5 research outputs found

    Protocadherin-PC discovery and its implication in prostate cancer progression

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    Le cancer de la prostate (CaP) représente le premier cancer chez l'homme avec une incidence de 40 000 cas par an en France et la seconde cause de mortalité par cancer avec 12 000 décès par an. Même si le dépistage permet un diagnostic du cancer à un stade plus précoce, il persiste un problème thérapeutique pour les formes localement avancées et métastatiques pour lesquelles le traitement hormonal et plus récemment la chimiothérapie à base de taxane ne permettent qu'une approche palliative. La capacité des cellules tumorales prostatiques à résister au traitement hormonal représente donc un échec thérapeutique et la compréhension de ce phénomène devrait permettre de découvrir de nouvelles cibles thérapeutiques. Le concept actuel pour comprendre les mécanismes impliqués dans la progression vers l'hormonorésistance met en jeu plusieurs voies métaboliques. L'identification de ces différents mécanismes est probablement nécessaire pour définir une stratégie thérapeutique efficace. Le challenge est d'identifier des cibles thérapeutiques pouvant être plurielles et différentes pour chaque patient. Notre équipe a récemment identifié une nouvelle voie de signalisation impliquée dans l'acquisition de la résistance des cellules tumorales prostatiques au traitement hormonal par la découverte et la caractérisation d'une nouvelle protocadhérine, la protocadhérine-PC (PCDH-PC). Ce rapport retrace les étapes de cette découverte et rend hommage au professeur Dominique Chopin l'initiateur de ce projet

    Protocadherin-PC discovery and its implication in prostate cancer progression

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    Le cancer de la prostate (CaP) représente le premier cancer chez l'homme avec une incidence de 40 000 cas par an en France et la seconde cause de mortalité par cancer avec 12 000 décès par an. Même si le dépistage permet un diagnostic du cancer à un stade plus précoce, il persiste un problème thérapeutique pour les formes localement avancées et métastatiques pour lesquelles le traitement hormonal et plus récemment la chimiothérapie à base de taxane ne permettent qu'une approche palliative. La capacité des cellules tumorales prostatiques à résister au traitement hormonal représente donc un échec thérapeutique et la compréhension de ce phénomène devrait permettre de découvrir de nouvelles cibles thérapeutiques. Le concept actuel pour comprendre les mécanismes impliqués dans la progression vers l'hormonorésistance met en jeu plusieurs voies métaboliques. L'identification de ces différents mécanismes est probablement nécessaire pour définir une stratégie thérapeutique efficace. Le challenge est d'identifier des cibles thérapeutiques pouvant être plurielles et différentes pour chaque patient. Notre équipe a récemment identifié une nouvelle voie de signalisation impliquée dans l'acquisition de la résistance des cellules tumorales prostatiques au traitement hormonal par la découverte et la caractérisation d'une nouvelle protocadhérine, la protocadhérine-PC (PCDH-PC). Ce rapport retrace les étapes de cette découverte et rend hommage au professeur Dominique Chopin l'initiateur de ce projet

    Infections following the application of leeches: two case reports and review of the literature

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    <p>Abstract</p> <p>Introduction</p> <p>Since the 1980s, leeches have been ingeniously used in the management of venous flap congestion. The presence of anticoagulative substances in their saliva improves the blood drainage. Their digestive tract contains several bacterial species, the main ones being <it>Aeromonas hydrophila</it> and <it>Aeromonas veronii</it> biovar sobria, which contribute to the digestion of ingested blood. These bacteria can be the cause of infections.</p> <p>Case presentation</p> <p>We report two cases of septicemia related to <it>Aeromonas veronii</it> biovar sobria that presented after leeches had been applied to congested transverse rectus abdominis myocutaneous flaps for delayed mammary reconstructions.</p> <p>Patient number 1 was a 55-year-old Caucasian woman who underwent a delayed breast reconstruction procedure. On the sixth postoperative day she showed a clinical presentation of septicemia. <it>Aeromonas veronii</it> biovar sobria was identified in the patient’s skin and blood bacteriological samples. Her fever ceased after 4 days of antibiotic treatment.</p> <p>Patient number 2 was a 56-year-old Caucasian woman who underwent a delayed breast reconstruction procedure. On the seventh postoperative day we noticed that she showed a clinical presentation of septicemia. <it>Aeromonas veronii</it> biovar sobria was identified in the patient’s blood cultures and local bacteriological samples. An antibiogram showed resistance to amoxicillin/clavulanic acid. Her fever ceased on the eleventh postoperative day after 4 days of antibiotic treatment.</p> <p>Conclusion</p> <p>The rate of infection after application of leeches is not negligible. The concentration of <it>Aeromonas</it> inside the digestive tracts of leeches largely decreases when the patient is under antibiotic therapy. These germs are sensitive to third-generation cephalosporins and fluoroquinolones and resistant to amoxicillin/clavulanic acid. We recommend preventive treatment based on classical measures of asepsis and on oral antibioprophylaxy with a fluoroquinolone during the whole period of treatment by leeches.</p
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