Evidence-based Ordering of MINI Suicidality Module’s Response Profiles: Application to SMPG Data

Mini International Neuropsychiatric Interview approach to suicidality assessment relies upon a priori ordering of possible response profiles (n-tuples) that describe the presence/absence of five risk factors (‘yes/no’ response format). Conjunctive and disjunctive rules order the MINI’s 5-tuples. Using ‘recent suicide attempt’ as a suicidality criterion, the present study aimed at (i) ordering the 4-tuples in the SMPG (Roelandt, Caria, & Mondière, 2000) sample of 39,617 French adults, and (ii) detecting the items, among 20 screening items used for Axis I diagnosis, that are informative for suicidality assessment. Three suicidality levels were identified. Co-occurrence of suicide ideation, self-harm intention, and lifetime suicide attempt forms a high risk condition: 44% of current month suicide, 95% confidence interval = [0.38, 0.50]. All suicidality levels were systematically moderated by chronic anxiety. This symptom should be included in the set of relevant risk factors for suicidality assessment

Symptoms Moderating the Association between Recent Suicide Attempt and Traumatic Morbidity: Fan-shaped Effects

The present study examines variables affecting the incidence of recent suicide attempt in a large sample of participants who experienced various levels of traumatic morbidity. The sample was drawn from a French nationally representative, general population survey (N= 39,617). In the same line with previous research on the data provided by the survey, five levels of traumatic morbidity were used on the basis of answers to the post-traumatic stress disorder items from the French version of Mini International Neuropsychiatric Interview. Twenty four items, representing Axis I psychopathological symptoms and suicidality indexes, were tested to identify intervening variables moderating the suicide attempt incidence in any given traumatic morbidity level. Seven items yielded a systematic effect: four suicidality items, two major depression items and one panic disorder item. The main findings consist of (i) the suppressing effect of the absence of these symptoms, and (ii) the gradual increasing effect of their presence. These results underline the importance of comorbid symptoms in the association between trauma and suicidality

Validation of the French Version of the Child Post-Traumatic Stress Reaction Index: Psychometric Properties in French Speaking School-Aged Children

Background: Although the reliable and valid Child Post-Traumatic Stress Reaction Index (CPTS-RI) is a widely used measure of posttraumatic stress disorder (PTSD) symptoms in children, it has not been validated in French-speaking populations. The present study aims to assess the psychometric properties of the CPTS-RI in three samples of French-speaking school-children. Methods: Data was obtained from three samples. Sample 1 was composed of 106 children (mean (SD) age = 11.7(0.7), 50% females) victims of an industrial disaster. Sample 2 was composed of 50 children (mean (SD) age = 10.8(2.6), 44% females) who had received an orthopaedic surgical procedure after an accident. Sample 3 was composed of 106 children (mean (SD) age = 11.7(2.2), 44% females) admitted to an emergency department after a road traffic accident. We tested internal consistency using Cronbach's alpha. We examined test-retest reliability using intraclass correlation coefficient. In order to assess the convergent validity of the French version of the CPTS-RI and the Clinician Administered PTS Scale-Child and Adolescent (CAPS-CA), spearman-correlation coefficient was computed. To verify the validity of the cut-off scores, a ROC curve was constructed which evaluated the sensitivity and specificity of each score compared to the diagnosis with the CAPS-CA. We also used principal components analysis with varimax rotation to study the structure of the French version of the CPTS-RI. Results: Cronbach's alpha coefficient was 0.87 for the French version of the CPTS-RI. Two-week test-retest intraclass correlation coefficient (n = 30) was 0.67. The French version of the CPTS-RI was well correlated with the CAPS-CA (r = 0.76, p24 for the CPTS-RI, the sensitivity and specificities were 100% and 62.6%, respectively. The French version of the CPTS-RI demonstrated a three-factor structure. Conclusions: The CPTS-RI is reliable and valid in French-speaking children

Schizophrénie, insight et neuroimagerie revue de littérature et étude de cas

Le manque d'insight est fréquemment observé dans la schizophrénie. Une des hypothèses étiologiques consiste à envisager l'absence d'insight comme l'expression d'un déficit neuropsychologique, sur le modèle de l'anosognosie des patients hémiplégiques. Y a-t-il une base neurologique au défaut d'insight ? Une revue de littérature a été réalisée, regroupant des études s'intéressant à la neuroimagerie structurale de l'insight chez le patient schizophrène. Dans notre étude de cas, nous avons évalué l'insight à l'aide d'une échelle psychométrique, puis nous avons observé le métabolisme cérébral de base, à l'aide de la TEP-FDG. Les résultats demeurent hétérogènes.TOULOUSE3-BU Santé-Centrale (315552105) / SudocSudocFranceF

Symptômes de stress post-traumatique après une admission aux urgences pour tentative de suicide

Nous avons souhaité nous interroger sur le retentissement que peut générer certaines de nos interventions dans le cadre du soin en psychiatrie d'urgence. OBJECTIFS : Evaluer le retentissement psychotraumatique d'une admission aux urgences après intoxication médicamenteuse volontaire. METHODE : 198 patients ont été recrutés aux urgences, puis ont reçu un courrier postal à 6 mois incluant une évaluation auto-administrée des symptômes de TSPT relatifs à la tentative de suicide et à l'hospitalisation aux urgences. RESULTATS : 42% (N = 84) des patients ont retournés le questionnaire parmi lesquels 29% (N = 24) au moins avaient des symptômes de TSPT cliniquement significatifs. Il existe une augmentation significative des symptômes d'Alexithymie et de dépression dans cette population. CONCLUSION : Ces résultats indiquent qu'il existe un retentissement psychotraumatique après une tentative de suicide suivie d'une admission aux urgences.TOULOUSE3-BU Santé-Centrale (315552105) / SudocSudocFranceF

Caractéristiques cliniques des patients hospitalisés sur demande d'un tiers (étude cas-témoin réalisée auprès de 30 patients présentant des symptomes psychotiques)

L'hospitalisation sous contrainte est un processus multifactoriel. Afin de mieux en comprendre les déterminants cliniques, nous avons réalisé une revue de la littérature internationale portant sur les 30 dernières années. Le sexe masculin, l'existence d'un trouble psychotique, une conscience des troubles altérées, et des comportements violents se sont révélés être les facteurs de risque les mieux établis d'hospitalisation non volontaire. Pour mieux définir les caractéristiques des patients hospitalisés à la demande d'un tiers, en particulier au plan des représentations mentales des soins et de la maladie, nous avons réalisé une étude exploratoire cas-témoin dans un groupe de patients présentant un trouble psychotique. 17 patients en hospitalisation à la demande d'un tiers (HDT) et 13 patients en hospitalisation libre (HL) ont ainsi été comparés. Cette comparaison s'est faite à l'aide du recueil de données sociodémographiques, d'échelles d'intensité symptomatique (Brief Psychiatric Rating Scale et Nurses Observation Scale for Inpatient Evaluation ) , d'une échelle d'insight (Echelle d' Evaluation de la Conscience des Troubles), et d'un questionnaire expérimental d'évaluation de la barrière au traitement, le Questionnaire sur Votre Prise en Charge (QVPC). Trois paramètres ont été significativement différents entre les deux groupes. Les antécédents dépressifs ont été plus fréquents dans le groupe HL, le score total au QVPC a été plus important dans le groupe HDT et la conscience des symptômes délirants et des bénéfices du traitement mesurée à l'aide de l'EECT a été plus faible dans le groupe HDT. L'ensemble de ces données souligne l'importance des représentations mentales dans le processus d'HDT, en particulier des représentations du traitement, et la pertinence de la QVPC pour les explorer.TOULOUSE3-BU Santé-Centrale (315552105) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

Étude de l'effet de la stimulation magnétique transcrânienne répétitive chez des patients présentant un trouble de la personnalité borderline

Le Trouble de la Personnalité Borderline est une pathologie fréquente et grave, associant une instabilité relationnelle, de l'image de soi et des affects à une impulsivité marquée. Sont présentés sous la forme de 3 cas cliniques les résultats préliminaires d'une étude visant à évaluer l'effet de 10 séances de Stimulation Magnétique Transcrânienne du cortex préfrontal dorsolatéral droit chez des patients atteints de cette pathologie. Les résultats font suspecter une amélioration des fonctions exécutives, associée à une diminution de la prise de risque et de la sévérité du trouble. Ils laissent aussi envisager une diminution de l'impulsivité, des comportements addictifs, et une amélioration de l'attention et de l'intégration cognitive des émotions négatives. Ils sont cohérents avec les données de la littérature qui semblent en faveur d'anomalies de la maturation de l'hémisphère droit dans la genèse du trouble.TOULOUSE3-BU Santé-Centrale (315552105) / SudocSudocFranceF

Schizophrénie et théorie de l'esprit (étude de la réponse cérébrale en magnéto-encéphalographie lors d'une tâche d'attribution d'intentions chez des patients schizophrènes)

Dans la schizophrénie, le handicap social des patients est fortement lié au déficit de leur Théorie de l'esprit , capacité cognitive permettant de prédire ou d'expliquer le comportement d'autrui à partir des états mentaux qu'on lui prête. Cette étude a cherché à caractériser les altérations de l'activité cérébrale chez des patients schizophrènes lorsqu'ils exploitent cette capacité. L'activation cérébrale en Magnéto-Encéphalographie de 19 patients a été comparée à celle de 21 témoins lors d'une tâche impliquant la compréhension des intentions de personnages. Des hypo-activations significatives ont été retrouvées au sein de régions cérébrales temporales entre 200 et 600 ms chez les patients. Le défaut d'attribution d'intentions à autrui des patients s'accompagnerait donc d'anomalies cérébrales spécifiques détectables. La poursuite de ces travaux permettrait de développer de nouvelles évaluations de ces patients, et des stratégies thérapeutiques orientées sur la cognition sociale.TOULOUSE3-BU Santé-Centrale (315552105) / SudocSudocFranceF

Aspects transculturels du traumatisme psychique (réactions péri et post-traumatiques chez des Tunisiens un an après la révolution du printemps arabe)

TOULOUSE3-BU Santé-Centrale (315552105) / SudocSudocFranceF