321 research outputs found

    Determinants of Physicians' Decisions to Specialize

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    In this paper, we study specialty physician decisions using several unique data sets which include information on almost all Canadian physicians who practiced in Canada between 1989 and 1998. Unlike previous studies, we use a truly exogenous measure of potential income across general and specialty medicine to estimate the effect of income on physicians' specialty choices. Furthermore, our estimation procedure allows us to purge the income-effect estimates of non-pecuniary specialty attributes which may be correlated with higher paying specialties. Understanding the effect of potential income (and other variables) on choices is necessary if the desired mix across generalists and specialists as well as across specialties is to be achieved. Our results show that physicians respond to differences in income when making their specialty decisions. More specifically, our simulation exercise suggests that provinces could increase the proportion of graduates who select a surgical specialty by increasing the fees they pay to them. Dans cette étude, nous analysons les décisions de spécialisation des médecins à l'aide de données portant sur la presque totalité des médecins canadiens en exercice au Canada entre 1989 et 1998. Contrairement à la plupart des études existantes, nous utilisons une mesure du revenu potentiel des médecins, selon qu'ils soient généralistes ou spécialistes, qui est véritablement exogène afin d'estimer l'effet du revenu sur les choix de spécialisation. De plus, notre procédure d'estimation nous permet de tenir compte des effets non pécuniers liés à certaines spécialités médicales (prestige, recherche scientifique, etc.) qui pourraient être corrélés avec les salaires. Nos résultats montrent que les médecins réagissent de manière significative au revenu potentiel au moment de choisir une spécialité médicale. En particulier, nos simulations révèlent que les provinces seraient en mesure d'accroître la proportion de diplômés en médecine choisissant une spécialité chirurgicale si elles augmentaient les tarifs pour les actes chirurgicaux. Malgré une croissance importante des budgets consacrés au système de santé, on entend toujours parler de listes d'attentes et de pénuries de médecins, qu'ils soient en pratique généraliste ou spécialiste. Par conséquent, mieux comprendre les déterminants des choix de spécialité des médecins est nécessaire si nous voulons, par l'entremise de politiques publiques, influencer ces choix. Certes les choix de spécialité pour les médecins sont des comportements qui peuvent être expliqués par plusieurs facteurs tels qu'institutionnels, individuels et également par la différence de revenu potentiel entre les spécialités. Cette question a fait l'objet de plusieurs études. On peut citer, à titre d'exemple, les travaux de Sloan (1970), Hadley (1975, 1977, 1979), Hay (1980, 1981), Hurley (1991) et Nicholson (2003). En revanche, les résultats de ces travaux sont probablement biaisés en raison de l'utilisation de revenu moyen pour la spécialité comme revenu potentiel pour le médecin lors de son choix de spécialité. Autrement dit, ces travaux considèrent que les médecins sont identiques en termes d'effort, de productivité et du nombre d'heures travaillées. Dans la présente étude, nous cherchons à expliquer le choix de spécialité pour les médecins. Pour ce faire, nous avons considéré des données relatives à la majorité des médecins, et cela pour la période 1989-1998. Comme la rémunération dans le système canadien se fait à l'acte et puisque cette dernière ne varie pas entre les médecins de la même spécialité-province-année, elle représente la mesure idéale du revenu potentiel de la spécialité. Il est à noter que pour certaines spécialités, des avantages en nature peuvent être attribués. De ce fait, le recours au revenu potentiel comme seul déterminant de la spécialisation peut générer des résultats biaisés. Pour palier à ce problème, nous avons développé un modèle à deux-étapes qui nous permet d'inclure et de contrôler des caractéristiques observables et non observables spécifiques au marché des médecins. La principale conclusion que nous tirons de cette analyse est que les médecins tiennent compte de la différence de revenu potentiel lorsqu'ils décident de se spécialiser. Les provinces pourraient donc, par exemple, augmenter le paiement des chirurgiens pour promouvoir cette spécialité.Physician Specialty Choice, Choix de spécialisation des médecins

    Allocution présidentielle, 44e Congrès annuel de la Société Canadienne de Science Économique (SCSE), Québec, le 5 mai 2004 : où en sommes-nous avec les coûts sociaux du transport?

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    Le secteur des transports se caractérise notamment par des écarts significatifs entre les coûts privés et les coûts sociaux. Ces écarts entraînent des distorsions qui sont source d’inefficacités économiques pouvant, en principe, se corriger à l’aide des outils économiques traditionnels que sont la tarification et la taxation. Nous examinons les raisons pouvant expliquer pourquoi on observe très peu de cas de taxation ou de tarification dans le secteur des transports. Nous discutons également de l’efficacité de ces outils et de leur pertinence dans un contexte où l’utilisation de ces outils relève des décideurs publics. Enfin, nous discutons d’avenues alternatives et complémentaires à la tarification et la taxation.Private and social costs are significantly different in the transportation sector. These differences are a source of economic inefficiencies which can be reduced by using two traditional economic tools: pricing and taxation. We explore the reasons that may explain why pricing and taxation are not widely used in the transportation sector. We also discuss the efficiency of these two tools and their relevance given a context where their application is a political matter. Finally, we also discuss alternative and complementary solutions to pricing and taxation

    Living on a Noisy and Dusty Street: Implications for Environmental Evaluation

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    This paper contributes to the literature on the hedonic pricing method in three different ways: i) the experimental context is new and typical of many urban settings, i.e. comparison between the price of houses located on a noisy and dusty street and that of houses located on a quiet and clean street in the same neighborhood; ii) this experimental context allows us, in a sense, to combine for the first time two popular valuation methods (standard hedonic pricing and repeat-sale analysis); and iii) in contrast with previous studies that focused on one aspect of environmental quality, we investigate the impact of two environmental attributes on houses' price, namely noise and air pollution (dust), which have been measured specifically for this study. Our results show that neither of these environmental attributes has an impact on the houses' price. Cette étude propose trois contributions à la littérature s'intéressant à la méthode des prix hédoniques: i) le contexte expérimental est différent des études antérieures puisqu'il utilise un échantillon de transactions sur des propriétés résidentielles d'un même quartier, certaines localisées sur une rue poussiéreuse et bruyante et d'autres sur des rues calmes et propres; ii) ce contexte expérimental permet pour la première fois de combiner deux approches (la méthode des prix hédoniques et l'analyse des ventes répétées); et iii) contrairement aux études précédentes qui ne s'intéressaient qu'à un aspect environnemental, nous considérons l'impact de deux aspects environnementaux, le bruit et la qualité de l'air, ces deux aspects ayant été l'objet de mesures spécifiques pour cette étude. Nos résultats montrent qu'aucun des deux aspects de la qualité de l'environnement n'a d'effet sur le prix des propriétés résidentielles.Housing market, Hedonic pricing, Environment, Environmental evaluation, Marché immobilier, prix nédoniques, environnement, évaluation

    Determinants of Insurers’ Performance in Risk Pooling, Risk Management, and Financial Intermediation Activities

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    Corporate finance theory predicts that firms’ characteristics affect agency costs and hence their efficiency. Cummins et al (2006) have proposed a cost function specification that measures separately insurer efficiency in handling risk pooling, risk management, and financial intermediation functions. We investigate the insurer characteristics that determine these efficiencies. Our empirical results show that mutuals outperform stock insurers in handling the three functions. Independent agents and high capitalization reduce the cost efficiency of risk pooling. Certain characteristics such as being a group of affiliated insurers, handling a higher volume of business in commercial lines, assuming more reinsurance, or investing a higher proportion of assets in bonds, do significantly increase insurers’ efficiency in risk management and financial intermediation.Risk pooling, risk management, financial intermediation, property-liability insurance, efficiency, agency costs.

    Determinants of Insurers' Performance in Risk Pooling, Risk Management, and Financial Intermediation Activities

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    Corporate finance theory predicts that firms' characteristics affect agency costs and hence their efficiency. Cummins et al. (2006) have proposed a cost function specification that measures separately insurer efficiency in handling risk pooling, risk management, and financial intermediation functions. We investigate the insurer characteristics that determine these efficiencies. Our empirical results show that mutuals outperform stock insurers in handling the three functions. Independent agents and high capitalization reduce the cost efficiency of risk pooling. Certain characteristics such as being a group of affiliated insurers, handling a higher volume of business in commercial lines, assuming more reinsurance or investing a higher proporotion of assets in bonds, do significantly increase insurers' efficiency in risk management and financial intermediation.Risk pooling, risk management, financial intermediation, property-liability insurance, efficiency, agency costs

    Testing Optimal Punishment Mechanisms Under Price Regulation: the Case of the Retail Market for Gasoline

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    We analyse the effects of a price floor on price wars in the retail market for gasoline. Our theoretical model assumes a Bertrand oligopoly supergame in which firms initially collude by charging the monopolistic price. Once firms detect a deviation from this strategy, they switch to a lower price for a punishment phase (a "price war" before returning to collusive prices. In 1996, the introduction of a price floor regulation in the Quebec retail market for gasoline serves as a natural experiment with which to test our model. We use a Markov Switching Model with two latent states to simultaneously identify the periods of price-collusion/price-war and estimate the parameters characterizing each state. Results show that the introduction of the price floor reduces the intensity of price wars but raises their expected duration. Nous analysons les effets de la présence d'un prix plancher dans le marché de la vente au détail de l'essence. D'un point de vue théorique, nous supposons un modèle à la Bertrand où au départ les firmes font implicitement collusion en demandant le prix de monopole. Lorsqu'une firme dévie de cette stratégie, les firmes concurrentes modifient également leur stratégie en punissant la firme déviante par des prix plus bas (guerre de prix) avant de retourner au prix de collusion. L'introduction d'une réglementation de type prix plancher dans le marché de la vente au détail de l'essence au Québec en 1996 procure une expérience naturelle pour tester le modèle théorique. Nous utilisons un modèle de type «Markov Switching» avec deux états latents afin d'identifier simultanément les périodes de prix collusifs et de guerres de prix et d'estimer les paramètres caractérisant chacun de ces états. Les résultats montrent que l'introduction d'un prix plancher réduit l'intensité des guerres de prix mais accroît leur durée anticipée.price regulation, oligopoly supergame, Markov switching model, gasoline prices, réglementation des prix, jeu à la Bertrand, modèle de Markov, prix de l'essence

    Testing Optimal Punishment Mechanisms under Price Regulation: the Case of the Retail Market for Gasoline

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    We analyse the effects of a price floor on price wars (or deep price cuts) in the retail market for gasoline. Bertrand supergame oligopoly models predict that price wars should last longer in the presence of price floors. In 1996, the introduction of a price floor in the Quebec retail market for gasoline serves as a natural experiment with which to test this prediction. We use a Markov Switching Model with two latent states to simultaneously identify the periods of price-collusion/price-war and estimate the parameters characterizing each state. Results support the prediction that price floors reduce the intensity of price wars but increase their expected duration.price regulation, oligopoly supergame, Markov switching model, gasoline

    Taxpayers' Response to Tax Rate Changes: A Canadian Panel Study

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    Taxpayers may respond to changes in income tax rates in several manners. One way to classify them is to distinguish between behavioural changes (changes in labour supply, changes in the weights of the different types of labour income, changes in saving behaviour, etc.) and income reporting changes (timing, evasion, ...). Consequently, there might not be a perfectly proportional relationship between tax rate changes and tax revenues. This paper presents a methodology for the estimation of 1)income and 2)number of taxpayer elasticities with respect to marginal income tax rates. The model considers shares of total income and number of taxpayer for three income classes: medium (50,00050,000-100,000), high (100,000100,000-150,000) and highest (150,000andmore)forapanelofCanadianprovincesoverthe19721996periodandforthreesubperiods(19721976,19771987,19881996).Theresultsshowsignificantresponsestotaxratechangesfromtaxpayersinthehighandhighestincomeclassesattheendoftheperiodunderstudy(19881996).Resultsobtainedfromthenumberoftaxpayersharemodelalsoindicatethatasignificantpartoftheresponseoftaxpayerstotaxratechangesisexplainedbytaxpayersmovingtolowerincomeclasses.Lescontribuablessontenmesuredereˊagirauxchangementsdanslestauxmarginauxdimpo^tsurlerevenudediversesmanieˋres.Cesreˊactionssontdedeuxordres:changementdecomportement(offredetravail,typesderevenu,eˊpargne,etc.)ouchangementdanslamanieˋrededeˊclarerlesrevenus(report,eˊvasionfiscale,etc.).Parconseˊquent,ilestpossiblequunchangementdanslestauxdimpo^tentraı^neunchangementnonproportionneldelimpo^tpayeˊ.Cetteeˊtudeproposeunemeˊthodologiepermettantlestimationdeseˊlasticiteˊsdurevenuetdunombredecontribuablesparrapportauxtauxdimpo^t.Troisclassesderevenussontretenuespourlanalyse:revenusmoyens(50000150,000 and more) for a panel of Canadian provinces over the 1972-1996 period and for three sub-periods (1972-1976, 1977-1987, 1988-1996). The results show significant responses to tax rate changes from taxpayers in the high and highest income classes at the end of the period under study (1988-1996). Results obtained from the number of taxpayer share model also indicate that a significant part of the response of taxpayers to tax rate changes is explained by taxpayers moving to lower income classes. Les contribuables sont en mesure de réagir aux changements dans les taux marginaux d'impôt sur le revenu de diverses manières. Ces réactions sont de deux ordres : changement de comportement (offre de travail, types de revenu, épargne, etc.) ou changement dans la manière de déclarer les revenus (report, évasion fiscale, etc.). Par conséquent, il est possible qu'un changement dans les taux d'impôt entraîne un changement non-proportionnel de l'impôt payé. Cette étude propose une méthodologie permettant l'estimation des élasticités du revenu et du nombre de contribuables par rapport aux taux d'impôt. Trois classes de revenus sont retenues pour l'analyse : revenus moyens (50 000 - 100 000 ),revenuseˊleveˊs(100000), revenus élevés (100 000 - 150 000 )etrevenustreˋseˊleveˊs(150000) et revenus très élevés (150 000 et plus). La méthodologie proposée est appliquée à un panel de données provinciales au Canada au cours de la période 1972-1996. Des résultats spécifiques sont présentés pour trois sous-périodes (1972-1976, 1977-1987 et 1988-1996). Ces sous-périodes correspondent aux différents régimes fiscaux qu'a connus le Canada entre 1972 et 1996. Les résultats indiquent des réactions significatives des contribuables à revenus élevés et très élevés durant la période 1988-1996. Les résultats obtenus du modèle portant sur le nombre de contribuables indiquent également qu'une part importante de la réaction s'explique par la migration des contribuables entre les classes de revenu.Tax rates, income elasticity, panel data, Taux d'impôt, impôt sur le revenu, données de panel
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