20 research outputs found

    Disputes au potager : la politisation de la « nature en ville »

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    National audienceCette communication s'intéresse à la manière dont la « nature » est constituée en bien commun dans la ville - ou plutôt les différentes manières, qui entrent en conflit les unes avec les autres. Comment différents acteurs sociaux s’appuient-ils sur la valorisation de « coins de nature » en ville pour investir le débat public, et comment ces différentes valorisations de la nature en ville s’opposent-elles ? Loin de cet idéal urbain qui nous présente une soi-disant « demande sociale de nature en ville » ou un « désir de nature des citadins » comme une réalité consensuelle, on montre en effet que la valorisation de la « nature » dans les espaces urbains n’a rien d’une évidence socialement partagée ; qu’elle est socialement distribuée et qu’elle n’a rien d’unifié (ce n’est pas de la même « nature » que parlent les différents acteurs) ; et qu’elle s’exprime avant tout dans le conflit. Nous nous appuyons ici sur une enquête menée dans l’agglomération de Dijon, où des projets d’écoquartiers se heurtent à divers mouvements d’opposition. Les écoquartiers apparaissent en effet au cœur de ces controverses. Porteurs de promesses de verdissement, ils sont également sous-tendus par une conception souvent enchantée de la vie sociale, qui en fait le lieu privilégié d’un enrôlement de l’environnement dans de nouveaux dispositifs de gentrification et de prescription des pratiques menant à un amenuisement de l’expérience urbaine. Nous nous attachons dans cette communication à saisir comment des mobilisations se forment qui, pour contester ces projets d’écoquartiers, font valoir des formes d’attachement à la nature et de composition entre nature et ville. En montrant comment s’opposent différentes « natures urbaines », défendues par différents genres catégories d’habitants des villes, nous entendons ici contribuer à la compréhension, non seulement de la manière dont cette soi-disant « demande sociale de nature en ville » se fait jour (dans les projets d’urbanisme ou dans les expériences protestataires), mais aussi de la manière dont diverses formes d’attachement aux lieux (passant par l’autochtonie, l’usage, la proximité ou encore l’histoire sociale) sont mises en valeur dans des mobilisations sociales.Françai

    Les sols dans la tête. Pratiques et conceptions des sols d'agriculteurs vendéens

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    International audiencePractices and understanding of soils of Vendee farmers Limiting soil degradation as a key objective within the pursuit of sustainable agriculture involves seeking to understand how farmers think about and characterize their farm soils. This paper describes a series of three collective interviews conducted with three groups of farmers to document how they talk about soils. All members of each group were engaged one of three production methods: conservation agriculture, organic agriculture, or conventional agriculture. The results found that the farmers belonging to the three groups were interested in different soil characteristics. Farmers in soil conservation agriculture differed from organic farmers with respect to the use of their senses to characterize their soils and in their understanding of the soil as an entity with its own autonomy and operating logic. For them, soil is not merely a production factor. However, conservation agriculture farmers and organic farmers were similar in the importance they attached to soil organic matter. These two groups were similar too in the way they critique standard technical tools and agronomic knowledge, which are no longer relevant for their current practices. They also share a search for new technical and scientific frameworks. Farmers of the third group, who practice conventional agriculture (including standard moldboard ploughing), present an intermediate mode of understanding soil characteristics with respect to the two other groups.Limiter la dégradation des sols, dans l’objectif d’un développement agricole durable, nécessite de comprendre comment les agriculteurs conçoivent et caractérisent les sols de leurs exploitations. Une enquête a été menée auprès d’agriculteurs afin de saisir, à partir de leurs discours, leurs conceptions des sols. Cette enquête a pris la forme d’entretiens collectifs réalisés en Vendée auprès d’agriculteurs rassemblés, selon leur mode de production, dans trois groupes différents : en agriculture de conservation, en agriculture biologique ou en agriculture conventionnelle. Les résultats montrent que, selon leurs préoccupations pratiques, les agriculteurs des trois groupes ne s’intéressent pas aux mêmes aspects du sol. Les agriculteurs en agriculture de conservation des sols (ACS) se différencient ainsi le plus fortement des agriculteurs en agriculture biologique (AB) dans la façon dont ils disent mobiliser la diversité de leurs sens pour caractériser les sols, et dans leur manière d’appréhender le sol comme une entité autonome, ayant sa propre logique de fonctionnement. En revanche, ces types d’agriculteur en ACS et en AB sont proches dans la place centrale qu’ils accordent à la matière organique dans leur mode de production. Ils se retrouvent de même dans leur critique des outils techniques et connaissances agronomiques classiques, qui ne sont plus pertinents pour leurs pratiques. Les agriculteurs en agriculture conventionnelle (AL), qui, eux, pratiquent toujours le labour, présentent une richesse d’appréhension des caractéristiques du sol intermédiaire à celle des deux types précédents

    Microwave applicators used for medical applications

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    International audienc

    Les sols dans la tête. Pratiques et conceptions des sols d'agriculteurs vendéens

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    International audiencePractices and understanding of soils of Vendee farmers Limiting soil degradation as a key objective within the pursuit of sustainable agriculture involves seeking to understand how farmers think about and characterize their farm soils. This paper describes a series of three collective interviews conducted with three groups of farmers to document how they talk about soils. All members of each group were engaged one of three production methods: conservation agriculture, organic agriculture, or conventional agriculture. The results found that the farmers belonging to the three groups were interested in different soil characteristics. Farmers in soil conservation agriculture differed from organic farmers with respect to the use of their senses to characterize their soils and in their understanding of the soil as an entity with its own autonomy and operating logic. For them, soil is not merely a production factor. However, conservation agriculture farmers and organic farmers were similar in the importance they attached to soil organic matter. These two groups were similar too in the way they critique standard technical tools and agronomic knowledge, which are no longer relevant for their current practices. They also share a search for new technical and scientific frameworks. Farmers of the third group, who practice conventional agriculture (including standard moldboard ploughing), present an intermediate mode of understanding soil characteristics with respect to the two other groups.Limiter la dégradation des sols, dans l’objectif d’un développement agricole durable, nécessite de comprendre comment les agriculteurs conçoivent et caractérisent les sols de leurs exploitations. Une enquête a été menée auprès d’agriculteurs afin de saisir, à partir de leurs discours, leurs conceptions des sols. Cette enquête a pris la forme d’entretiens collectifs réalisés en Vendée auprès d’agriculteurs rassemblés, selon leur mode de production, dans trois groupes différents : en agriculture de conservation, en agriculture biologique ou en agriculture conventionnelle. Les résultats montrent que, selon leurs préoccupations pratiques, les agriculteurs des trois groupes ne s’intéressent pas aux mêmes aspects du sol. Les agriculteurs en agriculture de conservation des sols (ACS) se différencient ainsi le plus fortement des agriculteurs en agriculture biologique (AB) dans la façon dont ils disent mobiliser la diversité de leurs sens pour caractériser les sols, et dans leur manière d’appréhender le sol comme une entité autonome, ayant sa propre logique de fonctionnement. En revanche, ces types d’agriculteur en ACS et en AB sont proches dans la place centrale qu’ils accordent à la matière organique dans leur mode de production. Ils se retrouvent de même dans leur critique des outils techniques et connaissances agronomiques classiques, qui ne sont plus pertinents pour leurs pratiques. Les agriculteurs en agriculture conventionnelle (AL), qui, eux, pratiquent toujours le labour, présentent une richesse d’appréhension des caractéristiques du sol intermédiaire à celle des deux types précédents

    Microwave applicators used for medical applications

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    International audienc

    Nouvel applicateur planaire pour thermothérapie microonde

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    Helical antenna for medical application

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    Modeling by FDTD of planar annular applicators used for heating in medical applications

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    Modeling of planar applicators for microwave thermotherapy

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    corecore