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    Production de verre à boire et phénomènes de mode en région parisienne à l'époque moderne

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    A partir du XVIe siècle et surtout tout au long du XVIIe siècle, la production de verres à boire d'influence italienne s'intensifient marquant les débuts d'une massification de la consommation, en réaction et en lien avec une production ostentatoire des "Venise" et "façons de Venise". Ces productions sont le fruit d'une main d'œuvre qualifiée d'abord italienne et plus particulièrement altaraise qui semble s'adapter à la demande locale. L'absence de sources concernant les productions en provenance des ateliers de fabrication et de toute marque ou signature sur les produits nous a conduit à aborder le complexe technique de production et ses liens avec le marché soumis aux phénomènes de mode par le biais d'une documentation périphérique. Le vaisselier provenant de contextes archéologiques et de collections muséales, l'iconographie relative à ces productions nous ont fourni des informations morphologiques, stylistiques et techniques marqueurs d'évolutions au sein de gammes de production mais également temporelles ou géographiques. L'enregistrement informatique de ces données corrélées à l'étude du réseau technique par le biais d'approches traditionnellement historiques notamment à partir des sources notariales (contrats de ventes, inventaires après décès, livres de compte) montre son potentiel méthodologique pour l'étude de la verrerie à l'époque moderne.During the 16th and more importantly the 17th century, the production of Italian-style drinking glass grows, both following the ostentatious "Venise" and "Façon de Venise" productions and in reaction to them, in the context of the birth of mass consumption. Those glasses are first produced by craftsmen qualified as "Italian", and more specifically Altarists, who adapt to the local demand. The lack of direct documentation about the workshops' production and the absence of any maker's mark or signature on the products themselves led us to consider peripheral sources to study the glassware production technical complex and its links with the evolutions of the market and the related fashion changes. The glassware from archaeological contexts and museum collections and the iconographic record depicting those objects provided us with morphological, stylistic and technical data which allowed us to distinguish different product ranges, as well as to study the variations of those ranges with regard to time and space. The computational processing of those data, linked to classic historical approaches such as notarial sources (sales contracts, post-mortem inventories, account books, etc.), shows its methodological potential for the study of modern glass
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