4 research outputs found

    Vulnérabilité et adaptations des systèmes agraires à Madagascar aux changements climatiques : rapport technique final, 2007 - 2010

    Get PDF
    A Madagascar, le secteur agricole, dans lequel prédominent une agriculture essentiellement extensive, irriguée ou pluviale, ainsi que l’élevage extensif, reste encore fortement tributaire des aléas climatiques. De ce fait, les changements climatiques, qui se traduisent par d’importants bouleversements des régimes thermiques, pluviométriques et des phénomènes exceptionnels (tels que les cyclones) prennent une importance qui n’est pas encore suffisamment considérée dans les politiques de développement nationales. Face à cette situation, Madagascar a complété son Plan d’action national pour l’adaptation aux changements climatiques (PANA), se traduisant notamment par la publication des deux Communications Nationales. Cependant, les acteurs et décideurs impliqués dans l’exécution de ce plan sont encore loin de cerner la variation spatiale des différentes composantes de la vulnérabilité climatique, et ne disposent pas encore de suffisamment d’informations, outils et compétences pour mieux décider des actions à mener et des régions où ils doivent se focaliser. Ce projet visait à contribuer à ces informations, outils et compétences manquantes. Plus spécifiquement, il visait à catalyser des réflexions et un dialogue entre les acteurs du PANA et les chercheurs, à produire des informations spatialisées sur différents facteurs affectant la vulnérabilité et l’adaptation aux changements climatiques sur toute l’île de Madagascar, à mieux comprendre les stratégies d’adaptation existantes ou envisageables, à explorer diverses stratégies d’intervention sous différents scénarios ainsi qu’à renforcer les capacités nationales dans l’analyse de la vulnérabilité et l’adaptation aux changements climatiques. Le projet a été exécuté sur trois années par l’Université d’Antananarivo en partenariat avec l’Institut de recherche pour le développement (IRD), le Centre National de la Recherche Appliquée au Développement Rural (FOFIFA), l’École Supérieure des Sciences Agronomiques (ESSA), et l’équipe de coordination du PANA au Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts

    Molecular Adaptation to Folivory and the Conservation Implications for Madagascar’s Lemurs

    Get PDF
    The lemurs of Madagascar include numerous species characterized by folivory across several families. Many extant lemuriform folivores exist in sympatry in Madagascar’s remaining forests. These species avoid feeding competition by adopting different dietary strategies within folivory, reflected in behavioral, morphological, and microbiota diversity across species. These conditions make lemurs an ideal study system for understanding adaptation to leaf-eating. Most folivorous lemurs are also highly endangered. The significance of folivory for conservation outlook is complex. Though generalist folivores may be relatively well equipped to survive habitat disturbance, specialist folivores occupying narrow dietary niches may be less resilient. Characterizing the genetic bases of adaptation to folivory across species and lineages can provide insights into their differential physiology and potential to resist habitat change. We recently reported accelerated genetic change in RNASE1, a gene encoding an enzyme (RNase 1) involved in molecular adaptation in mammalian folivores, including various monkeys and sifakas (genus Propithecus; family Indriidae). Here, we sought to assess whether other lemurs, including phylogenetically and ecologically diverse folivores, might show parallel adaptive change in RNASE1 that could underlie a capacity for efficient folivory. We characterized RNASE1in 21 lemur species representing all five families and members of the three extant folivorous lineages: (1) bamboo lemurs (family Lemuridae), (2) sportive lemurs (family Lepilemuridae), and (3) indriids (family Indriidae). We found pervasive sequence change in RNASE1 across all indriids, a dN/dS value \u3e 3 in this clade, and evidence for shared change in isoelectric point, indicating altered enzymatic function. Sportive and bamboo lemurs, in contrast, showed more modest sequence change. The greater change in indriids may reflect a shared strategy emphasizing complex gut morphology and microbiota to facilitate folivory. This case study illustrates how genetic analysis may reveal differences in functional traits that could influence species’ ecology and, in turn, their resilience to habitat change. Moreover, our results support the body of work demonstrating that not all primate folivores are built the same and reiterate the need to avoid generalizations about dietary guild in considering conservation outlook, particularly in lemurs where such diversity in folivory has probably led to extensive specialization via niche partitioning

    The antiquity of Madagascar's grasslands and the rise of C 4 grassy biomes

    No full text
    ABSTRACT Aim Grasslands and savannas, which make up > 75% of Madagascar's land area, have long been viewed as anthropogenically derived after people settled on the island c. 2 ka. We investigated this hypothesis and an alternative -that the grasslands are an insular example of the post-Miocene spread of C 4 grassy biomes world-wide. Location Madagascar, southern Africa, East Africa. Methods We compared the number of C 4 grass genera in Madagascar with that in southern and south-central African floras. If the grasslands are recent we would expect to find fewer species and genera in Madagascar relative to Africa and for these species and genera to have very wide distribution ranges in Madagascar. Secondly, we searched Madagascan floras for the presence of endemic plant species or genera restricted to grasslands. We also searched for evidence of a grassland specialist fauna with species endemic to Madagascar. Plant and animal species endemic to C 4 grassy biomes would not be expected if these are of recent origin

    Recherche-action participative et dynamisme des agriculteurs face aux changements climatiques : cas de la région Analanjirofo (Est de Madagascar); publication scientifique sur la "Recherche-Action Participative"

    No full text
    Afin de mieux connaitre et de réduire la vulnérabilité des systèmes agraires malgaches face au changement climatique, I’équipe du Projet Adaptation au Changement Climatique en Afrique (ACCA) de Madagascar a adopté la méthode de la Recherche Action Participative (RAP). En quelques mots, la RAP est un processus dans lequel les membres d'une communauté ou d'un groupe avant un problème commun se mettent ensemble (a) pour réfléchir sur la stratégie à adopter afin de résoudre Ie problème et (b) pour mettre en oeuvre cette stratégie. C'est un processus itératif et cyclique de réflexion, d'action, de suivi-évaluation et de réajustement. La RAP commence toujours par un diagnostic participatif du problème à la suite duquel les membres du groupe définissent une vision partagée décrivant la situation a atteindre. Ils planifient ensuite les stratégies et actions à entreprendre pour atteindre cette situation « idéale » et se donnent la main dans leur réalisation. A I'issue de chaque action, Ie groupe se concerte pour évaluer son avancement, en tire des leçons et re-planifie une nouvelle action. Dans la Région d'Analanjirofo, Ie Projet a menée la RAP avec un groupe d'agriculteurs issus de cinq villages de la Commune rurale d' Ampasina Maningory et d' Ambodimanga II. Se trouvant sur la côte nord est de la Grande lie, cette Région a climat tropicale hum ide est propice aux cultures de rente, en particulier Ie giroflier et Ie litchi, qui comptent parmi les premières sources de devises de Madagascar. Les résultats de I'application de la RAP a permis de révéler que des changements effectifs des différents paramètres climatiques sont vécus par ces agriculteurs, en particuliers Ie régime des cyclones qui devient de plus en plus fréquent et à la fois plus intense de puis I'année 1986. Ces aléas climatiques ont des impacts significatifs sur les systèmes agraires, les rendant plus vulnérables, notamment les plantations de girofliers qui sont totalement effeuillées et détruites pour ne retrouver une bonne production qu'après trois a cinq ans. Ainsi, cette culture qui constituait jadis la principale source de revenu des paysans de la Région régresse fortement. La méthode a également permis d'associer les agriculteurs dans la recherche de solutions, dans leur mis en oeuvre et dans Ie suivi évaluation, ce qui est probablement à I’origine de leur dynamisme dans ce processus. Ce dernier est en cours mais les premiers résultats sont prometteurs dans une optique d'adaptation aux changements climatiques
    corecore