4 research outputs found
Stbd1-deficient mice display insulin resistance associated with enhanced hepatic ER-mitochondria contact
Starch binding domain-containing protein 1 (STBD1) is an endoplasmic reticulum (ER)-resident, glycogen-binding protein. In addition to glycogen, STBD1 has been shown to interact with several proteins implicated in glycogen synthesis and degradation, yet its function in glycogen metabolism remains largely unknown. In addition to the bulk of the ER, STBD1 has been reported to localize at regions of physical contact between mitochondria and the ER, known as Mitochondria-ER Contact sites (MERCs). Given the emerging correlation between distortions in the integrity of hepatic MERCs and insulin resistance, our study aimed to delineate the role of STBD1 in vivo by addressing potential abnormalities in glucose metabolism and ER-mitochondria communication associated with insulin resistance in mice with targeted inactivation of Stbd1 (Stbd1KO). We show that Stbd1KO mice at the age of 24 weeks displayed reduced hepatic glycogen content and aberrant control of glucose homeostasis, compatible with insulin resistance. In line with the above, Stbd1-deficient mice presented with increased fasting blood glucose and insulin levels, attenuated activation of insulin signaling in the liver and skeletal muscle and elevated liver sphingomyelin content, in the absence of hepatic steatosis. Furthermore, Stbd1KO mice were found to exhibit enhanced ER-mitochondria association and increased mitochondrial fragmentation in the liver. Nevertheless, the enzymatic activity of hepatic respiratory chain complexes and ER stress levels in the liver were not altered. Our findings identify a novel important role for STBD1 in the control of glucose metabolism, associated with the integrity of hepatic MERCs
Restructuration des systèmes agraires et perceptions de « l’autre » de part et d’autre de la frontière gréco-bulgare
La présence des émigrés bulgares dans une région rurale frontalière de la Grèce : dème de Trigono - département d’EvrosLe nombre important d’immigrés arrivés dernièrement en Grèce en provenance d’Asie et d’Europe orientale (de l’ordre de 15% de la main d’oeuvre du pays) a contribué à la revitalisation/restructuration de l’agriculture et des économies rurales en apportant une solution au problème chronique de la rareté et du coût élevé de la main-d’œuvre agricole. Nous étudions une forme spécifique d’émigration des Bulgares vers le dème de Trigono, petite région rurale grecque à l’angle de la Bulgarie et de la Turquie. Il s’agit d’une émigration saisonnière et organisée dans le cadre d’accords bilatéraux entre États. À partir d’enquêtes locales, nous analysons les transformations qui découlent de l’intégration des immigrés dans les systèmes de production agricole locaux, l’organisation sociale du travail et plus généralement les structures socio-économiques de cette commune rurale. Sous un prisme anthropologique, les relations quotidiennes entre émigrés et autochtones sont également abordées, ainsi que leurs perceptions et représentations de « l’autre ».The presence of Bulgarian emigrants in a rural bordering region of Greece: dimos of Trigono-Evros countyNumerous immigrants (about 15% of the country’s workforce) originating from Asia and Eastern Europe and recently installed in Greece have contributed to the revitalization and restructuring of the agriculture and rural economy while offering solutions to the everlasting problem of the sparse and expensive agricultural labor force. We study a specific form of the bulgarian emigration towards the Trigono municipality, a little greek rural region located near the bulgarian and turkish borders. The migration process is seasonal and organized in the frame of bilateral conventions between states. Following field researches, we investigate the transformations inherited from the immigrants integration into the local agricultural productive systems, the social work organization and generally speaking the socio-economic structures of the rural community. Through an anthropological approach, the everyday relations between emigrants and indigeneous populations are also treated as well as their perceptions and representations of “the other”
Bulgarie-Roumanie
L’intégration européenne de la Roumanie et de la Bulgarie au 1er janvier 2007 est un événement étonnant dans le contexte balkanique des deux dernières décennies. Par cette entrée fracassante dans l’Union, après un demi-siècle de socialisme et dix-huit années de « transition » mouvementées, ces deux pays limitrophes de la mer Noire donnent l’impression d’échapper enfin à un long purgatoire pour accéder à la cour des « grands ». Un trait est ainsi tiré sur le passé et des populations avides de changement voient s’éclaircir leurs horizons futurs. Les enjeux frontaliers restent au cœur de la géographie balkanique. Sur ce point, l’intégration européenne aboutit à une situation très paradoxale : tandis qu’à l’ouest les recompositions yougoslaves des années 1990 et 2000 ont été irrésistiblement guidées par une logique de fragmentation, Bulgarie et Roumanie sont parvenues à éviter toute dispute sur leurs frontières respectives. Les Balkans voient ainsi quasi-simultanément s’affronter deux logiques contradictoires : l’émiettement yougoslave associé à l’émergence de nouvelles zones de souveraineté, et l’affaiblissement simultané, plus à l’est, de tronçons frontaliers relativement anciens et stables, conformément aux objectifs d’ouverture de l’espace européen. L’intégration de la Grèce en 1981 n’avait en rien modifié l’isolement du pays face à la Turquie, la Yougoslavie, l’Albanie et la Bulgarie voisines. L’élargissement de 2007 induit au contraire une révolution silencieuse dans la région : après deux siècles de combats pour imposer leur indépendance, faire valoir leurs souverainetés nationales et définir des périmètres frontaliers solides, les États balkaniques entrent dans une nouvelle ère de leur gestion politique et territoriale. Ils renouent avec une liberté de circuler qui n’avait pas été connue depuis un siècle… sous l’Empire ottoman