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    “This is wrong and we will support you”: The (restricted) role of resident-led neighbourhood-level planning teams in residential displacement

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    Using qualitative data collected from 2013-2017, this paper investigates how resident-led planning teams working within Hamilton, Ontario’s Neighbourhood Action Strategy (NAS) responded to gentrification and displacement. Highlighting case studies of three neighbourhoods, our findings reveal that resident groups can act as both sites of support for gentrification and sites of resistance to residential displacement. Our findings complicate the common narrative that posits residents as powerless in the face of gentrification, showing how residents resisted coercive displacementefforts. The case studies expose concrete strategies used by residents: engaging directly with City Hall and developers, countering exclusionary neighbourhood attitudes through community dialogue, and supporting tenant organizing. However, findings also highlight how differences among residents (particularly class, race, and length and type of tenure) shaped both the nature and effectiveness of resistance in this municipally-supported initiative, and identify the need for more attention to preventing displacement within formal planning processes.S’appuyant sur les données d’une évaluation quinquennale de la Stratégie d’action de quartier (NAS) de Hamilton, en Ontario, le présent document explore le rôle que les équipes de quartier peuvent jouer pour lutter contre les déplacements résidentiels. La NAS, agissant à l’échelle municipale et composée d’intervenants multiples, a été mise sur pied pour répondre aux inégalités en santé qui se retrouvent au niveau des quartiers ; elle soutient les « équipes de planification » dirigées par les résidents pour développer des communautés plus saines. À l’aide de données qualitatives recueillies de 2013 à 2017, cet article examine les interventions des équipes de planification dirigées par les résidents envers l’embourgeoisement et les déplacements. En mettant en lumière des études de cas de trois quartiers, nos résultats révèlent que les groupes de résidents peuvent être tout autant des foyers d’appui à l’embourgeoisement que des foyers de résistance aux déplacements résidentiels. Nos résultats compliquent le récit commun qui postule que les résidents sont impuissants face à l’embourgeoisement, en montrant comment les résidents sont intervenus et sont devenus de puissants acteurs pour résister aux efforts de déplacement forcé. Les études de cas divulguent des stratégies concrètes utilisées par les résidents : dialoguer directement avec les élus et le personnel de l’hôtel de ville, de même qu’avec les promoteurs ; contrecarrer les attitudes d’exclusion des résidents du quartier par le biais de dialogues communautaires ; et appuyer les locataires dans leurs efforts d’organisation
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