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    Le refus des naissances illégitimes dans le Centre et le Poitou (XIVe-XVe siÚcles)

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    National audienceThe Rejection of Illegitimate Births in the Centre and the Poitou (12th-15th century)In the Middle Ages, sexuality was only accepted as part of wedding contract and in order to procreate. Then, extramarital births were considered as revealing adultery. Through her pregnancy, the single mother often her owns carried the evidence of flesh sin. Nevertheless, the feminine honor mainly relied on chastity or fidelity to the husband. The rejection of illegitimate birth may have appeared as a condition to protect this honor. This article deals with the rejection of the bastard considered as a crime through the cases of abortion and infanticide recorded in the mercy letters of Poitou and Pays de Loire moyenne. The study of these sources allows a better understanding of these crimes against illegitimate childrenAu Moyen Âge, la sexualitĂ© n’est acceptĂ©e qu’au sein d’une union matrimoniale et dans le but de procrĂ©er. DĂšs lors, les naissances extraconjugales rĂ©vĂšlent un adultĂšre. À travers sa grossesse, la femme enceinte cĂ©libataire porte souvent seule la preuve du pĂ©chĂ© de chair. Or, l’honneur fĂ©minin est principalement conditionnĂ© par le critĂšre de chastetĂ© sinon par la fidĂ©litĂ© de la femme envers son mari. Le refus de la naissance illĂ©gitime peut apparaĂźtre alors comme une condition de prĂ©servation de son honneur. Le prĂ©sent chapitre est consacrĂ© Ă  l’analyse du rejet du bĂątard dans sa dimension criminelle, Ă  travers les affaires d’avortement et d’infanticide recensĂ©es au sein des lettres de rĂ©mission enregistrĂ©es pour le Poitou et les pays de Loire moyenne. C’est en effet Ă  travers l’étude des coupables, de leurs motivations, mais aussi des raisons de la grĂące royale, qu’une meilleure apprĂ©hension de l’avortement et de l’infanticide Ă  l’encontre des enfants illĂ©gitimes est possible

    Le corps et la sexualitĂ© des femmes dans la criminalitĂ© Ă  la fin du Moyen Âge

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    National audienc

    Le refus des naissances illégitimes dans le Centre et le Poitou (xive-xve siÚcles)

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    Au Moyen Âge, la sexualitĂ© n’est acceptĂ©e qu’au sein d’une union matrimoniale et dans le but de procrĂ©er. DĂšs lors, les naissances extraconjugales rĂ©vĂšlent un adultĂšre. À travers sa grossesse, la femme enceinte cĂ©libataire porte souvent seule la preuve du pĂ©chĂ© de chair. Or, l’honneur fĂ©minin est principalement conditionnĂ© par le critĂšre de chastetĂ© sinon par la fidĂ©litĂ© de la femme envers son mari. Le refus de la naissance illĂ©gitime peut apparaĂźtre alors comme une condition de prĂ©servation de son honneur. Le prĂ©sent chapitre est consacrĂ© Ă  l’analyse du rejet du bĂątard dans sa dimension criminelle, Ă  travers les affaires d’avortement et d’infanticide recensĂ©es au sein des lettres de rĂ©mission enregistrĂ©es pour le Poitou et les pays de Loire moyenne. C’est en effet Ă  travers l’étude des coupables, de leurs motivations, mais aussi des raisons de la grĂące royale, qu’une meilleure apprĂ©hension de l’avortement et de l’infanticide Ă  l’encontre des enfants illĂ©gitimes est possible.In the Middle Ages, sexuality was only accepted as part of wedding contract and in order to procreate. Then, extramarital births were considered as revealing adultery. Through her pregnancy, the single mother often her owns carried the evidence of flesh sin. Nevertheless, the feminine honor mainly relied on chastity or fidelity to the husband. The rejection of illegitimate birth may have appeared as a condition to protect this honor. This article deals with the rejection of the bastard considered as a crime through the cases of abortion and infanticide recorded in the mercy letters of Poitou and Pays de Loire moyenne. The study of these sources allows a better understanding of these crimes against illegitimate children

    Le refus des naissances illégitimes dans le Centre et le Poitou (XIVe-XVe siÚcles)

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    National audienceThe Rejection of Illegitimate Births in the Centre and the Poitou (12th-15th century)In the Middle Ages, sexuality was only accepted as part of wedding contract and in order to procreate. Then, extramarital births were considered as revealing adultery. Through her pregnancy, the single mother often her owns carried the evidence of flesh sin. Nevertheless, the feminine honor mainly relied on chastity or fidelity to the husband. The rejection of illegitimate birth may have appeared as a condition to protect this honor. This article deals with the rejection of the bastard considered as a crime through the cases of abortion and infanticide recorded in the mercy letters of Poitou and Pays de Loire moyenne. The study of these sources allows a better understanding of these crimes against illegitimate childrenAu Moyen Âge, la sexualitĂ© n’est acceptĂ©e qu’au sein d’une union matrimoniale et dans le but de procrĂ©er. DĂšs lors, les naissances extraconjugales rĂ©vĂšlent un adultĂšre. À travers sa grossesse, la femme enceinte cĂ©libataire porte souvent seule la preuve du pĂ©chĂ© de chair. Or, l’honneur fĂ©minin est principalement conditionnĂ© par le critĂšre de chastetĂ© sinon par la fidĂ©litĂ© de la femme envers son mari. Le refus de la naissance illĂ©gitime peut apparaĂźtre alors comme une condition de prĂ©servation de son honneur. Le prĂ©sent chapitre est consacrĂ© Ă  l’analyse du rejet du bĂątard dans sa dimension criminelle, Ă  travers les affaires d’avortement et d’infanticide recensĂ©es au sein des lettres de rĂ©mission enregistrĂ©es pour le Poitou et les pays de Loire moyenne. C’est en effet Ă  travers l’étude des coupables, de leurs motivations, mais aussi des raisons de la grĂące royale, qu’une meilleure apprĂ©hension de l’avortement et de l’infanticide Ă  l’encontre des enfants illĂ©gitimes est possible

    « Forfaicte de son corps », the female body and crime at the end of the Middle Ages. Center-West, South-West of the Kingdom of France (XIVe-XVe centuries)

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    L'Ă©tude des sources juridiques et des sources judiciaires de la fin du Moyen Âge (essentiellement des lettres de rĂ©mission) permet de repĂ©rer les mentions du corps fĂ©minin et d'analyser sa plus ou moins grande importance dans la dĂ©finition des crimes et leur traitement judiciaire. Qu'il soit le mobile, la cible ou l'instrument mĂȘme du crime, le corps fĂ©minin est associĂ© de diverses maniĂšres aux gestes criminels. Il se retrouve au cƓur des affaires d'adultĂšre, d'agressions sexuelles, d'avortement, d'infanticide, d'injures, de violences conjugales, mais aussi de rixes et des homicides qui surviennent lorsque l'intĂ©gritĂ© corporelle des femmes est remise en cause. L'analyse genrĂ©e de la notion de corps dans les lettres de rĂ©mission suggĂšre que le corps masculin n'est pas perçu de la mĂȘme façon que celui des femmes. Alors que le premier est plus souvent mentionnĂ© pour Ă©voquer la lĂ©gitime dĂ©fense ou dĂ©crire des altercations violentes, le second est plus frĂ©quemment signalĂ© pour faire allusion Ă  la rĂ©putation des femmes. Ces sources judicaires nous transmettent ainsi des rĂ©cits de crime dans lesquels la gestion du corps n'est pas la mĂȘme selon le sexe des individus concernĂ©s. L'Ă©tude des Ă©motions ou des pratiques corporelles (gestes, boisson, vĂȘtements) montre qu'un certain code corporel (reposant notamment sur la chastetĂ©, la sobriĂ©tĂ©, la pudeur) est exigĂ© de la part des femmes. La prĂ©servation de l'intĂ©gritĂ© corporelle de leurs parentes conduit ainsi de nombreux hommes sur les chemins de la criminalitĂ©. D'objet du crime, le corps fĂ©minin en devient aussi l'instrument lorsque les femmes choisissent dĂ©libĂ©rĂ©ment de ne pas respecter ce fameux code corporel. En outre, il est nĂ©cessaire de questionner la maniĂšre dont ces derniĂšres ont intĂ©grĂ©, voire transmis, l'idĂ©e selon laquelle leur identitĂ© dĂ©pendrait essentiellement du "bon gouvernement" de leur corps. Le rĂŽle de la communautĂ© (Ă  travers les mĂ©canismes de la rumeur ou de la rĂ©pression collective), de la justice, notamment de la grĂące royale, permet Ă©galement d'apprĂ©hender d'un peu plus prĂšs le statut et la place des femmes dans la sociĂ©tĂ© du bas Moyen Âge.The study of legal and judicial sources (essentially of the letters of remission) of the end of the Middle Ages enables us to identify the references to the female body and to analyse its significance (to a certain extent) in the definition of crimes and their judicial treatment. The female body, whether the motive, the target or the very instrument of crime, is associated in different ways to criminal acts. It is at the heart of adulterous affairs, sexual assaults, abortions, infanticides, insults, conjugal violence but also fights and homicides which occur when women's corporal integrity is questioned. The gendered analysis of the notion of body in the letters of remission suggests that the male body is not percieved in the same way as the female body. Although the former is mostly alluded to to mention self-defense or to describe violent quarrels, the latter is more frequently highlighted to refer to women's reputation. Thus these judicial sources convey crime stories in which the body is treated differently according to the gender of the said individuals. The study of emotions or corporal practices (gestures, drink, clothes) shows that a certain corporal code (notably based on chastity, sobriety, prudishness) is required of women. The protection of the corporal integrity of their relatives thus leads numerous men on the paths of criminality. From being the crime object, the female body can also become its instrument, when women deliberately choose not to obey the formerly mentioned corporal code. Besides, it is necessary to question the way women had understood, even transmitted the idea according to which their identity would essentially depend on the "right management" of their body. The role of the community (through the mechanisms of rumour or of collective repression) and the role of justice, including the royal pardon, also enable us to apprehend more precisely the status and the position of women in the late Middle Ages

    Le corps et la sexualitĂ© des femmes dans la criminalitĂ© Ă  la fin du Moyen Âge

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    National audienc

    Serments, injures et paroles de femmes dans la criminalitĂ© du Bas Moyen Âge

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    International audienceLes sources normatives et judiciaires rĂ©vĂšlent un lien entre injure et serment, notamment pour les crimes concernant les femmes. Leur parole est largement contrĂŽlĂ©e, mais ces derniĂšres disposent Ă©galement d’une certaine libertĂ© pour prĂȘter serment devant des autoritĂ©s. Cette Ă©tude rappelle aussi l’importance du caractĂšre sacrĂ© du serment qui, dans quelques cas, permet de prĂ©venir des violences ou des vengeances, dĂ©voilant ainsi une partie des codes de l'honneur du bas Moyen Âge

    Le corps fĂ©minin est-il un miroir de l'honneur ? Quelques pistes de rĂ©flexion autour des sources judiciaires de la fin du Moyen Âge

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    International audienceThe letters of remission of the 14th and 15th centuries present numerous accounts of crimes in which physical descriptions of the protagonists are included. Analyzing these descriptions through the prism of gender allows for a better understanding of the representation of such gender-related and sexual crimes as adultery, rape and infanticide. In view of these judicial sources, the existence of an actual body code destined to women seems to be revealed. Following this code or not directly influences a woman's reputation, as well as the reputation of the people close to her. Indeed, it appears that a woman's body is the reflection of other values, and primarily honor. Whether it is assaulted, protected, manipulated or controlled, a woman's body can be the object or the subject of the crime. Studying it therefore allows for a better understanding of gender-related crime and of a woman's place in the society of the late Middle Ages.Les lettres de rĂ©mission des xive et xve siĂšcles prĂ©sentent de nombreux rĂ©cits de crimes qui contiennent des descriptions physiques des protagonistes. L'analyse genrĂ©e de ces descriptions permet de mieux comprendre la reprĂ©sentation de certains crimes sexuĂ©s et sexuels comme l'adultĂšre, le viol ou encore l'infanticide. L'existence d'un vĂ©ritable code corporel destinĂ© aux femmes semble alors se dĂ©voiler au regard de ces sources judiciaires. Son respect, ou non, influence directement la rĂ©putation de la femme mais aussi celle de ses proches. En effet, il semble que le corps fĂ©minin soit le reflet d'autres valeurs parmi lesquelles l'honneur arrive en tĂȘte. Qu'il soit agressĂ©, protĂ©gĂ©, manipulĂ© ou contrĂŽlĂ©, le corps de la femme peut ĂȘtre l'objet ou le sujet du crime. Son Ă©tude permet alors une meilleure comprĂ©hension de la criminalité et de la place des femmes dans la sociĂ©tĂ© du bas Moyen Âge
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