Modeling of liming in acid agricultural soils of Libreville (Gabon)

Soil acidification is an ongoing natural process which can be enhanced by human activities or can be controlled by appropriate soil management practices. Two highly acidified urban garden soils, CHA and NTO, were subjected to single-extraction procedure by water to determine the extractable concentrations of Ca, Mg, K, Na, Al, Cu, Fe, Mn, Pb, Zn and . A modeling of effects of liming on soil solution was carried out from initial pH to pH 8.0 using the PHREEQC-2 code coupled with the PHREEQC.dat thermodynamic database. In NTO soil solution, liming increased the concentration of all cations, exception of Al when in CHA soil solution concentration of Ca, Cu, Fe and Pb increased. The chemical speciation of cations was evaluated in the soil solution. Basic cations Ca, Mg, K and Na were found as free forms (Ca2+, Mg2+, K+, Na+) and sometimes complexed by sulfate (,). The concentration of the toxic free ion Al3+ decreased quickly and was replaced by less toxic hydroxide complexes. For the other metals, relative to the total soluble metal concentrations the amounts of free Cu2+ (1%-99%) and Zn2+ (74%-97%) were not different in soil solutions when the amounts of free Pb2+ (10%-93%) and Fe2+ (65%-98%) in NTO soil solution were generally higher than those of CHA soil solution (8%-34% and 43%-84%, respectively). Statistical correlation analysis used to predict the change occurred in the concentration of the free ion in the soil studied showed significant influence of pH,  and  on Al3+, Fe2+, Pb2+ and Zn2+. Key-words: tropical acid soils, urban garden, liming, modeling, PHREEQC-

Prévenir et gérer la résistance des insectes aux pesticides : le cas de la noctuelle Helicoverpa armigera

Des ravageurs des cultures plus virulents ou résistants aux pesticides apparaissent. Le cotonnier n'est pas épargné. Les chercheurs analysent les facteurs de régulation de ces populations puis expérimentent des solutions avec les agriculteurs. Le Cirad, en complément d'une protection chimique raisonnée, propose des pratiques culturales et des variétés ayant un certain degré de résistance à un ravageur considéré. Différentes méthodologies pour la caractérisation de biotypes et la transformation génétique du cotonnier sont décrites. Des programmes de protection sont développés en Afrique de l'Ouest, comme la lutte étagée ciblée : le calcul d'un seuil économique permet d'ajuster les produits et leurs doses en fonction des résultats d'observations de terrain. Les agriculteurs économisent ainsi 40 à 50 % des quantités de produits. Les observations constituent le principal facteur limitant : une formation soutenue et des adaptations locales sont nécessaires. Les expériences acquises permettent d'envisager une simplification de ces observations. La prévention et la gestion de la résistance des insectes aux pesticides est un sujet de préoccupation majeure de la recherche : la résistance aux pyréthrinoïdes d'Helicoverpa armigera sur cotonnier en est une illustration. Il est primordial d'assurer un suivi en laboratoire et sur le terrain grâce à un réseau international : c'est le cas en Afrique de l'Ouest et du Centre. Les mécanismes mis en cause sont à l'étude. La collaboration entre plusieurs pays et plusieurs filières (par exemple coton et maraîchage), ainsi que le concours de différents services nationaux sont indispensables à la mise en place d'une protection intégrée des cultures