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    The Development of Manpower and Economic Development : Is Co-ordination Possible?

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    Canada has grossly neglected the development of her human resources. In addition, she has failed to establish the very basic requisites for the efficient functioning of the labour market. Considering that both labour and the labour market have been attributed significant roles in the process of economic growth, what must we do to ensure the attainment and maintenance of a balance between the qualitative and quantitative occupational composition of the labour force and the manpower requirements of the economy?On note depuis quelques années l'avènement d'un changement significatif tendant à la valorisation du développement de la main-d'oeuvre afin de maintenir ou d'obtenir un taux de croissance économique satisfaisant. Ceci est la conséquence normale de l'apparition d'une certaine rareté de main-d'oeuvre dans quelques secteurs de l'économie qui évoluent plus rapidement : tant que le capital était, d'une façon générale, quelque chose de rare et que la main-d'oeuvre était relativement abondante, il était normal qu'on mette l'accent sur le capital. Maintenant que le genre de main-d'oeuvre requis par l'économie se fait rare, il est normal qu'on insiste plus sur le travail. Son apparente abondance peut expliquer le peu de cas que l'on faisait des ressources humaines dans l'analyse économique et la conception de la main-d'oeuvre comme une somme de facteurs individuels homogènes n'ayant qu'une fonction de supplément ou de complément au capital. C’est pourquoi, on mit alors l'accent sur les problèmes psycho-sociologiques plutôt qu'économiques posés par la main-d'oeuvre. Cependant, des expériences récentes, conduites à la fois dans des économies développées et en voie de développement, nous ont amenés à constater que le manque de capital « est, et de loin, dépassé par une plus grande rareté des talents en ce qui concerne l'entreprise et l'organisation, et un manque d'hommes techniquement formés et spécialisés ».Gardant à l'esprit la reconnaissance du rôle prédominant joué par la main-d'oeuvre dans la croissance économique (E.F. Denison, Xenophon Solotas, W. Galenson, G. Pyatt, G.S. Becker, T.W. Schultz, le Conseil économique du Canada et bien d'autres) nous pouvons nous demander quoi faire pour obtenir et maintenir un équilibre entre la composition professionnelle de la main-d'oeuvre et les besoins professionnels de l'économie? Nous pensons que, à cause des goulots d'étranglements et des rigidités de notre industrie, de notre système d'éducation et de formation professionnelle, il n'est pas possible de compter sur les forces du marché pour maintenir l'équilibre nécessaire : nous devons prendre des moyens précis. Mais de tels moyens ne sont pas toujours en accord avec les concepts sociaux établis. Il faut d'abord faire comprendre au public la nécessité absolue d'une coordination entre nos programmes d'éducation et de formation professionnelle d'une part et les besoins de notre économie, de nos institutions et de notre société d'autre part. On doit aussi apprendre aux gens que les bénéfices individuels découlant de notre éducation profitent à l'ensemble du public, justifiant ainsi l'accroissement des dépenses gouvernementales dans le domaine éducationnel.Le Canada n'a jamais eu de politique globale de main-d'oeuvre. De ce fait, il n'existe pas d'informations essentielles et cependant fort simples, telles que d'une part le nombre, la nature et la localisation des postes offerts et d'autre part, la quantité et la nature de main-d'oeuvre disponible ou sur le point de l'être. Puisque ce sont les employeurs, les employés et les institutions d'enseignement et de formation professionnelle qui pourraient fournir ces renseignements, il serait nécessaire d'écarter tout obstacle réel ou imaginaire qui a jusqu'ici entravé une telle réalisation et de mettre au point une organisation qui permette de coordonner, de centraliser et de diffuser ces dits renseignements dans toute notre économie.En l'absence de toute coordination de nos programmes d'éducation et de formation professionnelle d'une part et des objectifs sociaux, politiques et économiques d'autre part, et sans la centralisation des renseignements relatifs aux besoins en main-d'oeuvre, il sera impossible d'établir et de maintenir l'équilibre entre l'offre et la demande de nos ressources humaines.Enfin, ce qui aidera à déterminer la nature de la main-d'oeuvre dont on aura besoin dans l'avenir, c'est la coordination des activités de tous ceux qui s'occupent de la préparation et de l'utilisation de la main-d'oeuvre et de la décentralisation des renseignements au sujet des possibilités présentes et futures pour toutes les catégories de main-d'oeuvre et d'emplois. En effet, l'organisation d'un marché efficace de main-d'oeuvre n'est pas chose faite et de courte durée. Il faudrait donc adopter des projets spécifiques pour déterminer les relations actuelles entre les qualités de l'éducation et de la formation requises pour certains emplois et les qualités existantes chez les practiciens de ces dits emplois. La question qui se pose est la suivante : est-il possible d'établir pour chaque emploi une combinaison optimale d'éducation et de formation professionnelle? Si cela est impossible, quelle est alors la meilleure méthode qui assurera l'existence d'une main-d'oeuvre possédant les qualifications nécessaires tant au point de vue du niveau scolaire que de la formation professionnelle et qui correspondent aux exigences changeantes de l'économie Si l'on considère que la main-d'oeuvre est le facteur primordial de la croissance économique, comme cela a d'ailleurs été prouvé, les dépenses que l'on fait pour elle — pour son éducation, sa formation professionnelle, sa réadaptation, sa mobilité et pour plus d'efficacité dans sa répartition et son utilisation — devraient être considérées comme un investissement du plus haut intérêt

    The Management of New Office Technology: Choice, Control and Social Structure in the Insurance Industry

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    Amongst the growing literature on the technical and social aspects of microelectronics in work organizations, a considerable portion has direct or indirect pertinence to the question of managerial practice. That segment of the literature relating to new office technology is perhaps especially conscious of this angle — not least because this sphere of innovation has a clear bearing on the managerial role itself. Drawing both on theoretical issues extracted from this literature, and on empirical studies in three insurance companies, it is argued that while control is of crucial long-term importance in shaping the general direction of organizational change using new technology, there are sound sociological reasons why the path which is beaten out in that direction remains a far from straight one. Moreover, while differences in organizational practice between these organizations are found to exist, these appear to be associated only indirectly with the diverse levels of technological sophistication
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