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    La réussite en licence : des disparités importantes

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    65,1 % des étudiants inscrits en licence pour la première fois en 1999 ont obtenu leur diplôme au bout de un an. Trois ans après, plus des trois quarts de cette cohorte d’étudiants étaient licenciés. La probabilité de réussite en un an varie selon les disciplines : elle est la plus élevée en Droit (72,1 %), STAPS (71,6 %) et Sciences de la nature et de la vie (70,2 %), et la plus faible en Sciences et structure de la matière (54,2 %). Le type de baccalauréat possédé par l’étudiant influe sur sa réussite. Parmi les bacheliers généraux, les lauréats d’un baccalauréat ES réussissent davantage en un an (72,5 %) que les bacheliers L (68,1 %) ou S (66,4 %). Mais ces résultats doivent être mis en regard avec les disciplines d’inscription. En effet, les bacheliers S sont davantage inscrits dans les disciplines scientifiques où la réussite est globalement plus faible. En revanche, « toutes choses égales par ailleurs », la réussite est plus élevée pour les bacheliers S dans chacune des disciplines, excepté en Sciences économiques et gestion où les bacheliers ES réussissent davantage. La probabilité de réussite en un an s’échelonne entre 31,2 % et 85,7 % selon les établissements. En contrôlant les effets de structure liés à la population étudiante de l’établissement, elle varie de 51,2 % à 75,3 %

    La réussite en licence en un an, deux ans et trois ans

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    Cette étude a été réalisée à partir d'une approche longitudinale : une cohorte d'étudiants entrant pour la première fois en licence en 1999/2000 a été suivie sur 3 ans. La réussite a été calculée à partir de probabilités d'obtention de la licence en un, deux, ou trois ans. Les étudiants de la cohorte étaient majoritairement inscrits en premier cycle l'année précédente, en DEUG. Au bout d'un an, 65,1% des étudiants ont obtenu leur diplôme. Trois ans après, les trois quarts de cette cohorte sont licenciés. 9% de ceux qui ne se sont pas réorientés ont obtenu leur licence en 2 ans et 1,3% en trois ans. En revanche, la probabilité de réussite des étudiants qui ont changé de discipline ou d'établissement est faible. Selon la discipline, la probabilité de réussite varie. Elle est plus forte en droit, STAPS et sciences de la nature et de la vie, qu'en langues ou sciences et structures de la matière. Le type de baccalauréat obtenu influe sur la réussite. Parmi les bacheliers généraux, les titulaires d'un baccalauréat économique ont plus de chances de réussite en 1 an (72,5%) que leurs homologues littéraires (68,1%) ou scientifiques (66,4%). Pour les bacheliers scientifiques, il y a davantage d'inscrits dans les disciplines scientifiques où la réussite est plus faible. L'origine sociale a peu d'incidence sur la réussite. Les femmes obtiennent leur diplôme en un an plus souvent que les hommes

    Psychiatr Rehabil J

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    Mental health care has been identified as a major source of mental illness stigmatization. Detailed information about these stigmatization experiences is thus needed to reduce stigma in mental health practices. The study aimed to (a) identify the most relevant stigmatizing situations in mental health care encountered by users with schizophrenia and their families; (b) characterize the relative importance of these situations in terms of frequency, experienced stigmatization, and associated suffering; and (c) identify contextual and individual factors associated with these experiences. An online survey was conducted in France among users and family members to characterize situations of stigmatization in mental health care and identify associated factors. The survey content was first developed from a participative perspective, through a focus group including users. A total of 235 participants were included in the survey: 59 participants with schizophrenia diagnosis, 96 with other psychiatric diagnoses, and 80 family members. The results revealed 15 relevant situations with different levels of frequency, stigmatization, and suffering. Participants with a diagnosis of schizophrenia experienced more situations of stigmatization, with a higher frequency. Moreover, contextual factors were strongly associated with experienced stigmatization, including recovery-oriented practices (negatively associated) and measures without consent (positively associated). These situations, as well as associated contextual factors, could be targeted to reduce stigmatization and related suffering in mental health practices. Results strongly underscore the potential of recovery-oriented practice as an instrument to fight stigma in mental health care. (PsycInfo Database Record (c) 2023 APA, all rights reserved)
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