24 research outputs found

    Do Investors Care About Biodiversity?

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    This paper introduces a new proprietary measure of a firm's negative impact on biodiversity, the corporate biodiversity footprint, and studies whether it is priced in the cross-section of stock returns. Using an international sample of firms, we find no evidence that the biodiversity footprint explains these returns, on average. However, event-study evidence shows that, following the UN Biodiversity Conference (COP15), which raised awareness of biodiversity issues, however, firms with larger corporate biodiversity footprints lost value. This response is consistent with investors revising their valuation of these firms downward upon the prospect that regulations to preserve biodiversity will become more stringent

    Risk-taking in banks : incentives, performance measurcs and investors horizon

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    Face à l'ampleur de la crise financière de 2007-2008, comprendre la prise de risques des banques et ses déterminants est devenu une question centrale aussi bien pour les académiques en finance que pour les régulateurs. Dans cette thèse, nous analysons le rôle joué par l'objectif de maximisation de la rentabilité des fonds propres (RoE), omniprésent dans les banques, au regard de la prise de risques. A travers de nombreux tests empiriques, nous mettons en évidence que le RoE est associé à des prises de risques extrêmes et que des incitations monétaires à maximiser cette mesure existaient pour les dirigeants de banques dans les années précédant la crise. Le RoE, utilisé comme principale mesure de performance dans les banques, s'avère en réalité être un indicateur avancé de leur risque et de leur vulnérabilité dans les crises. Afin de mieux comprendre l'attachement des banques au RoE. nous avons également étudié la légitimité de cette mesure en temps normal, c'est-à-dire hors périodes de crise. Les résultats indiquent qu'avant la crise, les risques latents associés au RoE n'étaient que partiellement pris en compte et que la maximisation du RoE n'a pas bénéficié aux actionnaires des banques. A la lumière de ces résultats, la validité du RoE comme mesure de performance apparait d'autant plus surprenante. Enfin, dans une troisième partie, nous questionnons l'approche générale en matière de régulation qui a été de considérer que plus de capital était souhaitable, et ce quelle que soit la nature des investisseurs qui l'apportent. Nous montrons que l'horizon des actionnaires joue un rôle central puisque les banques qui avaient plus d'investisseurs court-terme ont moins résisté (moins bonne performance et plus faible probabilité de survie) pendant la crise.The 2007-2008 financial crisis prompted much handwringing among academics and regulators as to why banks had taker on so much risks and what factors drove risk-taking. In this thesis, we focus on the responsibility of the focalization on RoE as main performance measure in inducing risk-taking in banks. Our empirical tests show that RoE is associated with strategies of excessive risk-taking and that bank managers had monetary incentives to maximize RoE in the years leading up to the crisis. While RoE is used as a key performance measure in banks, it proves to be a leading indicator of a bank's risk and vulnerability during crises. To better understand the reluctance of banks to abandon RoE despite its perverse effects on risk-taking, we assess in the second article, the validity of RoE as a performance measure outs ide of financial crises. Results indicate that in the pre-crisis period, the information conveyed by RoE on bank risk was only partially taken into account and that RoE did not guarantee a superior performance for bank shareholders in normal periods. Giver these results, the enduring reliance on RoE in banks is even more surprising and questionable. In the third article, we challenge the general view in the area of bank regulation which is that more capital is better, irrespective of who provided it. We show that the investment horizon of bank capital providers plays a crucial role since banks with more short-term investors performed worse and had a lower survival probability during the crisis

    L'intérêt d'un renforcement des fonds propres bancaires (et de mesures complémentaires) pour concilier stabilité financière, performance et bon fonctionnement des banques

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    Les banques ont entre autres vocations à collecter les dépôts. Ces dépôts représentent leur principale source de financement et jouent un rôle important (à la fois théoriquement et empiriquement) sur leur bon fonctionnement. Il semble donc normal que les banques aient un niveau de levier relativement élevé. Néanmoins, le fort levier des banques génère des externalités négatives pour l'ensemble de l'économie. Ainsi, des exigences plus élevées en fonds propres seraient une réponse adéquate aux problèmes de liquidations d'actifs, à la réticence des banques à lever du capital en temps de crise, aux incitations à prendre des risques résultant des garanties des États, à la hausse de la compétition et au changement de rôle des banques. Un renforcement des fonds propres bancaires permettrait donc d'améliorer la stabilité du secteur financier. Cette stabilité serait bénéfique pour l'ensemble de l'économie et ne serait pas obtenue au prix d'une baisse de valeur, d'efficacité ou de performance des banques. En effet, un renforcement des fonds propres bancaires ne devrait pas affecter négativement la valeur des banques, leur bonne gouvernance, leur distribution de crédits ou leur création de liquidité. De plus, le capital contribue à améliorer la performance et la probabilité de survie des banques en temps de crise. Malgré les effets bénéfiques d'une plus forte capitalisation, les banques semblent réticentes à augmenter leurs fonds propres. Cette réticence est notamment liée à l'effet négatif qu'aurait un renforcement des fonds propres sur la discipline des dirigeants. Des mesures complémentaires comme la création d'un compte spécial de capital ou d'actions à responsabilité limitée ont ainsi été proposées pour apporter une solution à ce problème. Enfin, modifier la rémunération des dirigeants de banques, réduire la taille des banques ou mettre en place des augmentations de capital contingentes pourraient diminuer les risques et coûts de faillite des banques

    CEO exposure to abnormally hot temperature and corporate carbon emissions

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    The Resilience of French Companies to the COVID-19 Crisis

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    Engaging Employees for the Long Run: Long-Term Investors and Employee-Related CSR

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