42 research outputs found

    Le style peut-il faire événement ?

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    Donnant au style verbal son acception globale de versant d’exemplification du langage, on dĂ©fendra l’idĂ©e que le changement stylistique relĂšve de l’émergence davantage que de l’évĂ©nement – une catĂ©gorie dont on restreindra la pertinence Ă  la reconnaissance terminologique de tels phĂ©nomĂšnes stylistique

    Lucile Gaudin-Bordes et GeneviĂšve Salvan (Ă©ds). — Les Registres. Enjeux stylistiques et visĂ©es pragmatiques. Hommage Ă  Anna Jaubert. Louvain-la-Neuve : Academia Bruylant, 2008, 173 pages

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    Il Ă©tait sans doute audacieux de choisir une notion aussi peu stabilisĂ©e d’un point de vue thĂ©orique (en mĂȘme temps qu’assise sur un vĂ©ritable usage pĂ©dagogique) que celle de registre pour donner son unitĂ© Ă  un volume de MĂ©langes. Les contributeurs ont, cependant, volontiers relevĂ© le dĂ©fi, et l’ouvrage reprĂ©sente de ce fait l’espace d’une vraie confrontation thĂ©orique, dont le lieu commun serait constituĂ© par l’article d’Alain Viala (« Des registres », Pratiques, n°109-110, 2001). Ainsi soup..

    Les discours directs libres dans la prose narrative de Stendhal

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    Des Ă©noncĂ©s oĂč l’expression de la pensĂ©e d’un personnage surgit immĂ©diatement (« librement ») dans un contexte narratif sont nombreux dans les rĂ©cits de Stendhal, en particulier dans Le Rouge et le Noir – mĂȘme s’ils ont Ă©tĂ© identifiĂ©s tardivement (Booker 1985). Un lecteur d’aujourd’hui y reconnaĂźt des occurrences de « discours direct libre », parfaitement conformes Ă  la dĂ©finition qu’en donne l’ouvrage de rĂ©fĂ©rence de Laurence Rosier : « Le discours direct est libre parce qu’il n’est pas introduit pas un verbe, ni marquĂ© typographiquement, mais il est contextuellement signalĂ© » (Rosier 1999 : 295-296). Or, si l’on suppose ce lecteur quelque peu averti de l’histoire des formes discursives – en l’occurrence Ă©nonciatives – un tel constat est pour le moins surprenant, l’usage du discours direct libre restant, dans la langue littĂ©raire, sporadique avant le XXe siĂšcle. Il peut, alors, sembler tentant de rapprocher cette libertĂ© discursive de la facture de certains romans contemporains, formellement identique, pour faire de ce phĂ©nomĂšne la manifestation Ă©nonciative de la modernitĂ© d’écriture gĂ©nĂ©ralement reconnue Ă  Stendhal – modernitĂ© en l’occurrence superlative puisqu’elle reconduirait Ă  la figure mystĂ©rieuse du prĂ©curseur. C’est contre une telle intuition, et la fausse sĂ©duction qu’elle peut exercer, que l’on voudrait s’élever dans cette communication. On se propose plus prĂ©cisĂ©ment, aprĂšs avoir rappelĂ© briĂšvement l’histoire des usages littĂ©raires du discours direct libre, d’en examiner prĂ©cisĂ©ment l’économie stendhalienne – en se limitant aux deux grands romans achevĂ©s, qui mettent au premier plan la vie intĂ©rieure des personnages – pour esquisser, in fine, quelques rĂ©flexions thĂ©oriques sur le type d’historicitĂ© qu’engage l’histoire de la langue

    Mathématiques, littérature, histoire, ou comment MichÚle Audin a écrit certains de ses livres. Entretien

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    CooptĂ©e Ă  l’Oulipo (Ouvroir de littĂ©rature potentielle) en 2009, la mathĂ©maticienne et Ă©crivaine MichĂšle Audin revient dans cet entretien sur la place des mathĂ©matiques – des nombres aussi bien que des structures – dans son oeuvre littĂ©raire, et s’explique aussi sur l’inflexion historique, politiquement engagĂ©e, qui caractĂ©rise ses derniers livres, notamment autour de la mĂ©moire de la Semaine sanglante oĂč prit fin la Commune de Paris (1871).In this interview, mathematician and author MichĂšle Audin, who joined Oulipo (Ouvroir de littĂ©rature potentielle) in 2009, discusses the place of mathematics – numbers as well as structures – in her literary works, and explains the politically committed historical inflection that characterizes her most recent books, in particular in reference to the atrocity remembered as the Bloody Week, when the Paris Commune fell (1871)

    Le théùtre impossible de Raymond Roussel

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    Locus Solus, l’exposition que le MusĂ©e Reina Sofia de Madrid a consacrĂ©e en 2011-2012 Ă  l’art de Roussel, a opportunĂ©ment rappelĂ© quel spectateur de thĂ©Ăątre passionnĂ© – voire maniaque – avait Ă©tĂ© Raymond Roussel. Or, cette thĂ©Ăątrophilie compulsive semble pourtant relativement dĂ©crochĂ©e de l’écriture dramatique de Roussel, qui ne parvient visiblement pas Ă  en tirer les consĂ©quences esthĂ©tiques. De fait, le constat semble sans appel, qu’on parle malicieusement avec Bernard MagnĂ© d’un « dramatur..

    Perec : une poétique de la photographie

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    Perec: A Poetics of Photography Photography and photographs are extremely and willfully present in Perec's works — and treated with suspicion and disdain. Photographs, whether taken by Perec, commented or written "around" by him, or either real or fictitious points of departure for his narratives, dovetail with his writing proper, based on uncertainty and incompleteness, because of their fundamentally truncated nature.Reggiani Christelle. Perec : une poĂ©tique de la photographie. In: LittĂ©rature, n°129, 2003. MatiĂšres du roman. pp. 77-106

    Yannick Chevalier et Philippe Wahl (Ă©diteurs), La Syllepse : Figure stylistique, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 2006

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    Reggiani Christelle. Yannick Chevalier et Philippe Wahl (Ă©diteurs), La Syllepse : Figure stylistique, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 2006. In: L'Information Grammaticale, N. 113, 2007. pp. 59-60

    Yannick Chevalier et Philippe Wahl (Ă©diteurs), La Syllepse : Figure stylistique, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 2006

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    Reggiani Christelle. Yannick Chevalier et Philippe Wahl (Ă©diteurs), La Syllepse : Figure stylistique, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 2006. In: L'Information Grammaticale, N. 113, 2007. pp. 59-60

    “Nouvelles pour temps de guerre et aprùs”

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    International audienc

    L’ordre des signes : fixation de la rĂ©fĂ©rence et incipit romanesque dans La vie mode d’emploi

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    On peut dĂ©finir l’incipit comme le lieu textuel oĂč s’opĂšre le passage du « monde non Ă©crit » (pour reprendre l’expression d’Italo Calvino -1983-) au monde Ă©crit. Il s’agit donc d’un espace textuel liminaire instaurant un ordre linguistique des signes absolument distinct du hors-texte qui constitue le monde du lecteur – cette dĂ©limitation sĂ©miotique se doublant dans le cas du roman d’une autonomie rĂ©fĂ©rentielle, toute fiction construisant Ă  mesure son propre univers de rĂ©fĂ©rence. L’incipit app..
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