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    Cent ans de cinéma en Midi toulousain : représentation régionale ou création d’un imaginaire national ?

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    100 Jahre Kino im Toulouser Süden : Spiegel der Region oder Schaffung nationaler Clichés ? Ganz im Gegensatz zu Marseille, war der Süden rings um Toulouse eher ländlich und wenig zu kommerziellen oder finanziellen Risiken bereit. Eine richtige Infrastruktur für kinematografisches Schaffen, die sich gängigen Clichés entgegenstellen und das Kino seiner eigenen Kultur anpassen hätten können, konnte sich hier nicht entwickeln. Manchmal gab es Toulouser in Paris, die ihre Region im Kino zeigten. Dabei waren sie zwar auch auf ihre Identität bedacht, doch von ihrem alten regionalen Umfeld herausgelöst. Öfters wurde die Region von Autoren ohne jeglichen regionalen Hintergrund gezeigt. Diese unterschiedliche kulturelle Mediation erklärt stereotype Erscheinungen, wie den lächerlichen Gascogner oder komische, volkstümliche Gestalten, die das kinematografische Dekor autentisch erscheinen lassen sollten. Embleme der Regionalgeschichte wurden dabei zu nationalem Volkseigentum : die Musketiere, Heinrich IV., Bernadette aus Lourdes oder die «Aéropostale » . Provinzialisiert wurde nur das, was nicht vom nationalen Kino in Besitz genommen wurde, obwohl die Filmfinanzierung heute das Kino immer mehr von den Regionen und von der Werbung für die Regionen abhängig gemacht hat.A Century of Cinema in the Toulouse Area : Regional Representation or Creation of a National Imagination ? Unlike Marseille, the Toulouse region, rural and averse to taking commercial and financial risks, was unable to equip itself with the structures needed for cinematographical production that could help counter regional clichés and adapt a regional culture to cinema. Sometimes Toulouse natives in Paris, concerned about their identity but having deserted their origins, staged their region in movies ; however, the region is more often represented by authors with no regional roots. These different cultural mediations explain the stereotyping of extras (the Gascon laughing-stock, comic and popular silhouettes that authenticate the décor) and the nationalization of emblems that really belonged to regional history (musketeers, Henry IV, Bernadette of Lourdes, Airmail). The film industry made provincial what it did not annex while at the same time its financing rendered it more dependant on regions and on their advertisement.À l’inverse de Marseille, le Midi toulousain, rural et peu enclin aux risques commerciaux et financiers, n’a pu se doter d’une infrastructure de production cinématographique apte à contrer les clichés et à acclimater au cinéma une culture particulière. Il arrive que des Toulousains de Paris, soucieux de leur identité mais transfuges de leur milieu, mettent en scène leur région au cinéma ; celle-ci est toutefois plus souvent représentée par des auteurs sans attaches régionales. Ces différentes médiations culturelles expliquent une figuration stéréotypée (le Gascon moqué, les silhouettes comiques et populaires authentifiant le décor) et la nationalisation d’emblèmes pourtant ancrés dans l’histoire régionale (les mousquetaires, Henri IV, Bernadette de Lourdes, l’Aéropostale). Le cinéma provincialise ce qu’il n’a pas annexé, alors même que son financement l’a rendu de plus en plus dépendant des régions et de leur promotion.Cien años de cine en la región de Toulouse. ¿ Representación regional o creación de un imaginario nacional ? Al contrario de Marsella, la región de Toulouse rural y poco propensa a los riesgos comerciales y financieros no ha podido dotarse de una infrastructura de producción cinematográfica capaz de ir en contra de los clichés y de introducir en el cine una cultura particular. A veces puede que tolosanos de París atentos a su identidad pero tránsfugas respecto a sus orígines saquen su región en el cine ; pero ésta en muchos más casos está representada por autores sin arraigo regional. Por esas diferentes mediaciones culturales se explican lo estereotipado de la figuración (el Gascón burlado, las figuras cómicas y populares que dan autenticidad al conjunto) y la nacionalización de unos emblemas arraigados en la historia regional (los mosquetores, Enrique IV, Bernadette de Lourdes, la Aeropostal). El cine da un deje provincial a lo que no ha podido anexionar cuando su financiación depende cada vez más de las regiones.Peyrusse Claudette. Cent ans de cinéma en Midi toulousain : représentation régionale ou création d’un imaginaire national ?. In: Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, Tome 118, N°256, 2006. Esquisse d’une comparaison entre Latium et Catalogne (Xe-XIe siècles) pp. 527-556

    Marseille à l'écran ou la poétique d'une ville

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    The poetry of Marseilles on the screen ! An attempt at understanding the development of its filmed representations (how a happy representation develops into a neurotic one where happiness can only stem from the phantasm of the past) must take into account the city's different locations together with the themes they raise : urban development alone is not sufficient to account for the reasons why these locations are selected, exist, appear or disappear. Hence two models of the city emerge, which are apparently opposite, twofold answers to the same anxiety caused by urban modernity and violence.Poétique de Marseille à l'écran. Essai de compréhension de l'évolution des représentations, du passage d'une image heureuse à une image névrotique où le bonheur ne peut surgir que du fantasme du passé ; prise en compte des lieux de la ville (dont l'élection, la présence, l'avènement ou la disparition, ne s'explique pas uniquement par l'évolution urbaine) en les liant à la thématique dont ils sont solidaires. Surgissent deux modèles de ville en apparence contradictoires, double réponse à la même angoisse devant la modernité et la violence urbaines.Peyrusse Claudette. Marseille à l'écran ou la poétique d'une ville. In: Sciences de la société, n°31, 1994. La ville en question (2) pp. 65-80

    Toulouse dans le roman : vingt siècles d’images ou le passé recomposé

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    Peu d’auteurs régionaux de grande envergure à l’inverse de Marseille et Bordeaux. Pourtant le roman de la région toulousaine constitue un continent englouti de plus d’un millier d’œuvres, de M. de Navarre à F. d’Eaubonne ou J. Cabanis. Vingt siècles d’images liées à l’histoire de la ville, à son historiographie, au roman national, nos auteurs étant surtout publiés dans la capitale. Ces scènes de l’histoire et du mythe, plus rarement du quotidien personnel, forment un riche kaléidoscope. Mais sa ligne de fuite est celle du passé, syndrome d’une ville périodiquement vidée de ses forces vives.Toulouse has few regional authors on a national scale, as opposed to Marseille or Bordeaux. Yet, novels of the Toulousain region constitute a vast, lost treasure of more than a thousand works, from M. de Navarre to F. d’Eaubonne or J. Cabanis. Twenty centuries of images connected with the history of the city, to its historiography, and the story of France – and yet our authors were primarily published in the regional capital of Toulouse. These scenes of history and of myth, and more rarely scenes of individuals’ daily lives, form a rich kaleidoscope. Yet they all converge on one point, that of the past, a symptom of a city which was periodically emptied of its life force.Frente a Burdeos o Marsella, Toulouse cuenta con pocos autores regionales de alcance nacional. Sin embargo, las novelas centradas en la región tolosana constituyen un mundo perdido de más de un millar de obras, desde M. de Navarre hasta F. d’Eaubonne o J. Cabanis. Veinte siglos de imágenes vinculadas a la historia de la ciudad, a su historiografía, a la novela nacional, y nuestros autores fueron publicados sobre todo en la capital. Estas escenas de historia y de mito, rara vez dedicadas a lo cotidiano y personal, forman un nutrido caleidoscopio. Pero su punto de convergencia es el del pasado, síndrome de una ciudad que se ve periódicamente vaciada de sus fuerzas vitales

    Entretien avec Arnaud et Jean-Marie Larrieu

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    International audienc

    Toulouse, une métropole méridionale

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    De la fondation de la cité romaine au XXIe siècle, de Tolosa à Toulouse, la ville de la Garonne a préservé son rôle de métropole régionale. Le Congrès de la Fédération historique de Midi-Pyrénées, tenu en 2008 à l’université de Toulouse-Le Mirail, a réuni plus de 80 intervenants, dont les communications rassemblées apportent dans cet ouvrage l’essentiel des recherches les plus récentes. La première partie porte sur ce qui a fait la force de la ville : la formation de son territoire et son urbanisation, les caractères de sa société, les divers pouvoirs qui y siègent, ses activités économiques, commerciales comme industrielles. Un bilan qui remet en cause bien des idées reçues en montrant la vitalité dont ont fait preuve ses habitants au fil des siècles ! La deuxième partie offre des communications qui se sont attachées à l’activité culturelle dont Toulouse a été un foyer particulièrement actif dans sa longue histoire. Celle-ci a revêtu des formes multiples, parfois inattendues. La religion l’a marquée de son empreinte, longtemps sous l’ascendant de l’Église catholique, avant que la ville ne fasse place à d’autres croyances. Elle s’est affirmée aussi comme un pôle d’élaboration et de transmission du savoir, dans lequel l’université a pris naturellement sa place. Elle a entretenu un goût, et même une passion, pour la littérature, la musique, les arts plastiques, autant d’expressions qui ont contribué à modeler la personnalité de la « ville rose »
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