99 research outputs found

    Transe : théùtre, émotion, neurosciences. A propos des Feux de la Déesse

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    Dans son livre Les Feux de la DĂ©esse, Laurent Aubert donne Ă  voir la transe telle qu’elle se manifeste dans les faits de possession religieuse propres au Kerala d’une maniĂšre qui invite Ă  revenir sur la thĂšse dĂ©veloppĂ©e par Roberte Hamayon dans son cĂ©lĂšbre essai « Pour en finir avec la transe », visant Ă  contester l’authenticitĂ©, sinon mĂȘme la rĂ©alitĂ©, de ce phĂ©nomĂšne. Nonobstant la trĂšs grande diversitĂ© de ses manifestations, au Kerala la transe de possession apparaĂźt comme tout Ă  fait conforme au schĂ©ma gĂ©nĂ©ral de la transe tĂ©lestique (i.e. de possession) dĂ©crite par Platon. Sa logique rĂ©pond ainsi Ă  une certaine reprĂ©sentation du monde faisant une large place Ă  la thĂ©ĂątralitĂ©. Le comportement des possĂ©dĂ©(e)s apparaĂźt en mĂȘme temps comme trĂšs fortement imprĂ©gnĂ© d’émotion. ConjuguĂ©es, ces deux dimensions, thĂ©Ăątrale et Ă©motionnelle, sont ce qui donne Ă  la transe la rĂ©alitĂ© de son vĂ©cu. Or, avec les progrĂšs des neurosciences, l’émotion est devenue le sujet d’une exploration maintenant tout Ă  fait concrĂšte. Par ailleurs, la dĂ©couverte des neurones mimĂ©tiques pourrait fort bien contribuer Ă  la comprĂ©hension des conduites identificatoires si caractĂ©ristiques des faits de possession. « En finir avec la transe »  ? Il ne semble pas qu’on en prenne le chemin

    Le DĂ©partement d’ethnomusicologie du MusĂ©e de l’Homme

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    Comme on sait, la crĂ©ation du musĂ©e du quai Branly, – actuellement en cours de construction (l’ouverture est prĂ©vue en 2006) –, a fait que le MusĂ©e de l’Homme a Ă©tĂ© dĂ©possĂ©dĂ© de l’ensemble de ses collections ethnographiques. Jointes Ă  celles du musĂ©e des Arts africains et ocĂ©aniens, elles constitueront l’essentiel du fonds de ce nouveau musĂ©e, qui a pour programme d’ĂȘtre celui des «Arts et civilisations d’Afrique, d’Asie, d’OcĂ©anie et des AmĂ©riques». Dans le cadre de ce transfert, la collecti..

    Transe : théùtre, émotion, neurosciences. A propos des Feux de la Déesse

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    Dans son livre Les Feux de la DĂ©esse, Laurent Aubert donne Ă  voir la transe telle qu’elle se manifeste dans les faits de possession religieuse propres au Kerala d’une maniĂšre qui invite Ă  revenir sur la thĂšse dĂ©veloppĂ©e par Roberte Hamayon dans son cĂ©lĂšbre essai « Pour en finir avec la transe », visant Ă  contester l’authenticitĂ©, sinon mĂȘme la rĂ©alitĂ©, de ce phĂ©nomĂšne. Nonobstant la trĂšs grande diversitĂ© de ses manifestations, au Kerala la transe de possession apparaĂźt comme tout Ă  fait conforme au schĂ©ma gĂ©nĂ©ral de la transe tĂ©lestique (i.e. de possession) dĂ©crite par Platon. Sa logique rĂ©pond ainsi Ă  une certaine reprĂ©sentation du monde faisant une large place Ă  la thĂ©ĂątralitĂ©. Le comportement des possĂ©dĂ©(e)s apparaĂźt en mĂȘme temps comme trĂšs fortement imprĂ©gnĂ© d’émotion. ConjuguĂ©es, ces deux dimensions, thĂ©Ăątrale et Ă©motionnelle, sont ce qui donne Ă  la transe la rĂ©alitĂ© de son vĂ©cu. Or, avec les progrĂšs des neurosciences, l’émotion est devenue le sujet d’une exploration maintenant tout Ă  fait concrĂšte. Par ailleurs, la dĂ©couverte des neurones mimĂ©tiques pourrait fort bien contribuer Ă  la comprĂ©hension des conduites identificatoires si caractĂ©ristiques des faits de possession. « En finir avec la transe »  ? Il ne semble pas qu’on en prenne le chemin

    In memoriam GĂ©rard BĂ©hague

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    Avec la mort, en juin de l’annĂ©e derniĂšre, de GĂ©rard BĂ©hague, emportĂ© par une cruelle maladie, l’ethnomusicologie amĂ©ricaine est en deuil d’un de ses plus Ă©minents reprĂ©sentants, mais, ce qui ne se sait peut-ĂȘtre pas assez, l’ethnomusicologie francophone l’est pour d’autres raisons tout autant : aux USA, il Ă©tait l’un des rares ethnomusicologues Ă  se tenir au courant des travaux de notre lointaine petite tribu, et non seulement Ă  lire et Ă  apprĂ©cier ses publications mais encore Ă  les faire co..

    Brûler, casser, détruire, se réjouir.

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    Le rituel funĂ©raire des Goun comporte, Ă  deux moments diffĂ©rents, une crĂ©mation des affaires du mort appelĂ©e agɔ́, terme posant plusieurs problĂšmes au niveau du mot et de la chose. Se basant sur l'analyse des textes disponibles, sur l'observation personnelle d'un rituel et sur la comparaison avec des donnĂ©es provenant d'ethnies voisines (des Edo Ă  l'est aux Ashanti Ă  l'ouest), on propose de voir : 1 ] dans le mot lui-mĂȘme un emprunt au yoruba, agɔ́, qui dĂ©signe un abri provisoire ; 2] dans les diffĂ©rentes maniĂšres de dĂ©truire des objets de cet ordre dans diffĂ©rentes ethnies, les Ă©lĂ©ments d'un seul et mĂȘme groupe de transformations ; 3] dans les ambiguĂŻtĂ©s du terme en goun, celles des sentiments mis en jeu dans le rituel et transparaissant Ă  la fois dans le texte d'un chant recueilli sur place et dans le comportement de ceux qui l'exĂ©cutent.At two different times during the Gun funeral ritual, the belongings of the deceased are cremated. This is called agɔ́, a term raising problems about both the word itself and « the thing ». On the grounds of an analysis of available texts, personal observations of a ceremony and a comparison with neighbouring peoples (from the Edo to the east to the Asante to the west), the propositions are made to consider: 1] the word itself to be a loan from Yoruba, where agɔ́ designates a temporary shelter; 2] the ways these various peoples destroy the belongings of the deceased to be elements in a single group of structural transformations; 3] the ambiguity of the Gun word to be the reflection of the ambiguity of the feelings that come into play during the ceremony, as can be seen through both the text of a song noted in the field and the behaviour of those who perform the song

    L’efficacitĂ© musicale: musiquer pour survivre

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    RĂ©sumĂ©Cette recherche se fonde Ă  la fois sur une sĂ©rie de documents musicaux recueillis en 1946 chez les PygmĂ©es BaBinga de la Haute-Sangha (RĂ©publique du Congo) par la mission OgoouĂ©-Congo, et sur l’ensemble des publications ethnomusicologiques parues Ă  ce jour sur les PygmĂ©es, dissĂ©minĂ©s d’est en ouest de la grande forĂȘt Ă©quatoriale, de l’Itouri au Gabon. À la question: «Pourquoi les PygmĂ©es musiquent-ils autant?», qu’invitent Ă  se poser ces donnĂ©es, il est rĂ©pondu: «Pour survivre». «Musiquer» (et non « faire de la musique») apparaĂźt comme constituant pour eux une vĂ©ritable technique du corps social et, partant, de la vie collective. Les effets qu’ils en attendent doivent ĂȘtre vus comme conjuguant deux types d’efficacitĂ©, d’une part une «efficacitĂ© musicale symbolique», Ă  l’Ɠuvre dans leurs rituels de chasse et liĂ©e Ă  leurs pratiques magico-religieuses, d’autre part une «efficacitĂ© musicale socio-somatique», Ă  l’Ɠuvre dans l’ensemble des activitĂ©s musicales (chants et danses) qu’ils mĂšnent quasi quotidiennement. En fin d’article, de nombreuses notes abordent divers problĂšmes, jodel et polyphonie notamment, concernant cette musique et ce musiquer.AbstractThis research is based on musical documents that the OgoouĂ©-Congo Mission collected in 1946 among the BaBinga Pygmies (Haute-Sangha, Congo Republic) and on the ethnomusicological publications to date about the Pygmies, who are scattered over the equatorial forest from east to west, from Itouri to Gabon. These documents lead us to ask, «Why do the Pygmies “musick” so much?» and to reply, «To survive.» For them, «musicking» – instead of «making music» – is a technique of the «social body» and group life. The effects they expect of it must be seen as combining two types of effectiveness: a «symbolic musical effectiveness» operational in their hunting rites and their magic and religious practices; and the «sociosomatic musical effectiveness» of all the musical activities (song and dance) that they do every day. Several notes at the end of the article comment on various problems, in particular yodeling and polyphony

    Finding music in music data : a summary of the DaCaRyH Project

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    The international research project, “Data science for the study of calypso-rhythm through history” (DaCaRyH), involved a collaboration between ethnomusicologists, computer scientists, and a composer. The primary aim of DaCaRyH was to explore how ethnomusicology could inform data science, and vice versa. Its secondary aim focused on creative applications of the results. This article summarises the results of the project, and more broadly discusses the benefits and challenges in such interdisciplinary research. It concludes with suggestions for reducing the barriers to similar work

    Musikgeschichte in Bildern

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    Rouget Gilbert. Musikgeschichte in Bildern. In: Journal de la Société des océanistes, tome 23, 1967. pp. 167-169

    K. Dahlback, New methods in vocal folk music research

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    Rouget Gilbert. K. Dahlback, New methods in vocal folk music research. In: L'Homme, 1961, tome 1 n°3. pp. 142-143
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