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    Quand "diffusion" ne veut pas dire "interaction"

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    Parce que la circulation des idées et des objets est le moyen privilégié de mettre en évidence des échanges entre sociétés préhistoriques, n’a t-on pas tendance à considérer, corrélativement, que toute forme de diffusion témoigne d’échanges et d’interaction entre groupes? On attirera donc l’attention sur plusieurs points, nécessaires à considérer avant de parler d’interaction: la distinction entre traits ancestraux et traits dérivés, la similarité ou non des techniques de production, la distinction entre connaissances et savoir-faire, et parallèlement, la visibilité des éléments, signes, symboles, techniques ou formes, dont on étudie la diffusion

    Le statut des échanges au Néolithique

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    Par opposition au Paléolithique, le Néolithique est caractérisé par l’importance de la circulation de matières premières et biens techniques. Cet élargissement de la nature des biens échangés est en partie lié à la sédentarisation et l’exploitation de terroirs restreints, entraînant une diminution drastique des ressources techniques auxquelles un groupe a directement accès. Mais plusieurs arguments montrent que cette explication est insuffisante. Il faut donc considérer que les échanges répondent également, sinon avant tout, à des considérations sociologiques, liées aux nouvelles formes d’interactions au sein des sociétés et entre les groupes. En outre, l’existence de plusieurs sphères d’échanges distinctes, telles qu’elles ont été mises en évidence en Grèce, suggèrent des motivations sociales variées qui incluent aussi bien l’alliance et la résolution des conflits l’affirmation de statuts par l’acquisition de biens de prestiges ou l’échange d’informations

    L’expérience de Bernard Maupoil au Dahomey : entre science et engagement, un laboratoire pour l’ethnologie en milieu colonial

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    Cet article vise, dans le contexte des récents débats autour de la restitution en faveur des pays africains, à donner corps à une expérience concrète de terrain dans le Dahomey des années 1930, associant une collecte d’objets pour le musée d’Ethnographie du Trocadéro et une thèse au sein de l’Institut d’ethnologie de Paris. Le fonds de correspondance de Bernard Maupoil exploité ici révèle la dimension empirique de sa démarche, la structuration de ses réseaux, les contraintes institutionnelles, ainsi que sa relation aux populations locales et son engagement personnel, montrant que la nature des objets ramenés dépend autant de la réalité du terrain que du positionnement du chercheur.Against the backdrop of the restitution of objects to African countries, this article aims to bring to light a concrete field experience in 1930’s Dahomey, which included collecting artefacts for the Trocadero ethnography museum and writing a PhD at the Paris Ethnology Institute. Bernard Maupoil’s papers and correspondence show the empirical aspect of his work, the networks he established, the institutional constraints he suffered from, as well as his relationships with local populations and personal commitment. Therefore, the nature of the collected objects depends as much on the field as on the researcher’s position

    Joanne Clark, with contr. by Carole McCartney & Alexander Wasse, On the margins of Southwest Asia. Cyprus during the 6th to the 4th Millennia BC.

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    L’ouvrage présenté par J. Clarke et ses collaborateurs est composé d’une longue introduction de l’auteur indiquant les orientations théoriques et scientifiques de l’ouvrage, puis de deux chapitres consacrés à la chronologie et à la terminologie d’une part, à une présentation synthétique de Chypre entre les VIe et IVe millénaires d’autre part. Suit alors un long chapitre d’Al. Wasse, très documenté, sur les variations climatiques en Méditerranée orientale et au Levant durant le Pleistocène fin..

    Comment on “Konispol Cave, southern Albania, and correlations with other Aegean caves occupied in the late quaternary by Joseph Schuldenrein”

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    No abstract.Peer Reviewedhttp://deepblue.lib.umich.edu/bitstream/2027.42/34953/1/7_ftp.pd

    Craniometric Data Supports Demic Diffusion Model for the Spread of Agriculture into Europe

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    BACKGROUND:The spread of agriculture into Europe and the ancestry of the first European farmers have been subjects of debate and controversy among geneticists, archaeologists, linguists and anthropologists. Debates have centred on the extent to which the transition was associated with the active migration of people as opposed to the diffusion of cultural practices. Recent studies have shown that patterns of human cranial shape variation can be employed as a reliable proxy for the neutral genetic relationships of human populations. METHODOLOGY/PRINCIPAL FINDINGS:Here, we employ measurements of Mesolithic (hunter-gatherers) and Neolithic (farmers) crania from Southwest Asia and Europe to test several alternative population dispersal and hunter-farmer gene-flow models. We base our alternative hypothetical models on a null evolutionary model of isolation-by-geographic and temporal distance. Partial Mantel tests were used to assess the congruence between craniometric distance and each of the geographic model matrices, while controlling for temporal distance. Our results demonstrate that the craniometric data fit a model of continuous dispersal of people (and their genes) from Southwest Asia to Europe significantly better than a null model of cultural diffusion. CONCLUSIONS/SIGNIFICANCE:Therefore, this study does not support the assertion that farming in Europe solely involved the adoption of technologies and ideas from Southwest Asia by indigenous Mesolithic hunter-gatherers. Moreover, the results highlight the utility of craniometric data for assessing patterns of past population dispersal and gene flow
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