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    RĂ´le des hormones sexuelles dans la perception et la modulation de la douleur chez les femmes atteintes de fibromyalgie

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    Des études et observations cliniques récentes démontrent que les femmes souffrent plus souvent de douleurs chroniques que les hommes. Cette situation est d'autant plus marquée chez les personnes souffrant de fibromyalgie, un syndrome de douleur chronique qui atteint plus de 630 000 canadiens, dont 9 personnes sur 10 sont des femmes. Plusieurs hypothèses ont été explorées pour expliquer les différences de perception de douleur entre les sexes, notamment les hormones. Les écrits scientifiques ont, en général, confirmé un rôle des hormones sexuelles dans la perception et la modulation de la douleur. Néanmoins, les mécanismes impliqués ainsi que la spécificité du rôle de chacune de ces hormones demeurent encore mal compris et une absence de consensus demeure. Le but de cette étude est donc d'évaluer la variation de la perception et de la modulation de la douleur chez un groupe de femmes atteintes de fibromyalgie. À l'aide de deux tests de douleur, soit par des stimulations thermiques localisées (test de la thermode) et celui de l'immersion du bras dans l'eau froide, effectués auprès de 13 femmes fibromyalgiques lors de 3 phases de leur cycle ovarien, nous avons fait les observations suivantes. La perception de la douleur thermique ne varie pas au cours du cycle ovarien, mais il en est tout autrement en ce qui concerne la modulation de la douleur. Ainsi, les contrôles inhibiteurs diffus nociceptifs (CIDN) sont déficients lors des deux premières phases du cycle ovarien, soit les phases folliculaire (bas niveaux d'oestrogène et de progestérone) et ovulatoire (haut niveau d'oestrogène, bas niveau de progestérone), mais présentent une efficacité significative au cours de la phase lutéale (bas niveau d'oestrogène, haut niveau de progestérone). En effet, le recrutement des CIDN lors de cette phase entraîne une réduction de la douleur de 11,0 sur une échelle visuelle analogique de 100. Cette étude démontre, pour la première fois, que les CIDN peuvent être fonctionnels chez les fibromyalgiques, mais uniquement pendant une des phases du cycle ovarien, soit la phase lutéale. Les retombées cliniques sont très prometteuses. En effet, les résultats obtenus ouvrent la porte à des traitements plus appropriés pour les personnes atteintes de douleur chronique, telle la fibromyalgie

    Identification des caractéristiques des soignants liées à l'utilisation d'une approche centrée sur le patient dans un contexte de douleur chronique

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    Il est suggéré que l’utilisation d’une approche centrée sur le patient (ACP) entraine des résultats optimaux dans la prise en charge de la douleur chronique, mais les soignants semblent l’utiliser de manière insuffisante. Le degré d’utilisation de cette approche serait influencé par des facteurs liés aux soignants, mais peu d’études se sont intéressées tout particulièrement au rôle de l’empathie et de la santé mentale de ce dernier. L’objectif principal de la présente thèse consiste à explorer l’influence de ces facteurs sur le type d’approche préconisée par les infirmières et les médecins dans un contexte de douleur chronique. Un devis descriptif-corrélationnel a été retenu pour mener cette étude, où 21 infirmières et 21 médecins ayant des patients atteints de douleur chronique dans leur clientèle ont été recrutés. Les participants ont visionné cinq vidéos de patientes réelles atteintes de douleur chronique et ont expliqué la prise en charge qu’ils leur offriraient. À la suite de ces explications, le type d’approche et l’empathie des participants ont été évalués à l’aide de deux grilles d’observation. Les participants ont également rempli des questionnaires afin d’évaluer les variables suivantes : i) type d’approche préconisée; ii) empathie; iii) bien-être psychologique; iv) détresse psychologique et v) épuisement professionnel. Les résultats des grilles d’observation ont démontré que les participants utilisaient davantage une ACP lorsqu’ils étaient plus empathiques (r=0,90; p<0,01). Les données des questionnaires ont également révélé que les soignants plus empathiques utilisaient davantage une ACP (r=0,58; p<0,01) et qu’ils avaient des niveaux plus faibles d’épuisement professionnel (r=-0,36; p=0,03). En somme, les résultats démontrent l’existence de relations entre l’ACP et ces variables personnelles qui caractérisent le soignant. Ceci soutient l’importance de développer des formations et des outils dans le but ultime d’améliorer l’utilisation de l’ACP afin d’offrir une prise en charge optimale de la douleur chronique, de prévenir l’avènement de l’épuisement professionnel chez les soignants et favoriser l’empathie

    Identification des caractéristiques des soignants liées à l'utilisation d'une approche centrée sur le patient dans un contexte de douleur chronique

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    Il est suggéré que l’utilisation d’une approche centrée sur le patient (ACP) entraine des résultats optimaux dans la prise en charge de la douleur chronique, mais les soignants semblent l’utiliser de manière insuffisante. Le degré d’utilisation de cette approche serait influencé par des facteurs liés aux soignants, mais peu d’études se sont intéressées tout particulièrement au rôle de l’empathie et de la santé mentale de ce dernier. L’objectif principal de la présente thèse consiste à explorer l’influence de ces facteurs sur le type d’approche préconisée par les infirmières et les médecins dans un contexte de douleur chronique. Un devis descriptif-corrélationnel a été retenu pour mener cette étude, où 21 infirmières et 21 médecins ayant des patients atteints de douleur chronique dans leur clientèle ont été recrutés. Les participants ont visionné cinq vidéos de patientes réelles atteintes de douleur chronique et ont expliqué la prise en charge qu’ils leur offriraient. À la suite de ces explications, le type d’approche et l’empathie des participants ont été évalués à l’aide de deux grilles d’observation. Les participants ont également rempli des questionnaires afin d’évaluer les variables suivantes : i) type d’approche préconisée; ii) empathie; iii) bien-être psychologique; iv) détresse psychologique et v) épuisement professionnel. Les résultats des grilles d’observation ont démontré que les participants utilisaient davantage une ACP lorsqu’ils étaient plus empathiques (r=0,90; p<0,01). Les données des questionnaires ont également révélé que les soignants plus empathiques utilisaient davantage une ACP (r=0,58; p<0,01) et qu’ils avaient des niveaux plus faibles d’épuisement professionnel (r=-0,36; p=0,03). En somme, les résultats démontrent l’existence de relations entre l’ACP et ces variables personnelles qui caractérisent le soignant. Ceci soutient l’importance de développer des formations et des outils dans le but ultime d’améliorer l’utilisation de l’ACP afin d’offrir une prise en charge optimale de la douleur chronique, de prévenir l’avènement de l’épuisement professionnel chez les soignants et favoriser l’empathie

    RĂ´le des hormones sexuelles dans la perception et la modulation de la douleur chez les femmes atteintes de fibromyalgie

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    Des études et observations cliniques récentes démontrent que les femmes souffrent plus souvent de douleurs chroniques que les hommes. Cette situation est d'autant plus marquée chez les personnes souffrant de fibromyalgie, un syndrome de douleur chronique qui atteint plus de 630 000 canadiens, dont 9 personnes sur 10 sont des femmes. Plusieurs hypothèses ont été explorées pour expliquer les différences de perception de douleur entre les sexes, notamment les hormones. Les écrits scientifiques ont, en général, confirmé un rôle des hormones sexuelles dans la perception et la modulation de la douleur. Néanmoins, les mécanismes impliqués ainsi que la spécificité du rôle de chacune de ces hormones demeurent encore mal compris et une absence de consensus demeure. Le but de cette étude est donc d'évaluer la variation de la perception et de la modulation de la douleur chez un groupe de femmes atteintes de fibromyalgie. À l'aide de deux tests de douleur, soit par des stimulations thermiques localisées (test de la thermode) et celui de l'immersion du bras dans l'eau froide, effectués auprès de 13 femmes fibromyalgiques lors de 3 phases de leur cycle ovarien, nous avons fait les observations suivantes. La perception de la douleur thermique ne varie pas au cours du cycle ovarien, mais il en est tout autrement en ce qui concerne la modulation de la douleur. Ainsi, les contrôles inhibiteurs diffus nociceptifs (CIDN) sont déficients lors des deux premières phases du cycle ovarien, soit les phases folliculaire (bas niveaux d'oestrogène et de progestérone) et ovulatoire (haut niveau d'oestrogène, bas niveau de progestérone), mais présentent une efficacité significative au cours de la phase lutéale (bas niveau d'oestrogène, haut niveau de progestérone). En effet, le recrutement des CIDN lors de cette phase entraîne une réduction de la douleur de 11,0 sur une échelle visuelle analogique de 100. Cette étude démontre, pour la première fois, que les CIDN peuvent être fonctionnels chez les fibromyalgiques, mais uniquement pendant une des phases du cycle ovarien, soit la phase lutéale. Les retombées cliniques sont très prometteuses. En effet, les résultats obtenus ouvrent la porte à des traitements plus appropriés pour les personnes atteintes de douleur chronique, telle la fibromyalgie
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