12 research outputs found

    La dialyse péritonéale chez les patients de moins de vingt ans: expérience d’un centre hospitalier universitaire marocain

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    Introduction: La dialyse péritonéale (DP) est une méthode d'épuration extra-rénale qui offre plusieurs avantages chez l'enfant et l'adolescent. Le but de cette étude est de rapporter notre expérience de DP chez des patients jeunes âgés de moins de vingt ans, et soulever l'intérêt et les avantages de cette technique chez cette catégorie de patients. Méthodes: Il s'agit d'une étude rétrospective incluant tous les dialysés péritonéaux âgés de moins de vingt ans au début du traitement par DP. Les paramètres de DP ainsi que les données cliniques et biologiques ont été recueillit et analysés. Résultats: Parmi 41 dialysés péritonéaux dans notre centre, huit sont des enfants et adolescents. L'âge moyen de nos patients est 16,1 ± 2,6. Le sexe ratio M/F est égal à 1,6. 37,5% de nos patients ont une activité professionnelle et 62,5% ont une activité scolaire. Ils ont tous gardé leur activité toute la durée du traitement par DP. A l'initiation de la DP, 62,5% étaient hypertendus alors qu'actuellement 25% seulement sont hypertendus et aucun patient ne présente de signes cliniques de surcharge. Le maintien de la fonction rénale et résiduelle (FRR) et une amélioration de l'anémie a été noté chez nos patients. Conclusion: Notre expérience de DP chez l'enfant et l'adolescent est globalement satisfaisante. La DP a procuré plusieurs avantages dont le maintien d'une FRR, l'équilibre hydro-électrolytique, ainsi qu'une vie sociale éducative pour l'enfant et un maximum d'indépendance chez l'adolescent. Cette technique doit donc être encouragée surtout chez cette catégorie de patients.Pan African Medical Journal 2012; 12:4

    Péritonites infectieuses en dialyse péritonéale continue ambulatoire au CHU de Rabat: profil bactériologique sur trois ans

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    Introduction: La péritonite infectieuse (PI) est une des complications les plus sévères et les plus fréquentes de la dialyse péritonéale (DP). But: Déterminer le taux des PI et les germes en causes, et évaluer l’efficacité des protocoles thérapeutiques entrepris chez les patients traités par DP au CHU de Rabat. Méthodes: Etude rétrospective effectuée en Septembre 2009 chez tous les patients traités par DP continue ambulatoire (DPCA) au CHU de Rabat depuis l'ouverture de l'unité de DP en Juillet 2006. Ont été inclus dans cette étude, tous les patients ayant fait une péritonite. Pour tous nos patients, nous avons relevé les données cliniques, biologiques et bactériologiques. Nous avons également recherché les causes des péritonites, le délai de survenue par rapport au début de la dialyse, et la durée moyenne de formation des patients. Résultats: Au cours de la période de l’étude, 28 épisodes de PI sont survenus chez 19 patients dont la moyenne d’âge est de 46±16 (19-78) ans, avec une prédominance masculine (12 hommes/ 7 femmes). Le taux des PI dans notre unité de DP est de 21.07 mois-patients calculé par le RDPLF. Leur délai de survenue par rapport au début de la dialyse au centre est de 7.9 ±8 (1-29) mois. Lors de ces PI, les bactéries à Gram négatif (BGN) ont été retrouvées dans 55 % des cas, contre uniquement 45 % pour les Gram positifs. Conclusion: La PI est une complication grave et redoutable de la DP. Le taux de PI dans notre centre de DPCA est de 21m-p ce qui correspond au taux acceptable définie par les sociétés internationales. Les germes les plus responsables des PI dans notre centre sont les BGN et la contamination semble être manu-portée se faisant essentiellement à partir de la flore environnementale et cutanée

    L’érythrocytose après transplantation rénale: étude rétrospective à propos de 11 receveurs

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    INTRODUCTION L'érythrocytose après transplantation rénale (ETR) survient chez 5 à 20 % des transplantés rénaux. Le but de notre travail est de déterminer la prévalence de l'érythrocytose chez les transplantés rénaux et de connaître les facteurs de risque d'apparition de cette érythrocytose et son impact sur la fonction rénale. METHODES Notre étude est rétrospective portant sur 74 transplantés rénaux. Nous avons distingué 2 groupes de patients selon la présence ou non de l'érythrocytose, celle-ci étant définie par un taux d'hématocrite supérieur à 51% selon les recommandations de Kidney Disease Improving Global Outcomes (KDIGO). RESULTATS L'érythrocytose est retrouvée chez 11 patients, soit une prévalence estimée à 14,8%. On note une nette prédominance masculine (63,6% vs 36,4%). L'âge moyen de nos patients était de 40 ± 11 ans pour le Groupe1 vs 36 ± 13 ans pour le Groupe 2. La durée de transplantation rénale était de 42 ± 33 mois pour le groupe1 vs 36±26 mois pour le groupe2. Le délai d'apparition de l'érythrocytose par rapport à la transplantation rénale est de 9±7 mois. Aucun facteur de risque n'a été retrouvé dans notre série. Quatre patients ont nécessité des saignées et 9 ont été traités par un inhibiteur de l'enzyme de conversion. La rémission a été notée chez tous les patients. On n'a pas noté de complication thrombo-embolique. CONCLUSION L'érythrocytose après transplantation rénale reste une complication, le plus souvent, bénigne. Le traitement est basé sur les saignées mais surtout les inhibiteurs de l'enzyme de conversion

    Une spondylodiscite tuberculeuse chez une transplantée rénale compliquée d’une mycosesystémique

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    En transplantation, les complications infectieuses sont fréquentes et de diagnostic souvent délicat. Elles  peuvent coexister chez le transplanté rénal rendant leur diagnostic encore plus difficile. Le but de ce cas clinique est de discuter les difficultés diagnostiques et de surveillance de deux types de pathologies assez fréquentes chez le transplanté rénal, qui sont la tuberculose et la mycose, à travers l’observation clinique  d’une patiente de 24 ans transplantée rénale qui présente une spondylodiscite tuberculeuse et qui développe secondairement une septicémie à Candida non albicans à point de départ urinaire dont le seul point d’appel est la fièvre post opératoire.Key words: Transplantation rénale, spondylodiscite tuberculeuse, mycose systémique, Fluconazol

    Pregnancy after renal transplantation: Effects on mother, child, and renal graft function

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    The aim of this study was to report our experience of pregnancy in renal transplant (RT) patients and its medium and long-term effects on the renal graft as well as the maternal fetal complications. We studied 21 pregnancies in 12 RT patients with mean age of 29.9 ± 5.3 years. The mean duration of RT to 1 st pregnancy was 42 (21-68.5) months and the median follow-up period was 112.5 (138-165) months. The pregnancy was planned in 28.6% of the cases. At the time of the diagnosis of the pregnancy, all the patients were maintained on corticosteroids and cyclosporine, 14.3% of the patients were on mycophenolate mofetil, and 71.4% of the patients were on azathioprine. The high blood pressure was present before the pregnancy in 33.3% of the patients. During pregnancy, proteinuria appeared in 20% of the cases, urinary tract infection in 33.3%, and preeclampsia in 5%. Anemia was present in all the patients during pregnancy. The doses of cyclosporine were increased during pregnancy. The mean term of delivery was 37 ± 2 weeks. Premature delivery was observed in 19% of the cases, fetal death in utero in 10%, and abortion in 15%. The number of living children was 16, with a mean birth weight of 3014 ± 515 g; the weight was lower than 2500 g in three (15%) cases. In the long-term follow-up, we noticed two cases of acute rejection related to patients′ noncompliance, and four cases of chronic allograft nephropathy, without a switch to dialysis. We conclude that pregnancy in RT patients requires multidisciplinary care because of the increased risks of maternal and fetal complications. Each pregnancy needs to be planned; all parameters have to be studied and evaluated in order to allow for optimization of outcome and minimization of complications

    Viral hepatitis C and B among dialysis patients at the Rabat University Hospital: Prevalence and risk factors

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    The aim of this study is to investigate the prevalence of hepatitis C virus (HCV) and hepatitis B virus (HBV) in maintenance hemodialysis (HD) and continuous ambulatory peritoneal dialysis patients at the Rabat University Hospital and to identify the major risk factors for transmission. A retrospective study was performed in 67 chronic HD and 36 peritoneal dialysis patients. For the screening of viral infections, we tested for anti-HCV antibodies and HBs antigen (Hbs Ag). We compared infected and non-infected patients in order to determine the risk factors for contamination. In the HD unit, the prevalence of anti-HCV was 60% and the prevalence of HBs Ag was 6%. Duration of dialysis (P = 0.001) was the only risk factor in our HD patients. In peritoneal dialysis (PD), the prevalence of anti-HCV was 8%. Hbs Ag was detected in 2.6% of our PD patients. Viral hepatitis C is the main viral infection in our HD unit. The duration of dialysis is the main risk factor for infection in our study. The transmission is essentially nosocomial, requiring a strict adherence to infection control procedures

    Isolated non diabetic renal disease in diabetic patients: A moroccan report

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    The occurrence of non-diabetic renal disease (NDRD) in diabetic patients is well established, with different frequencies from all around the world. We report 13 cases of isolated NDRD in diabetic patients diagnosed in our unit and present our biopsy criteria in these patients. From January 2000 to December 2008, 13 diabetic patients with suspected NDRD underwent renal biopsy. The case records of these patients were retrospectively analysed. Nine were males and the mean age was 51 years (10-75). Two had a type I diabetes and 11 had a type II diabetes. The mean duration of diabetes was 36 and 30 months in type I and II respectively. Indications for renal biopsy included: absent retinopathy in 11 cases (84%), heavy proteinuria in four cases (30%), acute renal failure (ARF) in three cases (23%), rapidly progressive renal failure (RPRF) in one case (7%), hematuria in five cases (38%), extra-renal signs in four cases (30,7%), short duration of diabetes in all cases. In conclusion, NDRD was observed in our study in patients with a short duration of diabetes and atypical clinical or biological findings
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