50 research outputs found

    L’ennemi(e) d’enfer

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    On sait que les critiques mĂ©diĂ©vistes et seiziĂ©mistes ont longtemps exagĂ©rĂ© les diffĂ©rences de leurs objets respectifs, jusqu’à crĂ©er l’illusion d’une rupture entre les fictions du Moyen Âge tardif et de la Renaissance, sans qu’au demeurant, on sache dater selon des critĂšres littĂ©raires la ou les hypothĂ©tique(s) cĂ©sure(s). Il y avait Ă  cela des raisons disciplinaires. Les premiers dans leur quĂȘte des modĂšles gĂ©nĂ©riques avaient peut-ĂȘtre trop nĂ©gligĂ© un no man’s land joliment, mais impropremen..

    « Pour haut et liement chanter » : l’art poĂ©tique du « MaĂźtre de chant » dans la Ballade 21 du recueil de Chypre

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    Taking the distinction between natural and artificial music as established in Eustache Deschamps’ Art de dictier for granted, it has been assumed that music and poetry had split apart with the poets and musicians of the post-Machaut generation. But the polyphonic songs gathered for the French court of Cyprus in the Codex Torino J.II.9 (c. 1410-1430) show a rare consistency in the shaping of poetical and musical features. The music lesson of ballade 21 in this collection provides a clear view on this formal and semantic homogeneity. Contrasting the erotic reaffectation of musical langage in Deschamps ‘ ballade featuring Robin « teaching » Marion, the Musicus of the Cypriot song promotes a « maistrie », both demanding and humble, which stands for a comprehensive artistry in which intimate knowledge of the fundamentals of music gives the composition its genuine subtlety and harmony - a harmony that is also an art of living.La distinction entre « musique naturelle » et « musique artificielle » d’aprĂšs L’Art de dictier d’Eustache Deschamps a fait croire Ă  une rupture dans l’évolution du lyrisme français aprĂšs Machaut. Or les polyphonies rassemblĂ©es pour la cour française de Chypre dans le manuscrit Torino J.II.9 (c. 1410-1430) rĂ©vĂšlent une homogĂ©nĂ©itĂ© rarement atteinte dans le discours poĂ©tico-musical. La « leçon de musique » de la ballade 21 manifeste cette osmose sĂ©mantique et formelle, en donnant Ă  entendre une voix d’une singuliĂšre profondeur. ConfrontĂ© aux Ă©quivoques grivoises par lesquelles Deschamps met en scĂšne un Robin musicien instruisant Marion, le « MaĂźtre de chant » de la piĂšce chypriote exalte une « maistrie » Ă  la fois humble et exigeante, un art total oĂč la connaissance intime de la thĂ©orie lĂ©gitime la subtilitĂ© de la composition, fondĂ©e sur une harmonie qui est aussi un art de vivre

    « Pour haut et liement chanter » : l’art poĂ©tique du « MaĂźtre de chant » dans la Ballade 21 du recueil de Chypre

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    Taking the distinction between natural and artificial music as established in Eustache Deschamps’ Art de dictier for granted, it has been assumed that music and poetry had split apart with the poets and musicians of the post-Machaut generation. But the polyphonic songs gathered for the French court of Cyprus in the Codex Torino J.II.9 (c. 1410-1430) show a rare consistency in the shaping of poetical and musical features. The music lesson of ballade 21 in this collection provides a clear view on this formal and semantic homogeneity. Contrasting the erotic reaffectation of musical langage in Deschamps ‘ ballade featuring Robin « teaching » Marion, the Musicus of the Cypriot song promotes a « maistrie », both demanding and humble, which stands for a comprehensive artistry in which intimate knowledge of the fundamentals of music gives the composition its genuine subtlety and harmony - a harmony that is also an art of living.La distinction entre « musique naturelle » et « musique artificielle » d’aprĂšs L’Art de dictier d’Eustache Deschamps a fait croire Ă  une rupture dans l’évolution du lyrisme français aprĂšs Machaut. Or les polyphonies rassemblĂ©es pour la cour française de Chypre dans le manuscrit Torino J.II.9 (c. 1410-1430) rĂ©vĂšlent une homogĂ©nĂ©itĂ© rarement atteinte dans le discours poĂ©tico-musical. La « leçon de musique » de la ballade 21 manifeste cette osmose sĂ©mantique et formelle, en donnant Ă  entendre une voix d’une singuliĂšre profondeur. ConfrontĂ© aux Ă©quivoques grivoises par lesquelles Deschamps met en scĂšne un Robin musicien instruisant Marion, le « MaĂźtre de chant » de la piĂšce chypriote exalte une « maistrie » Ă  la fois humble et exigeante, un art total oĂč la connaissance intime de la thĂ©orie lĂ©gitime la subtilitĂ© de la composition, fondĂ©e sur une harmonie qui est aussi un art de vivre

    Introduction : ProblĂ©matiques de l’Ante-Renaissance

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    Polizzi Gilles. Introduction : ProblĂ©matiques de l’Ante-Renaissance. In: RĂ©forme, Humanisme, Renaissance, n°75, 2012. pp. 7-16

    Politiques de cythĂšre : topothesia et topographia chez RenĂ© d’Anjou, Colonna et Rabelais

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    Le propos de nos travaux nous invite Ă  revenir sur un lieu commun de la critique structuraliste des annĂ©es 1970, le raccourci, commode, mais fallacieux, qui prĂ©tendait dĂ©duire de la forme d’un lieu – entendons ces termes dans un cadre littĂ©raire – une intention politique, donnĂ©e pour le sens de l’Ɠuvre. C’est ainsi que d’aucuns ont cru pouvoir assimiler l’uniformitĂ© supposĂ©e de l’Utopie de More (1516) Ă  un urbanisme dĂ©shumanisĂ© voire totalitaire ; ou que la gĂ©omĂ©trie idĂ©ale des jardins de Cyt..

    Blanc est le champ, noire la semence, l'énigmatique littéraire à la Renaissance

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    Polizzi Gilles. Blanc est le champ, noire la semence, l'énigmatique littéraire à la Renaissance. In: Bulletin de l'Association d'étude sur l'humanisme, la réforme et la renaissance, n°59, 2004. pp. 49-62

    « Fontaine(s) périlleuse(s) » : L'allégorie amoureuse dans la glose alchimique chez Gohory et Verville

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    Polizzi Gilles. « Fontaine(s) périlleuse(s) » : L'allégorie amoureuse dans la glose alchimique chez Gohory et Verville. In: Bulletin de l'Association d'étude sur l'humanisme, la réforme et la renaissance, n°41, 1995. pp. 37-56

    Le tombeau de Gargantua et le temple de la Dive : l’illusion rĂ©fĂ©rentielle du Gargantua au Quart Livre

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    Polizzi Gilles. Le tombeau de Gargantua et le temple de la Dive : l’illusion rĂ©fĂ©rentielle du Gargantua au Quart Livre. In: RĂ©forme, Humanisme, Renaissance, n°72, 2011. pp. 27-42

    FantĂŽmes et contrefaçons dans l’oeuvre de BĂ©roalde de Verville : ouvrages virtuels, fictifs et fictionnels

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    This article proposes to take inventory of and examine, in the abundant vervilienne production, the absent works, non-existent or “disguised.” Reflecting upon the relationship between title and identity, as well as our aptitude to deduce from a title the content and character of a work, the author of this article defines the process of “bibliographical illusion,” used frequently by Verville, who, in his bibliography, multiplies these ghosts. Hence, this article sorts the works while considering, in an approximately chronological order, virtual books (announced, but not published and perhaps not written), fictitious books (those whose title suggests camouflage or forgery), and invented disguises; because the science of the book is fueled by invention. This article concludes with the unexpected restoration of a book as real, from the category of fictitious works. Bibliography is then not only the art of listing titles, but also the art and the science of linking titles with works the art of testing the game of bookish inventions and trickery

    En relisant François Ier imaginaire : introduction à la table ronde du 25 janvier 2014

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    Polizzi Gilles. En relisant François Ier imaginaire : introduction à la table ronde du 25 janvier 2014. In: Réforme, Humanisme, Renaissance, n°79, 2014. pp. 15-31
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