23 research outputs found

    Antiquité tardive en région Centre-Val de Loire (AnTaRec)

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    Marie-Pierre Chambon, Laurent Fournier et Édith Rivoire (Inrap), porte sur l’étude de l’Antiquité tardive en région Centre. La fourchette chronologique retenue est large puisqu’elle couvre la période allant de la seconde moitié du iiie s. apr. J.-C. à la première moitié du vie s. apr. J.-C. La zone géographique étudiée est la région Centre-Val de Loire dans ses limites administratives actuelles. L’objectif de ce PCR est de regrouper l’ensemble des chercheurs intéressés par cette période quel ..

    Orbais-l’Abbaye (Marne). Abbaye bénédictine Saint-Pierre d’Orbais

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    Un diagnostic archéologique a été réalisé sur le site de l’ancienne abbatiale bénédictine Saint-Pierre d’Orbais. Il se trouve au centre du village d’Orbais, dans la Brie des étangs au sud-ouest de la Marne, à environ 25 km au SO d’Épernay. La tradition écrite fait remonter la fondation de l’abbaye au viie s. mais son existence n’est clairement attestée qu’aux xiie et xiiie s. par la présence d’éléments architecturaux du chevet et de la dernière travée de nef avec ses bas-côtés encore en éléva..

    Saint-Florent-sur-Cher (Cher). La Terre des Brosses

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    Sur un versant peu pentu de la vallée du Cher, dans un petit vallon sec orienté N-S, un établissement rural domestique et agricole du vie s. a été mis au jour. Il rassemble bâtiment maçonné, édifice à architecture mixte, clôture, fosses d’extraction, structures de stockage et foyers sur une superficie environnant 350 m². D’une emprise de 60 m², le bâtiment 1 présente des vestiges de sol et de partitions internes. Au NO, un espace extérieur s’étend sur 150 m². Il est caractérisé par la présenc..

    Cher, Chezal-Benoît, « Rue de l’Église », Rapport d’opération de diagnostic archéologique. Inrap Centre, SRA, 2013.

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    Deux diagnostics ont été prescrits par le SRA dans la commune de Chezal-Benoît (Cher), en préalable d'une part, à la rénovation des réseaux actuels en lien avec l'hôpital psychiatrique, et d'autre part, à la construction d'une nouvelle station d'épuration. Le diagnostic archéologique réalisé a mis en évidence la présence d'un site riche en vestiges médiévaux et modernes très altérés par les constructions récentes mais préservés au moins sur la portion occidentale du parking actuel, à deux mètres au nord de l'église Saint-Pierre. Leur état de conservation est relativement bon. La période 1 nous informe sur l'aménagement de l'abbatiale Saint-Pierre et la gestion de son cimetière qui évolue au moins en deux temps. À 10 m plus à l'est, l'ouverture du sondage SD 2 a permis de préciser l'impact des aménagements récents sur les vestiges de l'abbaye. Ils sont totalement détruits sur au moins 2,20 m de profondeur. Il est difficile, à l'heure actuelle, de mesurer l'impact de ces destructions sur l'emprise de la parcelle et tout particulièrement, sur l'emprise de la rénovation des réseaux d'évacuation des eaux pluviales de l'hôpital prévue par le futur projet d'aménagement. Le diagnostic réalisé à la station d'épuration, "rue de l'Église" est situé en contrebas de l'édifice religieux sur des terres qui appartiennent au domaine abbatial durant les époques médiévale et moderne. Les tranchées et les sondages réalisés dans ces parcelles se sont avérés vierges de constructions anciennes . Leur situation, pentue et en bordure de la rivière dénommée "Le Nouzet ", a favorisé l'installation depuis le XIXe siècle de système d'évacuation des eaux pluviales (période 2)

    Aube, Ville-sous-la-Ferté, « Abbaye de Clairvaux », Rapport d’opération de diagnostic archéologique. Inrap Grand-est-Nord, SRA, 2013.

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    Les vestiges du bâtiment 1 (sondage 6) se trouvent à l’emplacement d’un ensemble de constructions qui figurent sur le plan de dom Miley (1708, Clairvaux I, période 1), mais compte tenu de la vision très partielle que nous en avons, on ne peut pas déterminer avec précision sa position. Quant à sa chronologie, elle reste large (XIVe-XVIe siècle). Le bâtiment 2 se situe au niveau d’un ensemble de constructions qui figurent également sur le plan de dom Miley. La présence de mobilier datant dans les séquences de construction et d’occupation du bâtiment 2 nous oriente vers une datation moderne (XVIe-XVIIe siècles), mais ces indices restent très ténus. Seule une partie des élévations du bâtiment 1 et du bâtiment 2 ont été reconnues à une altitude NGF moyenne de 193 m, soit à 0,30 m de profondeur par rapport à la surface actuelle. L’épaisseur conservée atteint au minimum 1 m. Une investigation archéologique plus approfondies dans les secteurs des sondages 6 et 12 permettraient de caractériser précisément l’organisation spatiale des constructions et leur évolution chronologique. Un dépouillement des sources écrites permettrait de comparer les données. D’autres éléments d’informations concernant Clairvaux II ont pu être recueillis. Un fossé mis au jour au nord-ouest de l’emprise (sondage 8) pourrait correspondre aux restes d’un système d’évacuation des eaux pluviales en lien avec l’axe de circulation de direction sud-ouest/nord-est qui desservait l’entrée de l’abbaye de Clairvaux II au nord du site. Des espaces extérieurs dont certains correspondent à des jardins et à des espaces de mises en culture se trouvent à proximité des bâtiments des frères convers et vers l’entrée de l’abbaye (sondages 13, 14, 15 et 16). Les bâtiments 1 et 2 sont récupérés, au moins en partie, très certainement pour la construction du grand cloître durant Clairvaux III (1708-1792, période 1). Des espaces désormais en aire ouverte sont alors aménagés. Des structures en lien avec les aménagements pénitentiaires ont été retrouvées (1808-1971, période 2). Il s’agit principalement des murs séparatifs qui figurent sur le plan de la maison d’arrêt de Clairvaux de 1821 (sondages 6, 9 et 10). De plus, la fondation du mur supportant la retombée des voûtes des tribunes construites lors de la transformation de l’ancien réfectoire en chapelle en 1814 a été mise au jour, de même que des aménagements antérieurs à la reconstruction du réfectoire en chapelle-réfectoire à partir de 1814. Les aménagements les plus récents correspondent à des réseaux et à des aménagements d’espaces extérieurs récents

    Un espace religieux médiéval aux portes de la ville : Loiret, 2ème ligne de tramway de l'agglomération orléanaise, Orléans, Place de l'Etape : rapport de fouilles, Pantin : Inrap CIF, 2011.

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    La fouille de la place de l’Etape à Orléans a révélé 8 phases d’occupation depuis l’Antiquité jusqu’au XIXème siècle : quartier d’habitat et voirie en limite d’enceinte, sépultures liées à une chapelle ou une église puis urbanisation due à la construction d’un faubourg, enfin destruction de ce quartier au profit d’un fossé de défense avant le siège de 1428-1429. L’espace étudié n’a été inséré dans le maillage urbain qu’au milieu du XVIème siècle. Le quartier est alors reconstruit en suivant le nouveau schéma urbain de la ville d’Orléans. Une place est aménagée, actuelle place de l’Etape, autour de laquelle les constructions vont se repartir. Les grands projets d’urbanisme du milieu du XIXème entrainent le nivellement de la place qui reçoit alors, son pavage

    Mardié, « L’Etang », (Loiret, Centre). Rapport d’opération de diagnostic archéologique. Inrap Centre, SRA, 2012.

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    Le diagnostic est situé à 1500 m au nord-est du centre ville de Mardié. Cette intervention est la première opération archéologique préventive réalisée dans la commune de Mardié. Elle se trouve dans un secteur où des indices de sites protohistoriques, antiques et médiévaux ont été répertoriés. En outre, le projet d'exploitation est situé dans le Val de Loire, sur une terrasse alluviale d'environ 6 m d'épaisseur propice à la conservation de vestiges préhistoriques.. Au total, 842 tranchées ont été réalisées en quinconce. Des contraintes d'accessibilités ont été rencontrées. D'une part toutes les tranchées ont été ouvertes en tenant compte de la présence d'un système de drainage intensif. D'autre part, la portion nord-ouest de la zone 4 à proximité immédiate de l'étang était inondée au moment du décapage mécanique. Le sol dans cette partie de l'emprise est très imperméable et son aspect marécageux nous a contraints à ne pas intervenir. Les tranchées représentent donc, avec les fenêtres, une superficie ouverte de 42630 m² soit un peu plus de 8,33 % de la surface disponible.Les alluvions se mettent en place sur le substrat des argiles du Burgalien durant le Pléistocène moyen/ Mindel. Au Pléistocène moyen à récent, des phases de gel et de dégel se succèdent et sont responsables de phénomènes cryogènes et d'incisions (période O). Les indices d'occupations préhistoriques sont représentés par des vestiges d'industrie lithique du Paléolithique ancien ou moyen répartis de manière très lâche sur le site dans des dépôts sablo-graveleux remaniés. Par ailleurs, des silex sont présents d'une façon très diffuse dans les dépôts superficiels. II s'agit certainement d'objets abandonnés au plus tôt au Tardiglaciaire (période 1). La densité des vestiges attribuables à la Protohistoire est très faible (période 2). L'ensemble 1 de la zone 6 est datable de l'âge du Bronze/ âge du Fer, à l'exclusion de La Tène finale. Sa fonction reste pour l'heure inconnue. Par ailleurs, les éléments céramiques de La Tène finale découverts en position résiduelle dans les comblements des établissements gallo-romains incitent à penser qu'une occupation devait se trouver sur l'emprise de l'opération ou bien en périphérie. Les établissements ruraux du Haut-Empire sont les mieux documentés (période 3). Les occupations des ensembles 2 à 5 sont les plus denses. II s'agit très probablement d'établissements à vocation agricole. Quant aux ensembles antiques 7,8,9 et 10 et aux fossés, leur vision reste très diffuse et fragmentée; cela est dû d'une part, à la lisibilité médiocre du terrain, la texture des remblais dans les comblements ne se différenciant pas de celle du substrat, et d'autre part, aux circonstances de l’intervention, les tranchées étant en partie inondées. Ces vestiges constituent néanmoins des indices de répartition spatiale. Le terrain est assez peu praticable en période pluviale, c'est peut-être la raison pour laquelle aucun vestige des périodes médiévale et moderne n'a été appréhendé. La ferme de l’étang est connue au XIXe s, mais aucune trace d'activité agricole n'a été découverte pour cette période (période 4). Par contre, dès les années 1970 se met en place un nouveau système de drainage intensif sur toute l'emprise (période 5)
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