74 research outputs found

    Circulating biomarkers may be unable to detect infection at the early phase of sepsis in ICU patients: the CAPTAIN prospective multicenter cohort study.

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    PURPOSE: Sepsis and non-septic systemic inflammatory response syndrome (SIRS) are the same syndromes, differing by their cause, sepsis being secondary to microbial infection. Microbiological tests are not enough to detect infection early. While more than 50 biomarkers have been proposed to detect infection, none have been repeatedly validated. AIM: To assess the accuracy of circulating biomarkers to discriminate between sepsis and non-septic SIRS. METHODS: The CAPTAIN study was a prospective observational multicenter cohort of 279 ICU patients with hypo- or hyperthermia and criteria of SIRS, included at the time the attending physician considered antimicrobial therapy. Investigators collected blood at inclusion to measure 29 plasma compounds and ten whole blood RNAs, and-for those patients included within working hours-14 leukocyte surface markers. Patients were classified as having sepsis or non-septic SIRS blindly to the biomarkers results. We used the LASSO method as the technique of multivariate analysis, because of the large number of biomarkers. RESULTS: During the study period, 363 patients with SIRS were screened, 84 having exclusion criteria. Ninety-one patients were classified as having non-septic SIRS and 188 as having sepsis. Eight biomarkers had an area under the receiver operating curve (ROC-AUC) over 0.6 with a 95% confidence interval over 0.5. LASSO regression identified CRP and HLA-DRA mRNA as being repeatedly associated with sepsis, and no model performed better than CRP alone (ROC-AUC 0.76 [0.68-0.84]). CONCLUSIONS: The circulating biomarkers tested were found to discriminate poorly between sepsis and non-septic SIRS, and no combination performed better than CRP alone

    Rafts lipidiques et activation lymphocytaire par le complexe CD3-TCR (rôle du cholestérol et de la sphingomyeline)

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    La membrane plasmique des lymphocytes T CD4+ contiendrait, in vivo, des microdomaines ordonnés appelés rafts. Expérimentalement, ces derniers sont purifiés sous forme de DRM (" detergent-resistant membranes ") particulièrement riches en cholestérol et en sphingomyéline (SM). Un nombre croissant d'études montre que ces rafts jouent un rôle essentiel dans l'activation lymphocytaire par CD3. En effet, son engagement permet le recrutement de molécules clés dans les rafts et la désorganisation de ces structures lipidiques par des agents pharmacologiques inhibent les signaux émis par CD3. La déplétion en cholestérol par la méthyl-b-cyclodextrine (m-b-CD) est devenue la méthode la plus utilisée pour désorganiser les rafts. Parce que son utilisation a révélé d'importants désaccords, certains auteurs doutent de l'importance des rafts dans l'activation lymphocytaire. Tenant compte de ces résultats contradictoires, nous avons entrepris des doses-réponses et des cinétiques de m-b-CD. Nous avons démontré que les lymphocytes T contiennent deux " pools " cinétiques de cholestérol. Il y a un " pool " rapide correspondant aux rafts (31,5%, t1/2=17 secondes) et un " pool " lent (68,5%, t1/2=15 minutes) correspondant au reste des membranes cellulaires. L'extraction spécifique du cholestérol des rafts suffit à inhiber les flux calciques induits par CD3 mais cette inhibition est due à une forte dépolarisation de la membrane plasmique. En revanche, il est nécessaire d'enlever le cholestérol du " pool " lent pour inhiber les phosphorylations sur tyrosine. De plus, nous avons démontré que la désorganisation des rafts grâce à l'oxydation spécifique du cholestérol par la cholestérol oxydase (COase) n'inhibe absolument pas l'activation lymphocytaire (étude des phosphorylations, de l'interaction PLCg1-LAT, des flux calciques, de la production de diacylglycérol (DAG), du remaniement du cytosquelette d'actine et de l'expression de CD69 et de CD25). Nous avons alors émis deux hypothèses : soit l'activation lymphocytaire ne passe pas par les rafts, soit elle utilise des rafts dépourvus de cholestérol et qui pourraient être extrêmement riches en sphingolipides comme il en a déjà été décrit dans la littérature. De manière intéressante, nous avons montré que les traitements longs par la m-b-CD, qui inhibent le TCR, extraient également les SM des rafts. Nous avons alors étudié l'effet de la sphingomyélinase (SMase) exogène sur l'activation lymphocytaire. La SMase transforme les rafts en domaines qui sont riches en céramides et pauvres en cholestérol. Ces " ceramides-rich domains " (CRD) permettent toujours aux phosphorylations d'avoir lieu, seuls les flux calciques et le DAG sont inhibés, mais cela est explicable par la baisse du potentiel de membrane. En revanche, nous avons montré que l'inhibition de la synthèse des sphingolipides par la Fumonisine B1 (FB1) empêche l'activation tardive des Jurkat ; le PDMP, inhibiteur de la synthèse de glycosphingolipides (GSL), n'ayant aucun effet, nos résultats suggèrent un rôle important pour les SM dans l'activation lymphocytaire. En conclusion, nos quatre années de recherches nous permettent d'affirmer avec conviction que les rafts enrichis en cholestérol ne sont pas indispensables à la propagation des signaux émis par le complexe CD3-TCR. Peut-être passent-ils par des rafts enrichis en sphingolipides, peut-être passent-ils hors des rafts ? Le débat reste ouvert.NICE-BU Sciences (060882101) / SudocSudocFranceF

    Etude en immunohistochimie et RT-PCR en temps réel du rôle pronostique de CXCR4/CXCL12 dans le cancer du sein

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    Le cancer du sein résulte d'altérations moléculaires successives qui transforment les cellules normales en cellules tumorales avec un potentiel invasif local et métastatique. Les cellules tumorales produisent des métastases préférentiellement au niveau d'organes cibles, phénomène auquel participent les chémokines et leurs récepteurs. Des chémokines comme le CXCL12 et son récepteur, le CXCR4 ont été récemment impli qués dans le processus métastatique dans des études in vitro et dans des modèles animaux et constituent ainsi une cible thérapeutique intéressante. Nous avons analysé le niveau d'expression des transcrits de CX('R-1 et CX('L1? sur 113 carcinomes mam maires par RT PCR quantitative ainsi que l'expression de la protéine CXCR4 par immunohistochimie. Dans un premier temps, nous avons tenté de corréler les résultats de l'immunohistochimie à ceux de la biologie moléculaire puis avons confronté les résultats obtenus aux données cliniques et aux facteurs pronostiques déjà identifiés. Nous avons trouvé que la survenue de métastases est corrélée de façon significative au niveau d'expression du transcrit court du CXCR4(p=0.05). Le niveau d'expression du transcrit long du CXCR4 n'est pas corrélé à la survenue de métastases mais pourrait avoir un impact sur la survie sans récidive (p=0.06). Il n'a pas été retrouvé de corrélation significative entre la survenue de métastases et l'expression des transcrits alternatifs du CXCL12, néanmoins les niveaux d'expression sont plus bas dans les tumeurs métastatiques. Le CXCR4 détecté en immunohistochimie n'est pas relié à l'expression des transcrits long et court du CXCR4 et n'apparaît pas comme un facteur de risque de métastase. Malgré le faible nombre d'événements métastatiques, ce travail confirme la pertinence de caractériser le couple CXCR4/CXCL12 dans le processus métastatique, en particulier le rôle des transcrits alternatifs, et l'intérêt de cette voie en tant que cible thérapeutique potentielle.ROUEN-BU Médecine-Pharmacie (765402102) / SudocSudocFranceF

    Contrôle de surveillance benthique de la Directive Cadre sur l’Eau (2000/60/CE). Année 2022. Bassin Artois-Picardie

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    This report presents results of the monitoring actions in 2022 (on benthic invertebrate communities) in the water bodies of the Artois-Picardie water basin.Ce rapport présente les résultats des opérations menées lors de l’année 2022 (contrôle de surveillance des invertébrés benthiques) sur l’ensemble des masses d’eau côtières, de transition et des sites d’appui rattachées au bassin Artois-Picardie

    Acinar cell carcinoma: a possible diagnosis in patients without intrapancreatic tumour

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    BACKGROUND: Acinar cell carcinomas of the pancreas are rare neoplasms. Usually diagnosed at an advanced stage, in general they are large solid pancreatic tumours with an average size of more than 10 cm. AIMS AND RESULTS: We report 3 cases of acinar cell carcinomas involving the peripancreatic lymph nodes, the liver hilum and the colon respectively, without clinical or pathological evidence of pancreatic tumours. These highly cellular neoplasms showed a predominantly acinar cell differentiation intermingled with a ductal component, with intracellular or extracellular mucin production by at least 25% of tumour cells. In addition, one case showed endocrine differentiation. Diffuse immunoreactivity for acinar enzymes trypsin and chymotrypsin was present in all cases. CONCLUSION: The occurrence of acinar cell carcinomas outside the pancreas underlines the notion that acinar cell carcinomas may originate in extrapancreatic sites and probably develop from heterotopic or metaplastic pancreatic foci present along the biliary tract
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