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    Convergence ou divergence de pratiques bancaires entre des pays de l’Europe de l’Ouest et de l’Europe de l’Est? Le cas des banques françaises et bulgares

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    L’étude de la convergence ou de la divergence des valeurs et des pratiques culturelles dans le monde est liée aux problématiques de diffusion et d’acquisition de connaissances. La convergence de pratiques peut être expliquée soit par la similarité des environnements au sein desquels celles-ci ont été développées et déployées soit par le transfert de pratiques d’un milieu socioculturel vers un autre. Les banques occidentales opérant dans des environnements institutionnels et économiques dynamiques et compétitifs ont développé des compétences distinctes de celles employées dans les ex-pays socialistes. Le transfert de compétences et de connaissances vers les filiales locales est susceptible de représenter un avantage compétitif pour l’entreprise multinationale. Cependant, ce transfert implique, pour les filiales locales, un changement culturel. Le changement culturel radical est difficile à mettre en place, car les individus perdraient toute référence culturelle nécessaire pour l’interprétation des événements et la construction commune de sens. Par conséquent, il se peut que plus le transfert de pratiques occidentales nécessite un changement radical des modes de travail, plus les employés locaux s’attachent à leurs pratiques professionnelles locales. Afin d’apporter des éclairages empiriques sur les tendances parallèles de convergence et de divergence de pratiques, nous avons effectué une étude qui compare les modes d’analyse du risque de 3 banques bulgares, 6 établissements français et 2 banques franco-bulgares. Nos résultats confirment l’hypothèse selon laquelle le degré de convergence de pratiques entre siège et filiale locale est modéré par le degré de changement culturel.banque, divergence de pratiques, changement culturel, entreprise multinationale

    La responsabilité sociale des entreprises, entre discours diplomatique et publicitaire

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    International audiencePartant du constat de Libaert (2014) sur la faible valeur informative attribuée aux communications institutionnelles sur la RSE, nous nous intéressons aux constructions d’ordre social et moral impliquées par les mix discursifs mobilisés. Les emprunts des discours diplomatiques et publicitaires permettent, avec un plus ou moins grand succès, le positionnement des organisations en tant que point de passage obligatoire dans la préservation de l’environnement et des droits de l’homme

    Corporate Social Responsibility: Between Diplomacy and Advertising

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    Partant du constat de Libaert (2014) sur la faible valeur informative attribuée aux communications institutionnelles sur la RSE, nous nous intéressons aux constructions d’ordre social et moral impliquées par les mix discursifs mobilisés. Les emprunts des discours diplomatiques et publicitaires permettent, avec un plus ou moins grand succès, le positionnement des organisations en tant que point de passage obligatoire dans la préservation de l’environnement et des droits de l’homme.Starting with Libaert’s (2014) assessment of the low informational value that can be attributed to institutional communication about corporate social responsibility (CSR), we explore the social and moral constructs that inform the discursive mix in use in this context. Borrowing from the discourses of diplomacy and advertising enables organizations to position themselves, with varying degrees of success, as the inescapable crossing points for conservation of the environment and human rights

    Participatory democracy as practice: actors and discourses

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    L’impact de la culture et des changements culturels sur le comportement face au risque des individus : Application aux banques françaises, bulgares et franco-bulgares

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    The Ph.d explores the impact of national, organizational and professionnal cultures on the perception and risk-taking of corporate lending. In addition, organizational changes affect the impact of culture on perception and decision-making.La thèse explore l'impact des cultures nationale, organisationnelle et sectorielle sur la perception et la prise de risque d'octroi de crédit aux entreprises. En outre, les changements organisationnels affectent l'impact de la culture sur la perception et la prise de décision

    Le brevet comme outil de gestion des risques : une étude exploratoire des effets de la détention d'un portefeuille de brevets sur le risque de subir une attaque en contrefaçon

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    International audienceCet article a pour but d’approfondir un phénomène mis en exergue par Lanjouw et Schankerman (1) : les entreprises détenant des portefeuilles de brevets importants semblent moins souvent impliquées dans des actions en contrefaçon que les autres.En croisant une grille d’analyse issue de la gestion des risques et le discours de praticiens sur les rôles du brevet, nous avons pu en analyser les raisons. La détention de brevets diminue à la fois la magnitude des pertes et la probabilité d’occurrence à travers trois fonctions du brevet : la négociation, la dissuasion, le « déminage », ainsi que les compétences associées. Elles modifient aussi les différents facteurs influençant la perception des risques aussi bien au niveau de la cible que de l’attaquant potentiels.Même si elle repose plus sur une étude des discours des professionnels que de faits objectifs, cette étude contribue ainsi à étendre les raisonnements de la gestion des risques à un thème jusque là négligé par ses spécialistes. Elle permet surtout d’approfondir nos connaissances sur certains des rôles du brevet, que la littérature spécialisée récente a sorti de son simple rôle originel d’instrument de lutte contre l’imitation technologique, pour en faire un véritable outil de management stratégique. L’effet de dissuasion fait partie de ceux qui avaient fait l’objet de peu d’études jusqu’ici. Enfin, cette analyse a des implications potentielles en matière de gestion d’un portefeuille de brevets, les entreprises pour lesquelles la réduction de ce risque est un élément important de leur stratégie PI adoptent en effet des comportements spécifiques, en particulier le dépôt de très nombreux brevets, ce que notre analyse contribue à expliquer.(1) Lanjouw, J.O. et Schankerman, M. “Enforcing patent rights”, NBER working paper n°8656, 2001

    Le brevet comme outil de gestion des risques : une étude exploratoire des effets de la détention d'un portefeuille de brevets sur le risque de subir une attaque en contrefaçon

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    International audienceCet article a pour but d’approfondir un phénomène mis en exergue par Lanjouw et Schankerman (1) : les entreprises détenant des portefeuilles de brevets importants semblent moins souvent impliquées dans des actions en contrefaçon que les autres.En croisant une grille d’analyse issue de la gestion des risques et le discours de praticiens sur les rôles du brevet, nous avons pu en analyser les raisons. La détention de brevets diminue à la fois la magnitude des pertes et la probabilité d’occurrence à travers trois fonctions du brevet : la négociation, la dissuasion, le « déminage », ainsi que les compétences associées. Elles modifient aussi les différents facteurs influençant la perception des risques aussi bien au niveau de la cible que de l’attaquant potentiels.Même si elle repose plus sur une étude des discours des professionnels que de faits objectifs, cette étude contribue ainsi à étendre les raisonnements de la gestion des risques à un thème jusque là négligé par ses spécialistes. Elle permet surtout d’approfondir nos connaissances sur certains des rôles du brevet, que la littérature spécialisée récente a sorti de son simple rôle originel d’instrument de lutte contre l’imitation technologique, pour en faire un véritable outil de management stratégique. L’effet de dissuasion fait partie de ceux qui avaient fait l’objet de peu d’études jusqu’ici. Enfin, cette analyse a des implications potentielles en matière de gestion d’un portefeuille de brevets, les entreprises pour lesquelles la réduction de ce risque est un élément important de leur stratégie PI adoptent en effet des comportements spécifiques, en particulier le dépôt de très nombreux brevets, ce que notre analyse contribue à expliquer.(1) Lanjouw, J.O. et Schankerman, M. “Enforcing patent rights”, NBER working paper n°8656, 2001
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