INFLUENCE DE L’ACTIVITE COMMERCIALE SUR L’URBANISATION : CAS DE LA COMMUNE DE BIRKHADEM, ALGER

L’étude du commerce fait partie de l’étude des activités tertiaires, qui sont à la fois cause et conséquence de l’extension urbaine, puisque elles assurent l’animation et le dynamisme de la vie urbaine. La chute de l’union des républiques soviétiques (URSS), et la vague de libéralisations du commerce dans la quasi-totalité des pays du monde, à partir du début des années quatre-vingt-dix du siècle dernier, n’a pas épargné l’Algérie qui, elle aussi est passée d’une économie planifiée caractérisée par le monopole de l’état à celle du type libéral. Ainsi, le commerce à l’importation, détenu par quelques dizaines de société nationale, est cédé au privé qui a investi le marché par des milliers d’importateurs. L’exemple de la SONACOME, société d’état qui détenait le monopole sur l’importation de la pièce détachée et des véhicule à cédé la place à plus de 2283 importateurs privés1. Ce bouleversement économique a concerné aussi le commerce de gros et de détail qui, après la disparition des sociétés d’état, détiennent actuellement la majorité de la population occupée. Ces occupées permanents et occasionnels travaillent dans des activités commerciales légales et enregistrés au niveau du centre national du registre de commerce (CNRC), mais, le plus grand nombre active dans le commerce de manière informelle. Dans les pages qui suivent nous essayons de voir l’ampleur du commerce à Birkhadem, une commune d’Alger, et son impact sur le mode d’urbanisation