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    Lombalgie commune : enquête sur les représentations de la pathologie dans le milieu officinal

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    Au cours d’une vie, la lombalgie commune de l’adulte touche 4 personnes sur 5, elle constitue à elle seule près de 6 millions de motifs de consultation en France par année et représente la 3ème cause d’invalidité en France La lombalgie commune est définie selon la HAS comme « correspondant à des douleurs lombaires de l’adulte sans rapport avec une cause inflammatoire, traumatique, tumorale ou infectieuse, cette douleur peut s’accompagner d’une irradiation à la fesse, à la crête iliaque, voire à la cuisse, et ne dépasse qu’exceptionnellement le genou ». Nous estimons habituellement, sur la base de la pratique clinique, que la lombalgie commune représente la grande majorité des cas (90%) de lombalgies prises en charge par les professionnels de santé . Pour 7% de cette population touchée, la lombalgie commune se transforme en lombalgie chronique qui est responsable à elle seule de 80% des dépenses associées à la lombalgie dans son ensemble.De plus, cette chronicité a un impact sur la vie quotidienne et la vie professionnelle du patient. Après un délai de 6 semaines de douleur ressentie, la prise en charge devient plus compliquée et nécessite plus de moyens, avec l’intervention de différents professionnels de santé travaillant en coordination centrée sur le patientLa lombalgie commune est un enjeu de santé publique, tant Humain qu’économique ou encore sanitaire et social. Devant l’enjeu majeur que représente la lombalgie, l’assurance maladie soutenue par les sociétés savantes, lance en 2017 une campagne de sensibilisation auprès du grand public, des professionnels de santé et des employeurs intitulée : « Mal de dos ? Le bon traitement c’est le mouvement ».Cette campagne fait suite à une enquête commandée par l’assurance maladie mettant en évidence des idées reçues auprès des patients atteints de lombalgie mais également des plus étonnant auprès des médecins généralistes. La lombalgie devient dés lors également un enjeu de représentation. Devant l’enjeu de santé publique que représente la maladie, une bonne prise en charge est indispensable.Dans ce contexte, quel rôle le pharmacien d’officine a t-il à jouer dans la prise en charge de la lombalgie ? Peut-il lui aussi être vecteur d’idées reçues ? Ne devrait-il pas alors être intégré à cette campagne de sensibilisation ? Les résultats de notre enquête illustrent que les professionnels de la pharmacie d’officine participent à la prise en charge des patients lombalgiques (10 à 20 contacts par mois pour la moitié d’entre eux), et que certaines représentations ne sont pas en accord avec les recommandations HAS. Par ailleurs, les professionnels de l’officine estiment la fiche diffusé comme pertinente et utile dans leur perspective professionnelle, nos résultats suggèrent que sa prise de connaissance par les professionnels exerçant en pharmacie d’officine a un impact sur le niveau de connaissance et potentiellement sur leur pratique professionnelle. Ainsi, si ces résultats se confirment sur une population plus importante et représentative des professionnels de l’officine, il est indispensable que la campagne de sensibilisation intègre ces professionnels

    Screening anti-infectious molecules against Mycobacterium ulcerans: A step towards decontaminating environmental specimens

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    International audienceMycobacterium ulcerans, a non-tuberculous mycobacterium responsible for Buruli ulcer, resides in poorly defined environmental niches in the vicinity of stagnant water. Very few isolates have been confirmed. With a view to culturingM.ulceransfrom such contaminated environmental specimens, we tested thein vitrosusceptibility of theM.ulceransCU001 strain co-cultivated with XTC cells to anti-infectious molecules registered in the French pharmacopoeia. We used a standardised concentration to identify molecules that were inactive againstM.ulceransand which could be incorporated into a decontaminating solution. Of 116 tested molecules, 64 (55.1%) molecules were ineffective against M. ulcerans CU001. These included 34 (29.3%) antibiotics, 14 (12%) antivirals, eight (6.8%) antiparasitics, and eight (6.8%) antifungals. This left 52 molecules which were active againstM.ulceransCU001. Three of the inactive antimicrobial molecules (oxytetracycline, polymyxin E and voriconazole) were then selected to prepare a decontamination solution which was shown to respectM.ulceransCU001 viability. These three antimicrobials could be incorporated into a decontamination solution to potentially isolate and cultureM.ulceransfrom environmental samples
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