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The beautiful post-may for women
El Moviment d'Alliberament de les Dones ha representat la continuaciĂł mĂ©s tangible del maig francĂ©s del 68. Ha reintegrat, pel seu compte, les concepcions polĂtiques, les formes d'organitzaciĂł, la varietat d'accions d'este moviment de contestaciĂł general de la societat. Però, paradoxalment, Ă©s, a travĂ©s de la ruptura amb l'esquerranisme del qual va sorgir, que el feminisme s'ha posicionat en esta herència. Ruptura fundadora de la «no-mixticidad», però tambĂ© crĂtica feminista de l'esquerranisme, de la «divisiĂł sexual del treball militant», del poder de les «avantguardes».
Ell ha inventat una nova forma de militar, a partir de si mateix, en el que l'alliberament no Ă©s un objectiu llunyĂ , sinĂł un procĂ©s en curs. En l'ambient favorable del postMaig, el feminisme ha propiciat importants commocions en l'estatus i en les representacions de les dones; desprĂ©s, ell mateix ha perdut el seu impuls en una societat que es paralitzava a l'hora de digerir els canvis.El Movimiento de LiberaciĂłn de las Mujeres ha representado la continuaciĂłn más tangible del Mayo francĂ©s del 68. Ha reintegrado, por su cuenta, las concepciones polĂticas, las formas de organizaciĂłn, la variedad de acciones de este movimiento de contestaciĂłn general de la sociedad. Pero, paradĂłjicamente, es, a travĂ©s de la ruptura con el izquierdismo del cual surgiĂł, que el feminismo se ha posicionado en esta herencia. Ruptura fundadora de la «no-mixticidad», pero tambiĂ©n crĂticafeminista del izquierdismo, de la «divisiĂłn sexual del trabajo militante», del poder de las «vanguardias». Él ha inventado una nueva forma de militar, a partir de sĂ mismo, en la que la liberaciĂłn no es un objetivo lejano, sino un proceso en curso. En el ambiente favorable del pos-Mayo, el feminismo ha propiciado importantes conmociones en el estatus y en las representaciones de las mujeres; despuĂ©s, Ă©l mismo ha perdido su impulso en una sociedad que se paralizaba a la hora de digerir los cambios.The Women’s Liberation Movement has represented the most tangible continuation of the French May. By itself, it has reincorporated the political conceptions, forms of organisation and variety of actions of that movement which was a general social response. But, paradoxically, it is, through the rupture with the leftism from which it emerged, that feminism has found its position within this inheritance. The rupture founded «non-mixedness», but also a feminist critique of leftism, of the «sexual division of activist labour» and of the power of avant-gardes. It invented a new form of active involvement, based on oneself, in which liberation is not a far-off objective but rather an ongoing process. In the favourable post-May environment, feminism has led to important upheavals in the status and representations of women; since then, it has lost its impetus in a society which becomes paralysed when it comes to digesting change
Aspasie (Grèce, Ve s., avant J.C.)
Picq Françoise. Aspasie (Grèce, Ve s., avant J.C.). In: Parole ! n°1, printemps 1978. p. 60
Toulouse et après
Picq Françoise. Toulouse et après. In: Revue d'en face, n°14, 1983. Droits de l'homme, droits des femmes. pp. 91-96
1970 - 1980 : sauve qui peut, le MLF
Picq Françoise. 1970 - 1980 : sauve qui peut, le MLF. In: Revue d'en face, n°11, 1981. Mouvement et Institutions. pp. 11-24
Oubliées sur la place Rouge
Picq Françoise. Oubliées sur la place Rouge. In: Parole ! n°1, printemps 1978. pp. 27-33
Entre mouvement et institutions : la construction d’une politique publique pour l’égalité
Since 1974 in France, a government body has been in charge of feminist issues: the Condition of Women and Women’s Rights. This was an institutional response to the problems raised by the women’s movement. At first, without a budget or real power, this body only played a symbolic role, providing a modernist image of interest in women. Its relations with the essentially anti-establishment women’s movement at that time were not easy. From 1981 onwards, a very different type of relationship, one based on connivance and competition, was established with the Ministry of Women’s Rights headed by Yvette Roudy. Gradually, through successive alternating governments, a process of normalization took place, leading to a common referential and the preference for the term parity. The institutions are now characterized by standardized administrative practices and detachment from the feminist movement. International institutions have been a great driving force behind the progress towards equality. The principle “Equal Pay for Equal Work” was laid down as early as 1919 by the Treaty of Versailles. However, it was mainly in the European Community that a coherent set of principles and rules prohibiting discrimination and constructing equal opportunities was created, using tools that merit examination.Depuis 1974, en France, une instance gouvernementale est chargée des questions féminines: Condition féminine ou Droits des femmes. Il s’agit d’une réponse institutionnelle aux problèmes soulevés par le mouvement des femmes. D’abord sans budget, ni pouvoir réel, celle-ci n’a eu qu’un rôle symbolique: donner une image moderniste d’intérêt pour les femmes. Ses relations n’ont pas été faciles avec un mouvement des femmes alors essentiellement contestataire. Ce sont des rapports très différents, faits de connivence et de compétition, qui s’instaurent à partir de 1981 avec le ministère des Droits de la femme d’Yvette Roudy. Progressivement, à travers les alternances successives, un processus de normalisation s’établit, aboutissant à un référentiel commun et à la préférence pour le terme de parité. Pratiques administratives standardisées et distanciation avec le mouvement féministe caractérisent les institutions. Les institutions internationales ont été un levier important pour la progression de l’égalité. Le principe «à travail égal, salaire égal» a été posé dès 1919 par le Traité de Versailles. Mais c’est surtout dans la Communauté européenne qu’a été constitué un ensemble cohérent de principes et de règles pour interdire les discriminations et construire l’égalité des chances, avec des outils dont il importe de se saisir.Picq Françoise. Entre mouvement et institutions : la construction d’une politique publique pour l’égalité. In: Santé, Société et Solidarité, n°1, 2008. De l’égalité de droit à l’égalité de fait : Françaises et Québécoises entre législation et réalité. pp. 35-38
Du mouvement des femmes aux études féministes
Le premier apport du mouvement des femmes à la démarche de connaissance est sans aucun doute l'exigence de prendre en considération l'expérience vécue, de « partir de soi ». Aussi est-ce à partir de mon itinéraire – qui n'est pas un cas particulier même si la façon dont je l'ai vécu et dont je l'analyse m'est personnelle – que je voudrais poser une question plus générale : Dans quelle mesure les études féministes sont-elles la continuation du mouvement féministe des années soixante-dix ? Dans..