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    Surveillance des décès aux Cliniques Universitaires de Kinshasa (RDC) : la COVID-19 a-t-elle entraîné une surmortalité ? Monitoring of deaths at the Kinshasa University Hospital: has COVID-19 resulted in increase of mortality?

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    Context and objectives. The extent of COVID-19 impact on overall in-hospital mortality is controversial. The objectives of the study were to compare the number of deaths in the first semesters of 2018, 2019 and 2020; determine the proportion of COVID-19 cases and identify the factors associated with COVID-19 among the deaths recorded at the morgue of the Kinshasa University Hospital (KUH). Methods. We collected death certificates registered at the KUH morgue. The diagnosis of COVID-19 was confirmed using RT-PCR in all suspected subjects (from March 2020), including those who have arrived dead. Pearson’s khi-square, Student’s t-test, and logistic regression were used as statistical tests. Results. The number of deaths recorded in the first semester of 2019 (868 cases) was higher than in 2020 (768 cases) and 2018 (744 cases). In 2020, 45 deaths related to COVID-19 (6.0%) were reported. The risk of COVID-19 depended on the period (month of June 2020, OR: 5.69; p = 0.002), sex (female, 0R: 0.42; p = 0.024) and age (one additional year of age, OR: 1.02; p = 0.009). Conclusion: COVID-19 did not lead to excess intra-hospital mortality in the first semester of 2020. The proportion of the disease among deceased patients was more marked in June 2020 and the risk increased with age, especially in men. Contexte et objectifs. L’ampleur de la COVID-19 sur la mortalitĂ© intra-hospitalière globale suscite des controverses. Les objectifs de l’étude Ă©taient de comparer le nombre de dĂ©cès lors des premiers semestres de 2018, 2019 et 2020 ; dĂ©terminer la proportion des cas de COVID-19 et identifier les facteurs associĂ©s Ă  la COVID-19 parmi les dĂ©cès enregistrĂ©s Ă  la morgue des Cliniques Universitaires de Kinshasa (CUK). MĂ©thodes. Nous avons colligĂ© les certificats des dĂ©cès enregistrĂ©s Ă  la morgue des CUK. La COVID-19 a Ă©tĂ© recherchĂ©e par la RT-PCR chez tous les sujets suspects y compris les arrivĂ©s morts (Ă  partir de mars 2020). Le Khi carrĂ© de Pearson, le test t de Student et la rĂ©gression logistique ont Ă©tĂ© utilisĂ©s comme tests statistiques. RĂ©sultats. Le nombre de dĂ©cès enregistrĂ©s au premier semestre 2019 (868 cas) Ă©tait plus Ă©levĂ© qu’en 2020 (768 cas) et 2018 (744 cas). En 2020, on a rapportĂ© 45 dĂ©cès liĂ©s Ă  la COVID-19 (6,0 %). Le risque d’avoir la COVID-19 dĂ©pendait de la pĂ©riode (mois de juin 2020, OR : 5,69 ; p = 0,002), du sexe (femme, 0R : 0,42 ; p = 0,024) et de l’âge (une annĂ©e d’âge supplĂ©mentaire, OR : 1,02 ; p = 0,009). Conclusion. La COVID-19 n’a pas entraĂ®nĂ© de surmortalitĂ© intra-hospitalière au premier semestre de l’annĂ©e 2020. La proportion de la maladie parmi les patients dĂ©cĂ©dĂ©s Ă©tait plus marquĂ©e au mois de juin 2020 et le risque augmentait avec l’âge, particulièrement chez les hommes

    Prévalence et déterminants de la microalbuminurie et de la macroalbuminurie chez les enfants et jeunes adultes diabétiques de type 1 à Kinshasa

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    Objectifs. — De´terminer la prévalence et les déterminants de la microalbuminurie et de la macroalbuminurie chez les patients diabétiques de type 1, congolais, âgés de moins de 30 ans. Méthodes. — Etude transversale (juin et juillet 2008) dans le centre de santé Boyambi à Kinshasa, République Démocratique du Congo. L’hémoglobine glyquée (HbA1c) et l’excrétion urinaire d’albumine (EUA) ont été dosées par méthode immunoenzymatique. Les déterminants d’une EUA pathologique ont été recherchés par régression logistique. Résultats. — Cent quatre-vingt-un enfants et jeunes adultes diabétiques de type l (61,3 % de sexe féminin) ont été inclus dans l’étude. Ils étaient âgés de 19,1 ±5,8 ans pour une durée de diabète de 57,6 ± 45,1 mois. L’HbA1c e´tait supérieure à 10 % chez 88 %, entre 7 et 10 % chez 4 % et inférieure à 7 % chez 8 %. Les fréquences respectives de la microalbuminurie et de la macroalbuminurie étaient de 21,9 et 7,3 %. La durée de diabète supérieure à cinq ans (OR : 4,1 ; IC 95 % : 1,9—8,4), l’âge supérieur à 18 ans (OR : 2,9 ; IC 95 % : 1,3—6,2) et l’HbA1c supérieure à 10 % (OR : 2,6 ; IC 95 % : 1,1—6,4) étaient les déterminants indépendants d’une EUA pathologique. Conclusion. — La microalbuminurie et même la macroalbuminurie sont très fréquentes chez les diabétiques de type 1, congolais, d’âge inférieur ou égal à 30 ans, en particulier après l’âge de 18 ans et cinq ans de durée de diabète. L’amélioration du contrôle du diabète et le traitement de la microalbuminurie s’avèrent indispensables pour prévenir l’insuffisance rénale chez les enfants et jeunes adultes diabétiques de type 1 en République Démocratique du Cong

    Prevalence and determinants of Hepatitis C Virus Infection and Genotypes in Chronic Hemodialysis Patients in Kinshasa: Prévalence et déterminants de l’infection par le virus de l’hépatite C et génotypes chez les hémodialysés chroniques, à Kinshasa

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    Contexte et Objectifs. Le nombre des patients hémodialisés en Afrique subsaharienne en constante augmentation ; justifiant de ce fait une meilleure prise en charge de ces patients. La présente étude détermine la prévalence de l’infection par le virus de l’hépatite C en en determinant les génotypes ainsi que les facteurs y associés dans ce groupe de patients. Méthodes. 127 patients hémodialisés chroniques ont subis des tests sérologiques à la recherche des anticorps anti-VHC dans plusieurs centres de Kinshasa de février à juin 2018. Le génotype viral a été déterminé par la RT-PCR. Résultats. La fréquence des anticorps anti-VHC a varié de 0 à 52,9 % dans ce groupe. Les génotypes le plus fréquents ont été le 4 (18/22) et le 2 (2/22) ; étant sumultanément rétrouvé chez un patient, et indéterminé chez un autre sujet. Avoir reçu au moins 4 transfusions [7,21 (1,09-10,61; p=0.040)], ne pas être sous EPO [5,81(1,47-12,96); p=0.012)], être en hémodialyse depuis au moins 14 mois [3,63(1,60-5,05); p=0.035)] et être dialysé dans un centre surchargé [2,06 (0,83-5,86); p=0.073)] étaient associés à un risque plus élevé d’infection par le VHC. Conclusion. Ses principaux déterminants sont : le nombre des transfusions sanguines et la durée d'HD ; d’où la nécessité de réduire les transfusions sanguines chez les sujets dialysés par l'administration d'EPO, étant donné le coût prohibitif du traitement contre le VHC dans notre contexte. Context and objective. The steady increase in the number of chronic hemodialysis patients in sub-Saharan Africa (SSA) calls for improved management of those patients. The present study aimed to determine the frequency of hepatitis C virus (HCV) infection, the prevalent genotypes, and the risk factors associated with HCV in hemodialysis patients in Kinshasa (DR Congo). Methods. A cross-sectional study was conducted from February to June 2018 in all hemodialysis centers in Kinshasa. Blood samples were collected from 127 chronic hemodialysis patients and tested for the presence of antibodies against HCV. The HCV genotype was identified by real-time polymerase chain reaction (RT- PCR). Results. Twenty-two (17.3 %) patients were positive for anti-HCV antibodies, ranging from 0 % to 52.9 % in different centers. Genotype 4 was detected in 18/22 (81.8 %), followed by genotype 2 in 2/22 (9.1%), and both genotypes 2 and 4 in one patient (4.5%). One patient had an undetermined genotype (4.5 %). Having received at least 4 transfusions [7,21 (1,09-10,61); p=0.040)], not being under EPO treatment [5,81(1,47-12,96); p=0.012)], being on hemodialysis for at least 14 months [3,63(1,60-5,05); p=0.035)]and being dialyzed in an overloaded center [2,06(0,83-5,86); p=0.073)] were associated with a greater risk of HCV infection. Conclusion. This high HCV prevalence (17.3 %) represents a substantial health burden in HD patients from Kinshasa, DR Congo. It is largely driven by the number of blood transfusions, the duration time in hemodialysis. Observations from the present study underscore the need of reducing the number of blood transfusions in people on dialysis through the administration of erythropoietin, given the unaffordable cost of HCV therapy for most individuals in DR Congo
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