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    Effet des systèmes de culture en semis direct pour contrôler les pertes en carbone, azote et phosphore totaux par érosion hydrique sur les Hautes-Terres de Madagascar

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    Cette étude a pour objectif principal de tester l'effet des systèmes de culture en semis direct pour contrôler le carbone érodé et les pertes d'azote et de phosphore totaux par érosion hydrique. Elle a été conduite sur un dispositif expérimental d'érosion dans le District d'Andranomanelatra-Antsirabe, Région du Vakinankaratra, Madagascar sous pluies naturelles. Deux systèmes de culture ont été comparés : (i) systèmes de culture en semis direct (avec couverture végétale permanente morte ou vivante à base de Brachiaria ruziziensis) et (ii) systèmes labourés (avec ou sans enfouissement des résidus des cultures). Durant quatre saisons des pluies, des prélèvements d'échantillons des sédiments ont été réalisés systématiquement le lendemain de chaque événement pluvial érosif. Des analyses conventionnelles aux laboratoires et spectroscopiques en moyenne infrarouge ou SMIRS ont été combinées afin de déterminer les teneurs en carbone, azote et phosphore totaux des sédiments. Les résultats de l'étude indiquent que par rapport aux systèmes labourés, les systèmes de culture en semis direct réduisent d'une manière significative la quantité de carbone érodé, les pertes d'azote et de phosphore totaux. Le carbone érodé, les pertes d'azote et phosphore totaux sous-systèmes labourés sont respectivement de 335,69, 25,69 et 6,63 Kg.Ha-1.an-1, alors qu'ils sont de l'ordre de 6,35, 0,53 et 0,14 Kg.Ha-1.an-1 sous-systèmes de culture en semis direct. L'effet combiné du non-travail du sol et de la présence de résidus en surface des parcelles cultivées constituent un élément clé permettant aux systèmes de culture en semis direct de limiter les pertes en nutriments par érosion hydrique. Ils relèvent donc une des pratiques culturales adéquates pour la conservation durable des sols sur les Hautes-Terres de Madagascar. (Résumé d'auteur

    Effets des systèmes en semis direct sur l'érosion hydrique et les rendements des cultures pluviales sur les Hautes Terres centrales malgaches

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    Deux pratiques culturales, (i) semis direct sous couverture morte de résidus des cultures antérieures (SDm) et (ii) labour sans restitution des résidus des cultures (LABe), sont comparées, depuis six ans, dans un dispositif expérimental de mesure de l'érosion à Andranomanelatra-Antsirabe, Haute Terres centrales malgaches, sur un sol ferrallitique à caractère andique. Le système de culture est basé sur une rotation biennale de maïs (Zea mays. L) + haricot (Phaseolus vulgaris. L)/riz pluvial (Oriza sp. L). Les résultats obtenus ont montré l'effet positif des systèmes en semis direct sur couverture végétale pour réduire d'une manière significative l'érosion hydrique. Les pertes en terre moyennes durant six ans des mesures sur les parcelles en semis direct et labourées sont respectivement de 0,1 et 7,1 t.ha-1.an-1. Une tendance similaire est constatée sur les taux du ruissellement ; les taux du ruissellement sur les parcelles labourées sont huit fois plus élevés que ceux observés sur les parcelles en semis direct. Quant aux biomasses totales produites (grains plus résidus de cultures), aucune différence significative entre traitements n'a été observée. Pour conclure, les systèmes en semis direct sous couverture végétale permanente constituent une technique prometteuse pour la conservation durable des sols en versant de collines, tout en permettant des productions comparables aux parcelles labourées. (Résumé d'auteur
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