, par une Ă©tude prospective effectuĂ©e sur 18 mois (Aout 2008-FĂ©vrier 2009), suivi une cohorte de 112 patients (26 femmes, 84 hommes), d'Ăąge moyen 33.7 ans +/- 14.3 sur le point d'avoir une arthroscopie de genou. Le dĂ©lai moyen accident/chirurgie Ă©tait de 20.3 mois. Les patients passaient par un ensemble de tests cliniques et d'imagerie (IRM, clichĂ©s dynamiques actifs par contraction du quadriceps contre un poids de 7Kg Ă la cheville et clichĂ©s dynamiques passifs TelosÂź Ă 250N), Ă©valuant l'Ă©tat du ligament croisĂ© antĂ©rieur avant rĂ©alisation de l'arthroscopie. Le but de notre Ă©tude Ă©tait de dĂ©terminer la valeur diagnostique de chaque test clinique et radiologique par rapport au statut arthroscopique du LCA. Pour nos 4 cliniciens experts, le test de Lachman avait la sensibilitĂ© la plus Ă©levĂ©e (88%) pour une spĂ©cificitĂ© de 78%. II constituait un test rĂ©alisable en toute situation, car non douloureux pour le patient, contrairement au tiroir antĂ©rieur (Se=77%, Sp=84%) nĂ©cessitant une flexion d'au moins 90, ou au ressaut rotatoire (Se=67%, Sp=86%), exigeant un relĂąchement musculaire complet. Nous n'avions pas mis en Ă©vidence de valeur diagnostique aux clichĂ©s dynamiques actifs , contrairement aux clichĂ©s dynamiques passifs . Ces clichĂ©s actifs Ă©taient Ă©galement plus douloureux et de moins bonne qualitĂ© radiographique, que les clichĂ©s passifs . Parmi les valeurs absolues et diffĂ©rentielles des tiroirs antĂ©rieurs mesurĂ©s sur les 3 compartiments (mĂ©diaux, latĂ©raux et moyens), c'est la valeur diffĂ©rentielle du compartiment mĂ©dial qui doit ĂȘtre privilĂ©giĂ©e: les mesures faites sur ce compartiment sont les plus reproductibles (coefficient corrĂ©lation intra-classe 0.96); et les valeurs diffĂ©rentielles permettent de s'affranchir d'erreurs de mesures et des laxitĂ©s inter-individuelles... Nos clichĂ©s dynamiques passif , utilisĂ©s Ă titre diagnostique (seuil de 4mm Ă 250N de poussĂ©e), avaient des valeurs infĂ©rieures (Se=56% et Sp=82%) aux sĂ©ries de la littĂ©rature, marquĂ©es par l'hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© des mĂ©thodes utilisĂ©es et par l'absence de renseignements Ă©pidĂ©miologiques (anciennetĂ© de la rupture augmentant la laxitĂ©). Par contre, la mesure des tiroirs antĂ©rieurs sur ces clichĂ©s dynamiques (actifs et passifs) Ă©tait fiable et reproductible (coefficient corrĂ©lation intra-classe >0.80). L'IRM Ă©tait d'une grande spĂ©cificitĂ© mais d'une sensibilitĂ© faible (57%), quel que soit son lieu de rĂ©alisation (public ou privĂ©). Cette sensibilitĂ© infĂ©rieure Ă d'autres Ă©tudes pouvait s'expliquer par la rĂ©alisation des sĂ©quences dans des plans orthogonaux et non obliques, dans l'axe du LCA ; et par une proportion importante de ruptures chroniques dont le diagnostic est plus difficile qu'en situation aigue ou subaigĂŒe. En pratique, l'examen clinique reste la clef du diagnostic dans le bilan lĂ©sionnel du LCA quand il est effectuĂ© dans de bonnes conditions. Dans notre Ă©tude, l'IRM n'Ă©tait utile que pour le bilan des lĂ©sions associĂ©es (chondropathie, mĂ©niscopathie). Les clichĂ©s dynamiques actifs avaient peu d'intĂ©rĂȘt car crop dĂ©pendant du patient et des conditions techniques. Les clichĂ©s dynamiques passifs (TelosÂź) peuvent avoir un intĂ©rĂȘt diagnostique chez des patients symptomatiques dont l'examen clinique est difficile et le bilan IRM normal. Ils peuvent alors objectiver une laxitĂ© diffĂ©rentielle qui est un argument fort de lĂ©sion du LCA. Ils sont Ă©galement indispensables Ă titre thĂ©rapeutique ou pronostic, oĂč la mesure diffĂ©rentielle du compartiment mĂ©dial est la plus fiable et reproductible. En cas d'examen clinique douteux ou difficile, l'IRM en sĂ©quence oblique dans l'axe du LCA et les clichĂ©s dynamiques passifs peuvent constituer une aide diagnostique essentielle. Ainsi rĂ©alisĂ©s, le TelosÂź a une spĂ©cificitĂ© >80% (pour 4mm de diffĂ©rentielle Ă 250N) et l'IRM une sensibilitĂ© voisine de l'examen clinique d'un expert.ROUEN-BU MĂ©decine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF
Better functional outcomes for ORIF in tibial eminence fracture treatment: a national comparative multicentric study of ORIF vs ARIF
International audiencePurpose Tibial eminence fractures can occur in adults and are equivalent to an acute ACL rupture. The purpose of this retrospective study was to compare the therapeutic outcomes of ARIF versus ORIF in tibial eminence fractures. Our hypothesis was that ARIF does not offer better results. Methods A retrospective national multicentric study was conducted in five university hospitals between 2010 and 2015. A total of 65 consecutive patients were included. 33 patients were treated with ARIF and 32 with ORIF. Clinical functional outcomes were assessed using the Lysholm score and IKDC score. Radiographic findings were recorded, and a statistical analysis carried out. Results IKDC score at the mean last follow-up of 68.8 ± 11.8 months was significantly higher in the ORIF group with a mean difference of 20.2 points ± 8.9 (p = 0.028). There were early osteoarthritis findings in 12 patients (18.4%). At last follow-up, 7 patients (10.7%) presented complications. Conclusion In this retrospective multicentric study, better functional outcomes were observed in the ORIF group. This difference needs to be carefully interpreted as many confounding factors exist. In terms of complications, the results for both ORIF and ARIF are similar at midterm follow-up. ORIF should remain gold standard for tibial eminence fracture treatment. Level of evidence III