4 research outputs found

    Modélisation de la fragmentation de la forêt dense sèche du parc national Mikea (sud-ouest de Madagascar) : cas de la commune d'Analamisampy

    No full text
    Valorisation Durable des Formations Sèches Côtières, Toliara, MDG, 17-/09/2018 - 19/09/201

    Water and land security in drylands : response to climate change

    No full text
    In southwestern Madagascar, the Mikea forest is a highly diverse ecosystem of great biodiversity, whiëh mixes dry deciduous forest in the eastern part and xerophytic thicket in the western coastal area. However, dry forests and shrubs are rapidly destroyed due to slash-and-burn cultivation (hatsaky) and exploitation offorest resources by riparian communities and extemal operators. The aim of this paper is to evaluate forest fragmentation in the Mikea national park, by comparing past and recent forest maps. The analysis of forest fragmentation is based on landscape indices. The changes in forest cover have been detected from time-series SPOT satellite images registered over 15 years (1999, 2005, and 2014). Between 1999 and 2014, forest area is reduced by 39.8% which is equivalent to an annual forest Joss rate of 4.6%. The forest fragmentation is associated with a significant decrease in forest patch size. The mean patch size decreases from 37,228 to 18,731 ha from 1999 to 2014. The primary direct causes are economic driven due to intense anthropogenic activities such as wood charcoal production, Jogging, accompanied by frequent wild land tires. The indirect cause is the absence of a sustainable environmental management and conservation strategy

    Transitions agraires au sud de Madagascar : résilience et viabilité, deux facettes de la conservation : actes du séminaire de synthèse du projet FPPSM

    No full text
    Dans la forêt de Mikea (sud-ouest de Madagascar), les ignames sauvages du genre Dioscorea sont l'aliment de base de la population autochtone. La réduction de la couverture forestière liée à la culture sur abattis-brûlis et la part accrue des ignames dans la diète alimentaire ont des impacts sur leur abondance et leurs lieux de prélèvements. Afin d'étudier les facteurs régissant la répartition des ignames sauvages dans la forêt de Mikea, leurs profils écologiques ont été établis à l'aide de 79 relevés phytosociologiques de 20 m x 20 m répartis dans des zones floristiques homogènes de différents types de végétation (forêt, savane, recrû arbustif et recrû herbacé identifiés par AFC) s'établissant sur différents types de sols: ErgI (sable roux), ErgII (sable roux clair) et dalles calcaires. Neuf descripteurs sont été retenus : type de sol, âge de la jachère, type de végétation, usage, recouvrement des litières, recouvrement des herbacées, hauteur moyenne des ligneux, recouvrement des ligneux, recouvrement global de la végétation. L'inventaire a porté sur 955 individus d'ignames qui se répartissent en 6 espèces. Ce sont les recrûs arbustifs (70 %) qui ont abrité le plus d'espèces d'ignames. D. bemandry (Babo) est l'espèce la plus fréquente (34,2 %), suivie de D. maciba (Ovy) avec 20,2 %, D. ovinala (Angily) avec 16,4 % et D. soso (11,4 %). Dioscorea sp. (Balo) et Dioscorea bemarivensis (Trengitrengy) sont les espèces les moins fréquentes avec respectivement 5 % et 1,2 %. Le traitement des variables phytoécologiques a permis de hiérarchiser les variables du milieu en fonction de leur pouvoir discriminant et de leurs relations avec les groupements végétaux. Le type de sol, l'âge de la jachère et le type de végétation se présentent comme les descripteurs les plus efficaces de la répartition des espèces de Dioscorea dans la zone d'étude. Chacune des 6 espèces de Dioscorea recensées a ses préférences : Dioscorea soso, pour les dalles calcaires, D. maciba, D. bemandry et D. bemarivensis, pour les sables roux. Cette dernière espèce a une préférence pour une zone assez dégradée et ouverte
    corecore