25 research outputs found

    Unemployement and Labour Force Participation : The Canadian Experience

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    Au cours des derniers dix ans, les enquĂȘtes qui furent effectuĂ©es sur le comportement des travailleurs semblent indiquer qu'un marchĂ© du travail Ă  la baisse nuit Ă  la participation Ă  l'activitĂ© Ă©conomique. Cet article vise Ă  Ă©prouver la valeur de cette affirmation au moyen d'une analyse de rĂ©gression utilisant Ă  la fois les sĂ©ries chronologiques et les donnĂ©es d'une coupe instantanĂ©e de la main-d'oeuvre canadienne. Le modĂšle de base des sĂ©ries chronologiques consiste dans une rĂ©gression multilinĂ©aire mettant en relation les taux d'activitĂ© avec le rapport entre l'emploi global dĂ©calĂ© de la population totale et une fonction de tendance linĂ©aire. Le modĂšle de base de la coupe instantanĂ©e consiste dans une rĂ©gression multilinĂ©aire du taux d'activitĂ© par rapport aux taux de chĂŽmage global et un ensemble de variables utilisĂ©es comme Ă©lĂ©ments de contrĂŽle. Dans les sĂ©ries chronologiques, les donnĂ©es sont dĂ©composĂ©es en cinq groupes d'Ăąges par sexe et, dans la coupe instantanĂ©e, en sept groupes d'Ăąges, en tenant compte de l'Ă©tat civil et du degrĂ© d'instruction tant des hommes que des femmes.Les rĂ©sultats de la rĂ©gression des sĂ©ries chronologiques reflĂštent tant l'effet de stimulation que l'effet de dĂ©couragement chez les travailleurs. Dans l'ensemble, c'est l'effet de dĂ©couragement qui l'emporte. Cependant, le degrĂ© d'autocorrĂ©lation est tel qu'on ne peut guĂšre avoir confiance dans les rĂ©sultats. Les rĂ©sultats Ă©tablis par la coupe instantanĂ©e confirment l'hypothĂšse de dĂ©couragement. La tendance Ă  se retirer du marchĂ© du travail Ă  mesure que le chĂŽmage s'accroĂźt apparaĂźt pins prononcĂ©e chez les hommes des groupes d'Ăąges 15-19, 20-24 et 65 ans et plus et, chez les femmes, dans les groupes d'Ăąges 15-19, 35-44 et 45-54 ans. La seule exception au comportement d'effet de dĂ©couragement se produit chez les femmes qui ont frĂ©quentĂ© l'universitĂ©. Mais la preuve n'est pas ici concluante.Les paramĂštres de rĂ©gression dans le cas de la coupe instantanĂ©e semblent exagĂ©rer la sensibilitĂ© de la main-d'oeuvre au chĂŽmage telle que mesurĂ©e dans les paramĂštres des sĂ©ries chronologiques. On a tentĂ© de rĂ©concilier les deux mĂ©thodes par un facteur de migration dans les Ă©quations de rĂ©gression pour ce qui est de la coupe instantanĂ©e, mais la tentative s'est avĂ©rĂ©e infructueuse. Si l'on considĂšre ces rĂ©sultats contradictoires, l'orientation et l'ampleur de la sensibilitĂ© Ă  court terme de la main-d'oeuvre canadienne peuvent ĂȘtre fortement mises en doute.In an analysis of the short-run sensitivity of the Canadian labour force time series regression results appear inconclusive whereas cross-section regression results suggest a strong negative response to unemployment. Generally, the findings from the cross-section are comparable neither qualitatively nor quantitatively with those from the time series

    The Effect of Bargaining Structure on Negotiated Wage Settlements

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    Bien qu'il n'y ait pas de lien thĂ©orique universellement acceptable entre la structure de nĂ©gociation collective et le rĂšglement des questions salariales par nĂ©gociation, les analystes des relations professionnelles ont depuis longtemps reconnu que le type d'unitĂ©s de nĂ©gociation retenu dans la nĂ©gociation collective peut avoir un effet sur le processus de dĂ©termination des salaires. D'une façon gĂ©nĂ©rale, on estime que des unitĂ©s de nĂ©gociation plus vastes ou plus centralisĂ©es mettent en valeur le pouvoir de nĂ©gociation du syndicat, bien que la preuve empirique dont on dispose permette de penser que le pouvoir monopoleur des syndicats ne soit pas accentuĂ© par une nĂ©gociation fortement centralisĂ©e.L'article vĂ©rifie l'hypothĂšse selon laquelle le type d'unitĂ©s de nĂ©gociation (unitĂ© de nĂ©gociation par Ă©tablissement, unitĂ© de nĂ©gociation par compagnie, unitĂ© de nĂ©gociation multipartite ou association d'employeurs) retenu dans la nĂ©gociation collective a un effet sur les ententes salariales nĂ©gociĂ©es dans le secteur privĂ© au Canada. L'analyse se fonde sur le modĂšle de la courbe de Phillips oĂč la variable dĂ©pendante consiste dans le pourcentage du changement dans les taux de salaire de base pendant la durĂ©e de la convention collective. Entrent aussi en ligne de compte plusieurs variables indĂ©pendantes, y compris l'une qui reprĂ©sente les diffĂ©rents types d'unitĂ©s de nĂ©gociation.Les rĂ©sultats se fondent sur l'Ă©tude de 2,338 conventions collectives rĂ©gissant 200 salariĂ©s ou davantage qui ont Ă©tĂ© conclues entre 1966 et 1975. Dans cet Ă©chantillon, on compte 1,217 conventions collectives nĂ©gociĂ©es dans des unitĂ©s de nĂ©gociation par Ă©tablissement; 811, dans des unitĂ©s de nĂ©gociation par compagnie; 110, dans des unitĂ©s de nĂ©gociation multipartites et, enfin, 200, qui ont Ă©tĂ© nĂ©gociĂ©es avec des associations d'employeurs.Les rĂ©sultats obtenus dĂ©montrent que la structure de nĂ©gociation collective a un effet significatif sur les rĂšglements des questions salariales. Les accords nĂ©gociĂ©s dans les conventions collectives oĂč les unitĂ©s de nĂ©gociation sont accordĂ©es par compagnie ou sont multipartites sont en moyenne d'un pour cent infĂ©rieurs Ă  ceux qu'on observe dans des conventions collectives nĂ©gociĂ©es dans des unitĂ©s de nĂ©gociation par Ă©tablissement ou avec des associations d'employeurs.Il en dĂ©coule que les entreprises possĂ©dant plusieurs vastes Ă©tablissements ont un pouvoir de nĂ©gociation fort. Dans des industries fortement concentrĂ©es, les entreprises dominantes sont en quelque sorte immunisĂ©es contre la surenchĂšre des syndicats. De plus, si ces entreprises sont des multinationales, elles peuvent utiliser leurs opĂ©rations internationales pour faire de la surenchĂšre de leur cĂŽtĂ©. Dans les nĂ©gociations oĂč l'unitĂ© de nĂ©gociation est multipartite, les syndicats se trouvent dans une position plus faible, puisque les tactiques de surenchĂšre sont limitĂ©es Ă  cause du caractĂšre relativement homogĂšne des entreprises.D'un autre cĂŽtĂ©, la nĂ©gociation au niveau de l'Ă©tablissement permet Ă  un syndicat puissant d'avoir un pouvoir de nĂ©gociation considĂ©rable. S'il s'agit d'entreprises possĂ©dant un seul Ă©tablissement ou de firmes intĂ©grĂ©es verticalement, le syndicat peut exercer une forte pression en recourant Ă  des tactiques de surenchĂšre.De mĂȘme, lorsqu'une association d'employeurs nĂ©gocie dans un marchĂ© de produits ou de services locaux oĂč le taux de syndicalisation est Ă©levĂ©, le syndicat possĂšde un avantage marquĂ©. Étant donnĂ© que les employeurs ont des structures de prix diffĂ©rentes, donc des intĂ©rĂȘts divergents, il est trĂšs vraisemblable que quelques-uns d'entre eux puissent rompre les rangs sous la menace d'une grĂšve.Alors que les rĂ©sultats montrent que la consolidation des unitĂ©s de nĂ©gociation au niveau de l'unitĂ© par compagnie ou de l'unitĂ© multipartite peut signifier des gains significatifs dans le pouvoir de nĂ©gociation de l'employeur, cela n'implique pas que des unitĂ©s de nĂ©gociation plus vastes puissent donner lieu Ă  des contraintes en matiĂšre de taux de salaire. Notamment, une orientation vers la nĂ©gociation par une association d'employeurs ne serait pas de nature Ă  valoriser le pouvoir de nĂ©gociation de ces derniers, mĂȘme si ces groupements locaux peuvent avoir des avantages sur certains points. En fait, la formation d'associations d'employeurs ne limite pas la possibilitĂ© pour le syndicat d'utiliser des tactiques de surenchĂšre et ne semble pas non plus accroĂźtre le pouvoir de marchandage des employeurs.Enfin, les constatations faites paraissent indiquer que les syndicats, dans les industries peu syndicalisĂ©es, ont Ă©tĂ© en mesure de nĂ©gocier des rĂšglements salariaux plus Ă©levĂ©s que ceux des industries fortement syndicalisĂ©es. Ce dernier rĂ©sultat contredit les dĂ©couvertes antĂ©rieures et il faut, en consĂ©quence, le considĂ©rer avec rĂ©serve.The purpose of this paper is to explore the effect of the structure of collective bargaining on union bargaining power. More specifically, its objective is to determine whether bargaining through employer's association, multi-employer, single (multi-plant) employer or single-plant negotiation units has had an effect on negotiated wage settlements (union wage changes) in the private sector in Canada

    The Economic Returns to the Knowledge and Use of a Second Official Language: English in Quebec and French in the Rest-of-Canada

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    In a country with two official languages, such as Canada, the demand for bilingualism may lead individuals born with one mother tongue to acquire the second official language. Knowledge of an additional official language may be associated with enhanced earnings for two reasons; its actual value in the workplace, or its value as a screening mechanism for ability. Previously available data did not indicate whether bilingual language skills were actually being used at work. However, the 2001 Census reports, for the first time, the primary and the secondary languages that an individual uses at work. Conditioning on both language knowledge and language use allow us to estimate the additional earnings that can be attributed to the use of a second official language. We find very substantial, statistically significant, rewards to second official use in Quebec and much smaller, not statistically significant, effects in the Rest-of-Canada.Wages, language knowledge, language use

    The Economic Returns to a Second Official Language: English in Quebec and French in the Rest-of-Canada

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    Canada is a country with two official languages, French and English. The need for both languages in Quebec and the Rest-of-Canada (ROC) generates a demand for bilingualism and investment in the acquisition of a second official language. Knowledge of an additional language may be associated with enhanced earnings because it may reflect what might generically be called ‘ability’ bias or because it may actually be useful at the workplace. Until now, available data did not indicate whether bilingualism was actually being used at work. However, the 2001 Census reports, for the first time, whether an individual is bilingual and the extent to which this skill is actually used at work. Conditioning on both knowledge and use allows us to measure the additional earnings which accrue to the use of a second language more cleanly. We find very substantial, statistically significant, rewards to second official language use in Quebec and much smaller, not statistically significant, effects in the ROC.wages, language knowledge, language use

    The Economic of Employee Benefits

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    Le poste des coĂ»ts de la main-d'oeuvre communĂ©ment appelĂ©s avantages sociaux reprĂ©sente une part importante du coĂ»t global de la main-d'oeuvre dans les frais de production. Dans l'industrie manufacturiĂšre, en 1968, le coĂ»t des avantages accessoires s'Ă©tablissait Ă  $1,153.00 par employĂ© ou Ă  23.4 du salaire de base. De plus, le coĂ»t de ces complĂ©ments sociaux a tendance Ă  s'accroĂźtre par rapport au coĂ»t total de la main-d'oeuvre.On estime, par ailleurs, que les plans de pension privĂ©s ne reprĂ©sentent que 25.2 pour cent de l'ensemble des coĂ»ts des complĂ©ments sociaux, mais l'impact social et Ă©conomique de ces plans est autrement plus fort que celui des autres avantages sociaux. Par exemple, les sommes que les caisses de retraite ont drainĂ©es en 1968 dĂ©passent 1.6 milliard et leur actif total s'Ă©levait la mĂȘme annĂ©e Ă  12.7 milliards. Celles-ci exercent surtout une influence sur les habitudes d'Ă©pargne, la croissance Ă©conomique, la mobilitĂ© de la main-d'oeuvre et le fonctionnement des institutions financiĂšres. En outre, dans la mesure oĂč les plans de pension, tout comme les autres avantages d'appoint, atteignent les objectifs recherchĂ©s, ils tendent Ă  orienter la politique sociale en matiĂšre de sĂ©curitĂ© Ă©conomique.Cet article traite des facteurs qui servent Ă  dĂ©terminer le rapport entre les complĂ©ments sociaux et les salaires en espĂšces dans le coĂ»t global de la main-d'oeuvre. D'une façon gĂ©nĂ©rale, si les biens octroyĂ©s aux employĂ©s sous cette forme Ă©taient disponibles sur les marchĂ©s Ă  prix identique en tant que partie intĂ©grante de la rĂ©munĂ©ration du travail en espĂšces, les travailleurs seraient satisfaits quand mĂȘme, car il y aurait ainsi compensation. Ils toucheraient leur pleine rĂ©munĂ©ration en espĂšces au lieu de recevoir une espĂšce de mĂ©lange de salaire et d'avantages sociaux. Toutefois, par ce moyen, le prix de certains de ces complĂ©ments, en particulier l'assurance sur la vie, est abaissĂ© par l'achat de polices de groupe. De plus, en vertu de la Loi de l'impĂŽt sur le revenu, les sommes versĂ©es aux caisses de retraite ne sont pas imposables comme les salaires en espĂšces. Aussi, l'Ă©pargne rĂ©sultant du prix d'achat plus intĂ©ressant de l'assurance de groupe et de la soustraction des montants ainsi versĂ©s du revenu imposable est-elle un avantage rĂ©el qui n'existerait pas pour le salariĂ© en l'absence de ces complĂ©ments sociaux. Sous un rĂ©gime d'impĂŽt progressif, plus les revenus sont Ă©levĂ©s, plus la somme Ă©pargnĂ©e en ce cas est Ă©levĂ©e. Toutefois, Ă  cause des clauses restrictives dont sont assortis les rĂ©gimes de caisses de retraite, il se peut que les travailleurs encourent des pertes considĂ©rables si le taux de roulement du personnel est fort. En effet, les travailleurs qui, pour une raison ou l'autre, laissent leur emploi, perdent la part de la contribution versĂ©e par l'employeur. En consĂ©quence, plus les salaires sont Ă©levĂ©s, plus il y a avantage Ă  bĂ©nĂ©ficier de complĂ©ments sociaux nombreux ; plus la rotation du personnel est forte, moindre est cet avantage.À l'origine, les syndicats s'opposaient aux complĂ©ments sociaux, mais ils en sont venus, Ă  une Ă©poque plus rapprochĂ©e, Ă  se faire les protagonistes de cette forme de compensation. Les donnĂ©es disponibles tendent Ă  dĂ©montrer que les chefs syndicaux favorisent plus les complĂ©ments sociaux que les travailleurs eux-mĂȘmes. Aussi, peut-on s'attendre Ă  ce que l'augmentation du taux de syndicalisation favorise l'augmentation des complĂ©ments sociaux, qui constitueront dans l'avenir une part sans cesse accrue de la rĂ©munĂ©ration globale du travail.Les employeurs peuvent envisager les complĂ©ments sociaux comme une espĂšce d'investissement dans la main-d'oeuvre. Quelques-uns de ces avantages, comme les caisses de retraite non contributoires, visent Ă  la conservation de la main-d'oeuvre. Le travailleur qui bĂ©nĂ©ficie d'un tel avantage hĂ©site Ă  quitter son emploi. Si les avantages sociaux qu'ils accordent Ă  leurs employĂ©s s'avĂšrent plus efficaces que les taux de salaires Ă©levĂ©s pour rĂ©duire le roulement de la main-d'oeuvre et, par consĂ©quent, le coĂ»t du roulement, les employeurs prĂ©fĂ©reront un mode de rĂ©munĂ©ration qui fait une plus large part aux avantages sociaux. De plus, si les exigences de la production requiĂšrent beaucoup de surtemps, les employeurs dĂ©sireux d'accroĂźtre leur marge de profit favoriseront l'accroissement des complĂ©ments sociaux car la prime qu'il leur faut ajouter dans la rĂ©munĂ©ration des heures supplĂ©mentaires se calcule Ă  partir du taux de salaire de base. Aussi, dans ce cas, le rapport avantages sociaux-taux de salaire est directement proportionnel aux coĂ»ts de roulement de personnel et Ă  l'importance des heures supplĂ©mentaires dans le travail de production.Enfin, parce que les mesures de sĂ©curitĂ© sociales Ă©tatiques relatives Ă  la sĂ©curitĂ© du revenu se substituent aux rĂ©gimes d'avantages sociaux privĂ©s, ceux-ci peuvent dans l'avenir tendre Ă  changer de nature et Ă  reprĂ©senter une moindre part de la rĂ©munĂ©ration du travail. Des mesures, tels les rĂ©gimes des rentes des gouvernements du Canada et du QuĂ©bec, l'assurance-hospitalisation et l'assurance-maladie, rendent les avantages sociaux moins nĂ©cessaires, mĂȘme s'ils ne les remplacent pas entiĂšrement.Compte tenu de la disponibilitĂ© de statistiques pertinentes, la vĂ©rification de l'hypothĂšse prĂ©cĂ©dente ne peut ĂȘtre que rudimentaire. Il est possible de voir pour l'annĂ©e 1967 la relation qui existe, d'une part, entre les avantages sociaux (plans de pensions, assurance sur la vie, assurance-maladie et plans intĂ©grĂ©s) et, d'autre part, des facteurs comme les revenus, le degrĂ© de syndicalisation, le roulement de la main-d'oeuvre et la prime de surtemps pour une vingtaine d'industries manufacturiĂšres. Tel qu'il fallait s'y attendre, il y a corrĂ©lation entre les deux sĂ©ries de facteurs. Les revenus, le degrĂ© de syndicalisation et les primes de rendement exercent une influence positive sur les avantages sociaux, tandis que le taux de roulement du personnel exerce une influence nĂ©gative plutĂŽt faible. Ce sont les primes pour les heures supplĂ©mentaires qui influent le plus fortement, ce qui confirme l'opinion selon laquelle les avantages sociaux seraient une tactique des employeurs pour rĂ©duire le coĂ»t de la main-d'oeuvre dans la production. Mais ceci pourrait confirmer une autre hypothĂšse voulant qu'une augmentation de la part des complĂ©ments sociaux dans le coĂ»t total de la rĂ©tribution du travail ait forcĂ© les employeurs Ă  recourir au surtemps au lieu d'assumer les frais dĂ©coulant d'un accroissement de personnel.This paper explores some of the factors determining the relative magnitude of select wage supplements. While the first section provides some insights into the nature and magnitude of all wage supplements in Canadian industries, subsequent sections are limited to the analysis of private employee benefit plans, their determinants and of their determining factors

    Unionism and the Job Attachment of Canadian Workers

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    Cet article prĂ©sente des rĂ©sultats confirmant l'effet «voice», ou la voied'expression offerte par le syndicalisme, sur le comportement de dĂ©fection des travailleurs canadiens. ThĂ©oriquement, les syndicats peuvent influencer le comportement de dĂ©fection non seulement via le modĂšle de monopole syndical, mais aussi grĂące Ă  un mĂ©canisme d'expression des prĂ©fĂ©rences et de rĂ©solution des griefs. Toutes autres choses Ă©gales par ailleurs, les travailleurs bĂ©nĂ©ficiant d'un tel mĂ©canisme institutionnel pour la rĂ©solution des problĂšmes vĂ©cus sur les lieux de travail auraient moins frĂ©quemment recours Ă  la dĂ©fection (option «exit») et maintiendraient plus longtemps leur lien d'emploi avec l'entreprise. Ainsi, une premiĂšre prĂ©diction dĂ©coulant de ce modĂšle est Ă  l'effet que les travailleurs syndiquĂ©s auraient des taux de dĂ©fection au travail plus bas et des liens d'emploi plus longs que ceux de travailleurs non syndiquĂ©s de mĂȘme type, et ce, en tenant compte du contrĂŽle des syndicats sur les salaires. Le support Ă©conomĂ©trique utilisĂ© dans les hypothĂšses de type «exit-voice» est toujours dominant aux États-Unis, mais il n'y a pas eu, Ă  toutes fins pratiques, de support Ă  la vĂ©rification d'hypothĂšses impliquant l'usage de donnĂ©es britanniques. A ce jour, il n'existe toujours pas d'Ă©tude portant sur l'effet des syndicats sur le comportement de dĂ©fection des travailleurs au Canada. La prĂ©sente analyse est basĂ©e sur des donnĂ©es longitudinales colligĂ©es par Statistiques Canada en 1986-1987. L'Ă©chantillon utilisĂ© se limite Ă  25 058 salariĂ©s qui occupaient un emploi en date du 1er janvier 1986. Le comportement de dĂ©fection vis-Ă -vis de ce premier emploi est considĂ©rĂ© en tenant compte des quatre Ă©lĂ©ments suivants: (1) la continuitĂ© du lien d'emploi; (2) la terminaison du lien d'emploi (1986-1987); (3) la dĂ©fection volontaire; (4) les autres formes de dĂ©fection. En moyenne, les travailleurs syndiquĂ©s ont des liens d'emploi plus longs et un taux de dĂ©fection plus bas que les travailleurs non syndiquĂ©s.Les principales variables explicatives renvoient aux statuts des syndicats ainsi qu'aux rĂ©gimes de retraite et d'assurance salaire. La variable dichotomique du statut syndical englobe le mode particulier d'expression collective des syndicats rendu possible par la procĂ©dure de rĂšglement des griefs et la nĂ©gociation collective, alors que les deux variables suivantes servent Ă  Ă©valuer l'impact du contrĂŽle syndical sur les mĂ©canismes compensateurs en cas de dĂ©fection. D'autres variables contrĂŽle incluent la taille de l'entreprise, le type d'industrie et d'occupation, la rĂ©gion ainsi qu'une gamme de caractĂ©ristiques personnelles. Les Ă©quations de rĂ©gression sont Ă©valuĂ©es en fonction de diverses catĂ©gories d'Ăąge et de sexe.En gĂ©nĂ©ral, les statuts syndicaux, les rĂ©gimes de retraite et d'assurance salaire ont tous un effet marquant et positif sur la durĂ©e du lien d'emploi. L'effet du contrĂŽle des salaires est relativement faible une fois comparĂ© Ă  l'effet «voice» des syndicats. Par exemple, un contrĂŽle de 80% des gains salariaux pour l'ensemble des travailleurs reprĂ©sentĂ©s par un syndicat serait nĂ©cessaire pour obtenir le mĂȘme effet sur l'attachement organisationnel que celui obtenu grĂące Ă  l'option «voice». En contraste, l'introduction d'un rĂ©gime de retraite accroĂźtrait l'attachement organisationnel de 2,1 fois plus qu'Ă  l'occasion du changement du statut non syndiquĂ© pour le statut syndiquĂ©. Un rĂ©gime de retraite pour employĂ©s constitue un moyen plus efficace pour assurer l'attachement organisationnel que tout gain salarial ou que l'obtention du statut syndical.Bien que demeurent certaines variations, les rĂ©sultats exposĂ©s cidessus tendent Ă  conserver leur validitĂ© lorsque les donnĂ©es sont ventilĂ©es selon l'Ăąge et le sexe. De la mĂȘme façon, les rĂ©sultats demeurent fondamentalement les mĂȘmes lorsque la variable dĂ©pendante est redĂ©finie comme la durĂ©e du lien d'emploi complĂ©tĂ© (1986-1987). Comme prĂ©vu, le fait d'ajuster les donnĂ©es en fonction de la simultanĂ©itĂ© de la dĂ©termination des salaires et du lien d'emploi accorde aux coefficients estimĂ©s une signification moindre, mais cela ne renverse pas pour autant le rĂ©sultat premier Ă  l'effet que l'option «voice» a un effet positif marquant sur la durĂ©e du lien d'emploi. Les rĂ©sultats dĂ©coulant de l'analyse des dĂ©fections montrent, mĂȘme aprĂšs avoir pris en considĂ©ration les effets de compensation, que les travailleurs syndiquĂ©s ont moins tendance Ă  abandonner leur emploi que leurs vis-Ă -vis non syndiquĂ©s. Les rĂ©gimes de retraite et d'assurance salaire exercent Ă©galement des effets nĂ©gatifs sur la propension Ă  la dĂ©fection, mais les effets sont passablement modestes lorsque comparĂ©s avec ceux rĂ©sultant de l'option «voice». D'autre part, l'importance du facteur «statut syndical» dĂ©rivĂ© de l'analyse des «autres types de dĂ©fection» est non seulement moindre en grandeur, mais s'avĂšre aussi, plus gĂ©nĂ©ralement, non significatif. Ces rĂ©sultats suggĂšrent que l'effet du syndicalisme sur le lien d'emploi tend principalement Ă  rĂ©duire les dĂ©fections volontaires plutĂŽt que les dĂ©fections involontaires.NĂ©anmoins, la relation observĂ©e entre le syndicalisme et le comportement de dĂ©fection peut simplement reflĂ©ter une forme de sĂ©lectivitĂ© dĂ©coulant d'une prĂ©fĂ©rence chez les syndicats vis-Ă -vis de la syndicalisation d'une main-d'oeuvre fonciĂšrement plus stable. Dans cette Ă©tude, le problĂšme du biais induit par la sĂ©lectivitĂ© est Ă©liminĂ© grĂące Ă  un modĂšle d'«effet fixé» qui relie les changements dans la durĂ©e du lien d'emploi (abandonnĂ© volontairement pour un autre emploi) avec les changements dans le statut syndical et un nombre restreint de variables exprimant les diffĂ©rences premiĂšres. ConsidĂ©rant les donnĂ©es traitĂ©es suivant ce modĂšle, l'effet du statut syndical sur le lien d'emploi complĂ©tĂ© en 1986-1987 est approximativement Ă  demi moindre que celui Ă©valuĂ© par les mĂ©thodes de rĂ©gression. Cela suggĂšre que le biais introduit par la sĂ©lectivitĂ© peut ĂȘtre un facteur significatif dans l'estimation des effets du syndicalisme sur le comportement de dĂ©fection. Toutefois, Ă©tant donnĂ© la taille relativement rĂ©duite de l'Ă©chantillon Ă  partir duquel ils furent dĂ©duits, les rĂ©sultats du modĂšle d'«effet fixé» devraient ĂȘtre traitĂ©s avec passablement de rĂ©serves. Mais bien que ces derniers rĂ©sultats soient fiables, ils ne mettent pas en doute le fait que l'option «voice» ait un effet significatif sur l'attachement organisationnel.The analysis in this paper is based on the 1986-87 Labour Market Activity Survey (LMAS) longitudinal data made available by Statistics Canada. It presents evidence of the effect of unionism on job tenure and job separation rates derived from regressions which control for the effects of wages, pension rights, firm size and other factors. Job separations and job tenure provide different perspectives of job attachment in that the former represents decision-making at a single point in time whereas the latter over extended periods. This paper also addresses the questions of bias inherent in selectivity and the simultaneous determination of wages and tenure

    The Relative Earnings of Visible Minorities in Canada: New Evidence from the 1996 Census

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    The Relative Earnings of Visible Minorities in Canada : New Evidence from the 1996 Census

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    Cet essai fournit une preuve additionnelle des imperfections du marchĂ© du travail liĂ©es au statut de minoritĂ© visible au Canada en s’appuyant sur les statistiques du recensement de l996. Bien que l’on dispose d’un corpus substantiel de travaux de recherche sur les gains relatifs des travailleurs appartenant Ă  des minoritĂ©s visibles au Canada (voir Ă  ce sujet les Ă©tudes de Baker et Benjamin 1997 ; Pendakur et Pendakur 1998 ; Hum et Simpson 1999), il n’en demeure pas moins que des mĂ©sententes subsistent au sujet de l’ampleur de l’imperfection du marchĂ© du travail, son origine et sa persistance inter-gĂ©nĂ©rationnelle. La prĂ©sente Ă©tude fait appel Ă  une mĂ©thodologie de ventilation de l’écart salarial pour Ă©valuer la diffĂ©rence des gains relatifs des minoritĂ©s visibles et des minoritĂ©s ethniques particuliĂšres selon leur statut d’immigrant. Elle aborde Ă©galement l’évaluation des gains relatifs des immigrants selon l’ñge au moment de l’immigration. C’est ici donner une portĂ©e plus Ă©tendue et importante aux travaux existants sur les imperfections du marchĂ© du travail Ă  l’endroit des minoritĂ©s visibles, puisque ce groupe de personnes (hommes et femmes) apparaĂźt le plus Ă  risque sur le marchĂ© du travail. Cela nous permet d’approfondir les sources de dĂ©savantages sur le marchĂ© du travail. Plus prĂ©cisĂ©ment, il nous est possible de confirmer l’impact de l’expĂ©rience de travail acquise au Canada et Ă  l’étranger et du degrĂ© de scolaritĂ© sur les gains relatifs des minoritĂ©s visibles. Enfin, nous effectuons une analyse exhaustive en expĂ©rimentant des configurations d’échantillons et des spĂ©cifications de modĂšle diffĂ©rentes.En 1996, l’écart des gains (hebdomadaire moyen) des Blancs versus les minoritĂ©s s’établissait Ă  0,714 pour les immigrants et Ă  0,830 pour ceux nĂ©s au pays ; chez les immigrantes, il Ă©tait de 0,911 et de 0,996 chez celles nĂ©es au pays. Parmi trois minoritĂ©s ethniques Ă©tudiĂ©es, en l’occurrence, les Noirs, les personnes du Sud-Asiatique et les Chinois, l’écart constatĂ© Ă©tait plus bas pour les immigrants Noirs (0,676) et le plus Ă©levĂ© pour les femmes chinoises nĂ©es au pays (1,159).Les Ă©quations logarithmiques des gains qui sous-tendent les ventilations de l’écart de salaire se maintiennent lorsqu’on contrĂŽle les variables suivantes : l’expĂ©rience de travail, la rĂ©gion, la rĂ©gion mĂ©tropolitaine de recensement, l’état marital, la prĂ©sence d’enfants (pour les Ă©quations concernant les femmes), les annĂ©es depuis l’immigration, le statut de travailleur Ă  temps partiel ou Ă  plein temps, la distance entre le lieu de travail et la rĂ©sidence, la mobilitĂ©, l’habiletĂ© Ă  parler des langues, le secteur industriel et l’occupation. Nous n’apportons pas de correction pour le biais de sĂ©lection : la procĂ©dure de Heckman (1979) fournit des Ă©valuations trĂšs instables et la procĂ©dure alternative que suggĂšrent Smith et Welch (1986) dĂ©montre que la sĂ©lection de l’échantillon ne produit probablement pas de biais sĂ©rieux dans la mĂ©thode classique des moindres carrĂ©s pour les estimĂ©s des gains.La ventilation des rĂ©sultats montre que des diffĂ©rences de caractĂ©ristiques associĂ©es Ă  la productivitĂ© expliquent dans le cas des immigrants 60,8 pour cent de l’écart observĂ© en termes de gains sur une Ă©chelle logarithmique, 81,0 pour cent chez les hommes nĂ©s au pays, 73,4 pour cent chez les immigrantes et -65,0 pour cent chez les femmes nĂ©es au pays. Les Ă©carts de gains une fois ajustĂ©s pour les Blancs versus les minoritĂ©s s’établissent Ă  85,7 pour cent pour les immigrants, 95,1 pour cent chez les hommes nĂ©s au pays, 97,1 pour cent pour les immigrantes et 101,1 pour cent pour les femmes nĂ©es au pays. Les Ă©valuations apparaissent relativement stables en dĂ©pit du caractĂšre spĂ©cifique du modĂšle ou des limitations au plan de l’échantillon. Il apparaĂźt donc que le problĂšme des imperfections du marchĂ© du travail se pose avant tout pour les immigrants des minoritĂ©s visibles.Pour analyser plus en profondeur les inconvĂ©nients du marchĂ© du travail vĂ©cus par les immigrants des minoritĂ©s visibles, plus particuliĂšrement les hommes, nous rĂ©partissons les Ă©chantillons d’immigrants en trois catĂ©gories quant Ă  l’ñge : les immigrants qui sont entrĂ©s au pays Ă  l’ñge de 15 ans et moins ; ceux qui avaient entre 15 et 25 ans ; ceux qui avaient 25 ans et plus. L’expĂ©rience de travail et la scolaritĂ© du groupe le plus jeune avaient Ă©tĂ© acquises en grande partie au Canada, alors que la majeure partie de la scolaritĂ© et de l’expĂ©rience de travail avaient Ă©tĂ© acquises dans leur pays d’origine pour le groupe des plus vieux. La ventilation pour les hommes dĂ©montre que les caractĂ©ristiques liĂ©es Ă  la productivitĂ© rendent compte de seulement 51,3 pour cent de l’écart constatĂ© chez les plus vieux, de 59,6 pour cent chez ceux d’ñge moyen, de 88,8 pour cent chez les plus jeunes. Les diffĂ©rentiels des gains ajustĂ©s qui en dĂ©coulent s’établissent Ă  0,819, 0,862 et 0,953 respectivement. Une analyse dĂ©taillĂ©e des structures de gains montre que l’expĂ©rience de travail chez les immigrants plus vieux demeure sous-Ă©valuĂ©e. Chez les plus jeunes rĂ©cemment entrĂ©s, il n’existe pas de preuve Ă  l’effet que la rĂ©munĂ©ration tenant compte de l’expĂ©rience, de la scolaritĂ© et du nombre d’annĂ©es depuis l’entrĂ©e prĂ©sente des diffĂ©rences significatives chez les Blancs et chez les immigrants de sexe masculin. Les donnĂ©es pour les immigrantes sont moins certaines.Notre analyse des groupes des minoritĂ©s ethniques montre des dĂ©ficits au niveau des gains de l’ordre de 20,0 pour cent, de 12,1 pour cent et de 10,9 pour cent chez les Noirs, les Asiatiques du Sud et les Chinois respectivement. Parmi les hommes nĂ©s au pays, des structures d’écart de rĂ©munĂ©ration rĂ©duisent les gains des Noirs et des Chinois de sexe masculin d’un pourcentage qui s’établit Ă  14,0 pour cent et 5,7 pour cent respectivement, mais elles accroissent de 2,0 pour cent les gains relatifs des hommes de l’Asie du Sud. Ces derniers prĂ©sentent des diffĂ©rences surtout au passage des gĂ©nĂ©rations d’immigrants et de personnes nĂ©es au pays. La perte au plan de la rĂ©munĂ©ration attribuable aux structures diffĂ©rentes diminue de 6,0 pour cent chez les Noirs, de 6,4 pour cent chez les Chinois et de 12,9 pour cent chez les personnes du Sud-Asiatique. Les diffĂ©rentiels de rĂ©munĂ©ration sont trĂšs modestes chez les immigrantes du Sud-Asiatique et de Chine et chez les femmes nĂ©es au pays. Les gains relatifs des femmes immigrantes de race noire et de celles nĂ©es au pays sont plus faibles de 8,8 pour cent et de 5,8 pour cent respectivement. Par contre, les femmes chinoises nĂ©es au pays obtiennent une prime de 3,7 pour cent pour des caractĂ©ristiques liĂ©es Ă  leur productivitĂ©.BriĂšvement, bien que nous constations que les minoritĂ©s visibles soient l’un des groupes dĂ©savantagĂ©s sur le marchĂ© du travail au Canada, nos observations mĂ©ritent d’ĂȘtre grandement nuancĂ©es. Les imperfections du marchĂ© du travail sont largement limitĂ©es aux immigrants de sexe masculin. Ceux qui sont le plus affectĂ©s appartiennent au groupe le plus ĂągĂ© au moment de l’immigration. Les dĂ©savantages en termes de rĂ©munĂ©ration des hommes nĂ©s au pays appartenant Ă  une minoritĂ© et des immigrantes ne sont pas seulement modestes, mais ils peuvent ĂȘtre entiĂšrement attribuĂ©s Ă  la prĂ©sence de la minoritĂ© ethnique noire. Il n’y aucune preuve d’un dĂ©savantage au plan de la rĂ©munĂ©ration chez les femmes nĂ©es au pays et appartenant Ă  une minoritĂ©. Les dĂ©savantages apparaissent le plus critique chez les Noirs (immigrants de sexe masculin) indĂ©pendamment de l’ñge de l’immigration et chez les Noirs nĂ©s au pays. Ces observations viennent corroborer celles qu’on retrouve dans plusieurs Ă©tudes antĂ©rieures. Les minoritĂ©s visibles constituent un groupe diversifiĂ©. Les lĂ©gislateurs qui se prĂ©occupent des gains relatifs de ce segment croissant du marchĂ© du travail au Canada devraient tenir compte d’une telle diversitĂ©.This article presents new evidence on the relative earnings of visible minority immigrant and native-born paid workers in Canada using data from the 1996 Census. Our findings show that labour market disadvantages associated with visible minority status are largely confined to immigrant men. The earnings deficits imputed to minority native-born men and immigrant women are fairly modest, and it appears that native-born women are paid a premium. Among immigrant men, labour market disadvantages are apparent primarily among those who were older when they arrived in Canada. There is some evidence that foreign work experience is relatively undervalued, but there is little evidence that immigrants receive lower compensation for foreign-based schooling. Finally, our analysis of individual ethnic minority groups reveals that Black men are most profoundly affected by labour market discrimination: The earnings deficit they must contend with is both significant and inter-generationally persistent.A partir de los datos del Censo 1996, este documento presenta nuevas evidencias sobre los ingresos relativos al interior de los trabajadores asalariados de minorĂ­as visibles comparando los inmigrantes respecto a los asalariados de minorĂ­as visibles nacidos en CanadĂĄ. Nuestros resultados muestran que las desventajas del mercado de trabajo asociadas al estatuto de minorĂ­a visible son en gran parte limitadas a los hombres inmigrantes. El dĂ©ficit de ingreso imputado a las minorĂ­as nativas de sexo masculino y a las mujeres inmigrantes son francamente modestos, y se percibe que las mujeres nativas son mejor remuneradas. Entre los hombres inmigrantes, las desventajas del mercado de trabajo son aparentes principalmente por los trabajadores que son de edad avanzada al momento de llegar en CanadĂĄ. Ciertos indicios indican que la experiencia extranjera es relativamente subvaluada, pero hay poca evidencia que los inmigrantes reciban une compensaciĂłn inferior por la escolaridad extranjera. Finalmente, nuestro anĂĄlisis de los grupos de minorĂ­a Ă©tnica revela que los hombres negros son profundamente mĂĄs afectados por la discriminaciĂłn del mercado de trabajo. El dĂ©ficit de ingresos que ellos deben soportar es significativo y persistente entre generaciones
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