14 research outputs found
Caractérisation des performances démographique et zootechnique de la race bovine Bos taurus Renitelo de Madagascar
La présente étude a pour but de caractériser les performances zootechniques de la race bovine Renitelo du Moyen-Ouest Bongolava par le suivi individuel et l’enregistrement des données des animaux. La race Renitelo est une race nouvellement créée en 1962, elle résulte des croisements entre les races bovines Zébu malagasy, Limousine et Afrikander. Renitelo possède la robe de couleur rouge et elle pèse en moyenne de 400 à 800 à l’âge adulte. C’est un bovin idéal pour la traction animale et est également utilisé comme animal de boucherie. Cette étude sur la race Renitelo entre dans le cadre d’un projet, débuté en 2017, qui consiste à faire le suivi de troupeaux de bovin de la station de recherches FOFIFA Kianjasoa et de ses environs. La méthode choisie pour la réalisation du suivi est l’utilisation du logiciel LASER ou Logiciel d’Aide aux Suivis d’Elevage des Ruminants. C’est un logiciel créé par le CIRAD en 1994 pour la collecte de données individualisées au sein d’un ou plusieurs troupeaux de ruminants. Ainsi, 74 Renitelo (mâles et femelles confondus) ont été suivis durant 24 mois au sein de la station de Kianjasoa afin d’établir leurs performances de reproduction et de production. Cette étude a montré qu’un Renitelo adulte pèse en moyenne 290kg, le taux de mise bas moyen est de 45%, contre un taux de mortalité annuelle inférieur à 4% qui est dû principalement par latuberculose. Cette étude a également permis d’élaborer des modèles de prédiction du poids de cette race à partir de son périmètre thoracique ou de son âge
Caractérisation des performances démographique et zootechnique de la race bovine Bos taurus Renitelo de Madagascar
La présente étude a pour but de caractériser les performances zootechniques de la race bovine Renitelo du Moyen-Ouest Bongolava par le suivi individuel et l’enregistrement des données des animaux. La race Renitelo est une race nouvellement créée en 1962, elle résulte des croisements entre les races bovines Zébu malagasy, Limousine et Afrikander. Renitelo possède la robe de couleur rouge et elle pèse en moyenne de 400 à 800 à l’âge adulte. C’est un bovin idéal pour la traction animale et est également utilisé comme animal de boucherie. Cette étude sur la race Renitelo entre dans le cadre d’un projet, débuté en 2017, qui consiste à faire le suivi de troupeaux de bovin de la station de recherches FOFIFA Kianjasoa et de ses environs. La méthode choisie pour la réalisation du suivi est l’utilisation du logiciel LASER ou Logiciel d’Aide aux Suivis d’Elevage des Ruminants. C’est un logiciel créé par le CIRAD en 1994 pour la collecte de données individualisées au sein d’un ou plusieurs troupeaux de ruminants. Ainsi, 74 Renitelo (mâles et femelles confondus) ont été suivis durant 24 mois au sein de la station de Kianjasoa afin d’établir leurs performances de reproduction et de production. Cette étude a montré qu’un Renitelo adulte pèse en moyenne 290kg, le taux de mise bas moyen est de 45%, contre un taux de mortalité annuelle inférieur à 4% qui est dû principalement par latuberculose. Cette étude a également permis d’élaborer des modèles de prédiction du poids de cette race à partir de son périmètre thoracique ou de son âge
L’utilisation de la télédétection pour la classification des zones de pâturage de Tsiroanomandidy (Madagascar) via l'algorithme « Random Forest »
International audienceDemand in animal products rises over the world, because of the growth of population, urban planning, and the rise of income. Nevertheless, this situation causes major changes on land uses, tending to reduce the surface of pasture areas. Such event decreases the availability of forage resources and the movement of cattle herds which are basic factors for animal production in some countries of the world. Madagascar, as a developing country, follows this tendency, particularly for cattle sector which is the first source of animal protein of the population. The design of a system for monitoring forage resource availability at a regional level seem to be an interesting way whether forage reserves need to meet the cattle feed. Implementing this system requires a less complex, but more reliable and easily reproducible approach, that might be applied to large field surfaces. Thus, a grading of the various pasture areas of the region of Tsiroanomandidy was conducted using a combination of remote sensing technique and modelling. The former uses the reflecting property of objects from earth surface to convert them into exploitable data and recorded into images by a multispectre satellite. The use of « Random Forest » algorithm on data received from SPOT 5 satellite has led to results which were close to the reality. The grading of the five most common forage spieces on nature pasture lands of Madagascar has reached an overall accuracy of 77.6%. These figures were reported to the map to determine land uses of the region and served to calculate the capacity load of the region which was of 29 752 TLU/year. This map could be used as a decision tool to improve pasture management of a region. The study needs to be deepened particularly by increasing the number of monitored parcels and satellite images for the modelling
Détermination des paramètres affectant le taux de rétention du bolus électronique pour la géo-localisation des bovins à Madagascar
International audienceZebu theft remains a scourge in full resurgence in Madagascar. To remedy this, the current government through the Ministry of Agriculture, Livestock and Fisheries (MAEP) has opted for the development of a device for geolocation of cattle in order to remotely control the movements of the herd. . In addition, this device allows on-demand, real-time monitoring of livestock at any time. The latter is presented as an electronic bolus (microchip) introduced orally to be deposited in the rumen of the animal. It consists of a rod of high density material that does not obstruct electromagnetic emissions and is resistant to digestive conditions of the rumen or the network. Its oral application, after operator training, is simple and it is safe for animals. In addition, its recovery after slaughter is quick and without the risk of finding it in the carcass. However, this device has several facets, including its retention rate in the animal's rumen. Since the launch of the project, some beneficiary breeders have reported the release of the electronic bolus of their animals. In addition, the MAEP called on the Department of Zootechnical, Veterinary and Fish Studies of FOFIFA (FOFIFA-DRZVP) to improve the retention rate of the electronic bolus, which is the subject of this report.Le vol de zébu demeure un fléau en pleine recrudescence à Madagascar. Pour y remédier, le gouvernement actuel par le biais du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) a opté pour le développement d’un dispositif de géolocalisation des bovins afin de contrôler à distance les déplacements du troupeau. Par ailleurs, ce dispositif permet un suivi à la demande, en temps réel et à tout moment du bétail. Ce dernier est présenté sous forme de bolus électronique (puce électronique) introduit par voie orale pour être déposé dans le rumen de l’animal. Il est constitué d’un bâtonnet en matériau de densité élevée ne faisant pas obstacle aux émissions électromagnétiques et résistant aux conditions digestives du rumen ou du réseau. Son application par voie orale, après apprentissage des opérateurs, est simple et il est sans danger pour les animaux. En outre, sa récupération après l’abattage est rapide et sans risque de le retrouver dans la carcasse. Cependant, ce dispositif présente plusieurs facettes dont son taux de rétention dans le rumen de l’animal. Depuis le lancement du projet, quelques éleveurs bénéficiaires ont signalé la sortie du bolus électronique de leurs animaux. Par ailleurs, le MAEP a fait appel au Département de Recherches Zootechniques, Vétérinaires et Piscicoles du FOFIFA (FOFIFA- DRZVP) pour améliorer le taux de rétention du Bolus électronique, faisant l'objet de ce rapport
Electronic Identification of Cattle: Traceability for Food Safety in Madagascar
International audienceThe cattle are one of the riches that make the Malagasy people famous, it intervenes in their daily life whether cultural, social or economic. However, due to a lack of traceability, several shortfalls are to be deplored in this sector, including the export of meat to European markets. This document presents the development of an electronic cattle identification system in order to control the sanitary traceability of products from cattle breeding for food safety. This system uses an electronic chip in the form of a ruminal bolus that works by low-frequency radio waves. To do this, about 600 cattle from the FOFIFA station in Kianjasoa, Madagascar, were identified using the electronic boluses and then monitored monthly to determine the retention rate of the identification system. At the same time, all information about each identified animal was collected, over time, to be transcribed and centralized in the LASER database. This makes it possible, on the one hand, to trace the product back to its original rearing in the event of a dispute and, on the other hand, to determine certain zootechnical parameters indicative of the breeding. For example, thanks to this tool, the annual growth rate of the identified herds was calculated at about 30%. This data seems essential to us in order to be able to estimate the demographic evolution of the workforce as well as the quantity of cattle meat to be exported while preserving the current number of livestock. During the first three years of cattle monitoring, the application of boluses showed no particular incident. This identification system could obtain approval from the International Committee on Animal Identification, as an annual retention rate of 100% was recorded during the study. In addition, this device impossible to falsify will make it possible to considerably reduce the theft of cattle in Madagascar. Thus, traceability, beyond the bond of trust established with consumers, is an important factor in enhancing the value chain and economic recovery of the beef sector in Madagascar
GESTION DES HELMINTHES DIGESTIVES BOVINES PAR METHODE LASER, DANS LA REGION BONGOLAVA, MADAGASCAR
International audienceLes infestations parasitaires internes freinent les techniques de production à avoir une performance satisfaisante en élevage des bovins. L’objectif de cette étude a été de déterminer les facteurs de dynamisme de l’infestation parasitaire et de comprendre ses gravités pathologiques chez les jeunes bovins afin de proposer des gestions stratégiques raisonnées aux éleveurs. Le Logiciel d’Aide aux Suivis d’Elevage des Ruminants a été utilisé pour une gestion des données collectées à l'échelle de l'animal. Des prélèvements de fèces couplés à un pesage mensuel de l'animal et des analyses coproscopiques au laboratoire ont été réalisés. Une enquête a été menée auprès des éleveurs pour l’audit des conduites d’élevage. Le logiciel R et épi infos version 7.1.5 ont été utilisés pour l’analyse des données. Ils révèlent une moyenne de 50 à 200 œufs de parasite par gramme de fèces et 85,52 %de prévalence d’infestation. Les jeunes de plus d’un an sont moins infestés que les autres grâce à leurs immunités acquises. Larace frisonne a montré une résistance que les Zébus malagasy et Renitelo, mais cette différence a été non significative (p>0,05). Le sexe n’influe pas sur l’infestation mais une variation saisonnière a été évoquée. Le poids vif moyen des sujets concernés tend à diminuer au mois d’octobre mais le facteur saison, faible pâturage pendant cette période peut être la cause. Un taux de mortalité a été marqué chez les sujets de moins d’un an. La négligence des bonnes conduites zootechniques et sanitaires affecte nettement le taux d’infestation. Les interventions de tous les alliés : éleveurs,vétérinaire ou technicien d’élevage et l’Etat sont primordiaux
GESTION DES HELMINTHES DIGESTIVES BOVINES PAR METHODE LASER, DANS LA REGION BONGOLAVA, MADAGASCAR
International audienceLes infestations parasitaires internes freinent les techniques de production à avoir une performance satisfaisante en élevage des bovins. L’objectif de cette étude a été de déterminer les facteurs de dynamisme de l’infestation parasitaire et de comprendre ses gravités pathologiques chez les jeunes bovins afin de proposer des gestions stratégiques raisonnées aux éleveurs. Le Logiciel d’Aide aux Suivis d’Elevage des Ruminants a été utilisé pour une gestion des données collectées à l'échelle de l'animal. Des prélèvements de fèces couplés à un pesage mensuel de l'animal et des analyses coproscopiques au laboratoire ont été réalisés. Une enquête a été menée auprès des éleveurs pour l’audit des conduites d’élevage. Le logiciel R et épi infos version 7.1.5 ont été utilisés pour l’analyse des données. Ils révèlent une moyenne de 50 à 200 œufs de parasite par gramme de fèces et 85,52 %de prévalence d’infestation. Les jeunes de plus d’un an sont moins infestés que les autres grâce à leurs immunités acquises. Larace frisonne a montré une résistance que les Zébus malagasy et Renitelo, mais cette différence a été non significative (p>0,05). Le sexe n’influe pas sur l’infestation mais une variation saisonnière a été évoquée. Le poids vif moyen des sujets concernés tend à diminuer au mois d’octobre mais le facteur saison, faible pâturage pendant cette période peut être la cause. Un taux de mortalité a été marqué chez les sujets de moins d’un an. La négligence des bonnes conduites zootechniques et sanitaires affecte nettement le taux d’infestation. Les interventions de tous les alliés : éleveurs,vétérinaire ou technicien d’élevage et l’Etat sont primordiaux
Gestion des Helminthes digestives bovines par méthode laser, dans la région BONGOLAVA, MADAGASCAR
International audienceLes infestations parasitaires internes freinent les techniques de production à avoir une performance satisfaisante en élevage des bovins. L’objectif de cette étude a été de déterminer les facteurs de dynamisme de l’infestation parasitaire et de comprendre ses gravités pathologiques chez les jeunes bovins afin de proposer des gestions stratégiques raisonnées aux éleveurs. Le Logiciel d’Aide aux Suivis d’Elevage des Ruminants a été utilisé pour une gestion des données collectées à l'échelle de l'animal. Des prélèvements de fèces couplés à un pesage mensuel de l'animal et des analyses coproscopiques au laboratoire ont été réalisés. Une enquête a été menée auprès des éleveurs pour l’audit des conduites d’élevage. Le logiciel R et épi infos version 7.1.5 ont été utilisés pour l’analyse des données. Ils révèlent une moyenne de 50 à 200 œufs de parasite par gramme de fèces et 85,52 %de prévalence d’infestation. Les jeunes de plus d’un an sont moins infestés que les autres grâce à leurs immunités acquises. La race frisonne a montré une résistance que les Zébus malagasy et Renitelo, mais cette différence a été non significative (p>0,05). Le sexe n’influe pas sur l’infestation mais une variation saisonnière a été évoquée. Le poids vif moyen des sujets concernés tend à diminuer au mois d’octobre mais le facteur saison, faible pâturage pendant cette période peut être la cause. Un taux de mortalité a été marqué chez les sujets de moins d’un an. La négligence des bonnes conduites zootechniques et sanitaires affecte nettement le taux d’infestation. Les interventions de tous les alliés : éleveurs, vétérinaire ou technicien d’élevage et l’Etat sont primordiaux