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    Fréquences alléliques de la caseine alphas1 chez les boucs d'insémination de race Alpine et Saanen de 1975 à 1994

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    Les fréquences alléliques en caséine ay ont été calculées à partir des 761 boucs d’IA nés de 1975 à 1994, dont 483 Alpins et 278 Saanen. Dans ces 2 races, le même schéma de sélection a entraîné une évolution différente des fréquences alléliques. Chez les boucs Alpins de testage et améliorateurs, la fréquence de l’allèle « fort » A n’a cessé d’augmenter (0,70 en 1994) aux dépens des allèles E et F. Chez les boucs Saanen, l’allèle E reste majoritaire et a même tendance à augmenter (0,69 en 1994) aux dépens de l’allèle F, alors que la fréquence de l’allèle A augmente peu. L’allèle « fort » B est rare dans les 2 races, mais tend à se fixer en race Alpine, alors que l’allèle « fort » C absent en race Saanen, tend à disparaître en race Alpine. Cette évolution moins favorable à la Saanen, s’explique par une plus faible fréquence initiale des allèles « forts », un effet défavorable du prétestage - reproduction, un niveau de sélection plus faible pour le taux de protéines, et des effectifs plus réduits. Cette évolution doit être corrigée si l’on souhaite améliorer la richesse en protéines vraies et protéines coagulables du lait des chèvres Saanen.Les fréquences alléliques en caséine αS1 ont été calculées à partir des 761 boucs d’IA nés de 1975 à 1994, dont 483 Alpins et 278 Saanen. Dans ces 2 races, le même schéma de sélection a entraîné une évolution différente des fréquences alléliques. Chez les boucs Alpins de testage et améliorateurs, la fréquence de l’allèle « fort » A n’a cessé d’augmenter (0,70 en 1994) aux dépens des allèles E et F. Chez les boucs Saanen, l’allèle E reste majoritaire et a même tendance à augmenter (0,69 en 1994) aux dépens de l’allèle F, alors que la fréquence de l’allèle A augmente peu. L’allèle « fort » B est rare dans les 2 races, mais tend à se fixer en race Alpine, alors que l’allèle « fort » C absent en race Saanen, tend à disparaître en race Alpine. Cette évolution moins favorable à la Saanen, s’explique par une plus faible fréquence initiale des allèles « forts », un effet défavorable du prétestage - reproduction, un niveau de sélection plus faible pour le taux de protéines, et des effectifs plus réduits. Cette évolution doit être corrigée si l’on souhaite améliorer la richesse en protéines vraies et protéines coagulables du lait des chèvres Saane

    Genetics parameters for first lactation dairy traits in the Alpine and Saanen goat breeds

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    Genetic parameters for dairy traits in first lactation (milk yield, fat and protein yields, fat and protein contents) were estimated by restricted maximum likelihood in the Alpine and Saanen goat breeds from records including progeny of 473 and 238 unproven bucks respectively, mainly used in natural mating. The differences between breeds could also be estimated when the flocks used both breeds. The sampling of the data sets, the addition of data from 28 and 22 progenies of Al proven sires, and the relationship matrix between sampling sires contributed to increase the connection level between flocks, which, however, remained rather low. In the same environmental conditions, particularly in the same year-flock, the Saanen breed appeared more high-yielding than the Alpine, but solid content was lower. Within-breed, the genetic standard deviation was 1.8-2 fold larger for fat content than for protein content. The heritability of fat and protein yields was rather high (0.31 to 0.39). The genetic correlations between yields were larger than 0.8. They were generally negative but rather low (-0.30 to +0.07) between milk yield and contents. They were clearly positive between fat yield and content (0.45 to 0.59), and between protein yield and content (0.14 to 0.29). They were close to zero and possibly positive between the yield of one component and the content of the other (-0.02 to +0.34). Some discrepancies with the average literature data need to be confirmed.Les paramètres génétiques des caractères laitiers en première lactation (quantité de lait, de matière protéique et de matière grasse, taux butyreux et protéique) sont estimés dans les races caprines Alpine et Saanen par la méthode du maximum de vraisemblance restreint, avec 473 et 238 descendances de mâles non sélectionnés, utilisés principalement en monte naturelle. Les différences entre races sont estimées dans les élevages utilisant les deux types génétiques. Le choix des échantillons, la prise en compte de 28 et 22 descendances de mâles d’insémination sélectionnés ainsi que des parentés entre boucs à l’aide d’un modèle équivalent, contribuent à maximiser les connexions entre élevages qui restent cependant d’un niveau faible. Comparée dans les mêmes élevages, la race Saanen apparaît plus productive que la race Alpine mais son lait est moins riche. Intra race, le taux butyreux est génétiquement 1,8 - 2 fois plus variable que le taux protéique. L’héritabilité estimée des quantités de matière est assez élevée (0,31 - 0,39). Les corrélations génétiques sont supérieures à 0,8 entre quantités. Elles sont généralement négatives mais relativement faibles entre quantité de lait et taux (-0,30 - +0,07). Elles sont nettement positives entre taux butyreux et quantité de matière grasse (0,45 - 0,59) et entre taux et quantité de matière protéique (0, 14 - 0,29). De même, les corrélations croisées entre un taux et la quantité de l’autre matière sont encore positives mais assez variables et plus faibles (-0,02 - +0,34). Certaines différences par rapport aux données de la littérature restent à confirmer

    A Decade of Reading Research in Europe, 1959-1969: A Review

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