Régler les différends, gérer les différences : dynamiques urbaines et savantes à Calcutta au XVIII e siècle

This article explores the history of the first century of Calcutta’s existence, from a swampy village of mud-huts in 1690 to the second most-important city of the British empire at the end of the 18th century. During the same period,Calcutta also emerged as a world-renowned centre of scientific knowledge making in botany, geology, geodesy, map-making, geography, history, linguistics and ethnology. Culcutta thus provides an excellent case study of the co-construction of knowledge and urbanity in the early-modern context of globalisation. As a contact zone between different ethnic, professional and religious communities, each with their specific knowledge practices, this article shows that it is through the legal management of difference in this cosmopolitan context that new knowledges are produced in this city. It thus seeks to deparochialise the current focus on cosmopolitanism and early-modern knowledge formation from the European and North Atlantic worlds.Créée de toutes pièces à partir de 1690 par la Compagnie anglaise des Indes orientales, Calcutta va se transformer en à peine un siècle en la deuxième ville de l’Empire britannique. Durant la même période, elle émerge aussi comme une des capitales mondiales des sciences. Zone de contact entre cultures européennes et asiatiques, Calcutta fournit un exemple de choix pour étudier à nouveaux frais la co-construction urbaine et savante : c’est le brassage des pratiques et savoirs — commerciaux, juridiques, religieux, philosophiques et administratifs — organisé notamment dans le cadre de l’administration de la justice qui joue, dans un contexte de pratiques hétérogènes, un rôle crucial dans l’émergence de Calcutta comme capitale savante à l’échelle mondiale à la fin du XVIII e siècle. Par son effet de décentrement par rapport aux espaces européens et atlantiques, cette étude invite à déplacer à la fois géographiquement et chronologiquement les questionnaires classiques

Expansion européenne et formation des savoirs, XVIe-XXe siècle

Kapil Raj, maître de conférences Sciences et mondialisations, XVIe-XXe siècle Cette année, le séminaire a été consacré à faire un état des lieux historiographiques des travaux touchant à la construction des savoirs dans un contexte global. Longtemps conçue en termes de la mission civilisatrice de l’Europe vis-à-vis du reste du monde, la « place » de la science moderne sur la planète est l’objet d’un champ de recherche foisonnant depuis une trentaine d’années. Pour simplifier, ce champ est ani..

Expansion européenne et formation des savoirs, XVIe-XXe siècle

Kapil Raj, maître de conférences Sciences et mondialisations, XVIe-XXe siècle Dans la continuité du séminaire de l’an passé et toujours à partir du cas de Calcutta, j’ai consacré l’essentiel des séances à approfondir la notion de « zone de contact » entre cultures disparates, notion au cœur de mes recherches sur le rôle de l’interaction culturelle dans la formation des savoirs et des sciences modernes du XVIe au XXIe siècle. C’est dans ce contexte que nous avons examiné le rôle crucial joué p..

Expansion européenne et formation des savoirs, XVIe-XXe siècle

Kapil Raj, maître de conférences Sciences et mondialisations, XVIe-XXe siècle Le séminaire de cette année a été pour l’essentiel consacré à un approfondissement du concept de « zone de contact », au coeur de mes recherches sur le rôle de l’interaction dans la formation et la transformation des savoirs et des sciences. Nous nous sommes penchés sur un espace spécifique dans lequel des rencontres interculturelles productrices de savoirs ont eu lieu ainsi que sur les mécanismes de leur organisati..

Expansion européenne et formation des savoirs, XVIe-XXe siècle

Kapil Raj, maître de conférences Sciences et mondialisations, XVIe-XXe siècle Cette année, le séminaire a été consacré à faire un état des lieux historiographiques des travaux touchant à la construction des savoirs dans un contexte global. Longtemps conçue en termes de la mission civilisatrice de l’Europe vis-à-vis du reste du monde, la « place » de la science moderne sur la planète est l’objet d’un champ de recherche foisonnant depuis une trentaine d’années. Pour simplifier, ce champ est ani..

Savoirs, circulations, mondialisations : Asie du Sud/Europe (XVIe-XXe siècle)

Kapil Raj, directeur d’études Les frontières mouvantes de la science – une histoire (XVIIIe-XXe siècle) CE séminaire a tenté de mettre en place les premiers éléments d’une réflexion sur la manière dont les frontières entre ce qu’on désigne comme « science » d’une part et « savoir » de l’autre sont constamment redessinées par les praticiens eux-mêmes et, partant, sur les conséquences de ce constat sur notre façon même de concevoir l’histoire des sciences et celle des savoirs. En effet, l’histo..

Conexões, cruzamentos, circulações

Este artigo recupera o papel dos cartógrafos indianos na construção da ciência cartográfica britânica e a maneira como o saber-fazer local (ainda que em contexto colonial) se projectou na metrópole. Mostra-se, assim, como a ciência cartográfica na Índia antecipou em larga medida as realizações então em curso na Grã-Bretanha. À noção passiva de difusão, substituem-se as noções mais activas, de recepções, de representações e de apropriações historicamente situadas. Com este estudo sobre cartografia, o autor põe em evidencia a cooperação entre elites indianas e britânicas. O saber-fazer indiano – protagonizados pelo que chama de cartógrafos subalternos – e em especial a técnica da agrimensura foram plenamente reconhecidos pelas instituições coloniais militares e fiscais, que se esforçaram por o desenvolver. Sem pôr em causa a relação entre saber/poder nos processos coloniais, Kapil Raj define zonas de negociação e mostra mesmo como os saberes produzidos por elites não ocidentais se projectaram no Ocidente e o transformaram.In opposition both to the dominant vision of colonial science as a hegemonic European enterprise whose universalization can be conceived of in purely diffusionist terms, and to the more recent perception of it as a simple reordering of indigenous knowledge within the European canon, this chapter seeks to show the complex reciprocity involved in the making of geography within the colonial context. Focused on the early decades of British colonial conquest in South Asia and the formalisation of intercultural encounter through the creation of administrative, military and technical institutions which employed both Europeans and South Asians, it examines the resultant knowledge practices that co-emerged in terrestrial surveying and cartography in India and Britain. While noting that these practices were significantly different in each region – the former depending crucially on the accounts of indigenous travellers and surveyors, the latter mainly on trigonometrical instruments – the chapter nonetheless shows that the knowledge created in each context while being local in nature, nevertheless participated wholly in the emergence of transnational cartography

Savoirs, circulations, mondialisations : Asie du Sud-Europe (XVIe-XXIe siècle)

Kapil Raj, directeur d’études Enseignement suspendu durant l’année universitaire 2010-2011 Publications Co-directeur, numéro spécial, « Circulation and locality in early modem science », British Journal for the History of Science, 2010, vol. 43, n° 4. « Introduction : circulation and locality in early modem science », British Journal for the History of Qcience, 2010, vol. 43, n° 4, p. 513-517. « The historical anatomy of a contact zone : Calcutta in the eighteenth century », The Indian econom..

Study on Colonoscopic Findinds in Positive Faecal Occult Blood Testing

INTRODUCTION: Colorectal cancer is the third most common cancer in the world and a leading cause of cancer death in the Western world. There is an increase in incidence of colorectal carcinoma in India due to, economic shift from low income to middle income economy and increase in ageing population, life style and dietary factors. AIMS OF STUDY: 1. To study colonoscopic findings in positive faecal occult blood test patients. 2. To study other screening modalities in colorectal carcinoma. MATERIALS AND METHODS: Patients admitted in various surgical units in thanjavur medical college hospital between January 2013 to July 2014 constitute the materials of this study. The exclusion criteria includes patients with complaints of bleeding PR, altered bowel habits, tenesmus, mucus discharge from PR, spurious diarrhea, mass desending PR ,FOBT within last one year, sigmoidoscopy within last 3 to 5 years, colonoscopy within last 10 years. The inclusion criteria includes patients with age of 50 and above, patients willing for further followup (invasive procedures like colonoscopy & UGI scopy). A total of 200 patients were studied, patients with positive faecal occult blood test are included in this study, those who are negative for FOBT were adviced for follow up, one year later for another FOBT test. RESULT: Only 52 patients were positive for FOBT out of 200 patients. In FOBT positive patients 12 patients are not willing for colonoscopy, 40 patients went through colonoscopy. Of them, 6 had haemorrhoids, 1 had a polyp and a carcinoma each and one other patient had diverticulum rest of patients have normal colonoscopy. CONCLUSION: 1. Faecal occult blood test screening offers no benefit without appropriate follow up diagnostic tests and treatment. 2. It is simple, safe and cost effective but is limited by lack of acceptability, compliance and adherence as well as poor sensitivity and specificity. 3. In considering all the advantages and drawbacks of FOBT in colorectal cancer screening, we can conclude that this examination is certainly better than no testing at all

IHS Book Roundtable: Enlightenment and Geopolitics of Knowledge

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