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    INTRIGUING FATE OF THE ROMAN RES: FROM CASE AND TRIAL TO MODERN TIMES

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    Niniejszy artykuł porusza problematykę konceptu res, którego znaczenie ewoluowało na przestrzeni wieków od czasów prawa rzymskiego do czasów współczesnych. Prawo rzymskie często jest postrzegane jako matryca intelektualna współczesnych systemów prawnych. Należy jednak pamiętać, że proces zapożyczania pojęć praw rzymskiego jest zagadnieniem złożonym. W bardzo wielu przypadkach zapożyczona instytucja była modyfikowana i dostosowywana do realiów systemu, który ją recypował. Między innymi doprowadziło to do wyraźnego rozróżnienia na osoby i rzeczy we współczesnych systemach prawnych, mimo że w prawie rzymskim istniała możliwość łączenia tych kategorii. Le droit romain est souvent considéré comme une matrice intellectuelle, linguistique et conceptuelle des droits européens contemporains et en particulier du droit civil français. Toutefois, si le vocabulaire a persisté dans une certaine mesure, des notions juridiques fondamentales ont subi de profondes transformations au cours de l’histoire à mesure que le droit s’assimilait progressivement à un pouvoir. Il en est ainsi du concept de chose qui désignait à l’origine le procès ou la situation litigieuse mise en forme par la procédure juridique en droit romain. Dans le système contemporain, la chose signifie d’ordinaire un bien matériel indépendant du sujet dans la droite application de la théorisation moderne du droit subjectif. Cette conception est le fruit d’une opposition nette entre le sujet et l’objet, laquelle a promu une catégorisation étanche des personnes et des choses inconnue du droit romain.Roman Law is often considered as an intellectual matrix of contemporary laws and in particular French civil law. However, even if the vocabulary persisted, some legal concepts went throught great changes across history as law was step by step related to a subject’s power. The notion of thing originally meant the trial, the case, the litigious situation managed by the legal process. In this way the thing was directly a res iuris. In contemporary law system, the thing ordinarily specifies some goods on which the subject applies his property power. This view is understandable considering the evolution due to the theorization of subjective law that leads to promote a strong and exclusive separation between persons and things while Roman law could imbricate these legal categories

    Death and the Societies of Late Antiquity

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    Ce volume bilingue, comprenant un ensemble de 28 contributions disponibles en français et en anglais (dans leur version longue ou abrégée), propose d’établir un état des lieux des réflexions, recherches et études conduites sur le fait funéraire à l’époque tardo-antique au sein des provinces de l’Empire romain et sur leurs régions limitrophes, afin d’ouvrir de nouvelles perspectives sur ses évolutions possibles. Au cours des trois dernières décennies, les transformations considérables des méthodologies déployées sur le terrain et en laboratoire ont permis un renouveau des questionnements sur les populations et les pratiques funéraires de l’Antiquité tardive, période marquée par de multiples changements politiques, sociaux, démographiques et culturels. L’apparition de ce qui a été initialement désigné comme une « Anthropologie de terrain », qui fut le début de la démarche archéothanatologique, puis le récent développement d’approches collaboratives entre des domaines scientifiques divers (archéothanatologie, biochimie et géochimie, génétique, histoire, épigraphie par exemple) ont été décisives pour le renouvellement des problématiques d’étude : révision d’anciens concepts comme apparition d’axes d’analyse inédits. Les recherches rassemblées dans cet ouvrage sont articulées autour de quatre grands thèmes : l’évolution des pratiques funéraires dans le temps, l’identité sociale dans la mort, les ensembles funéraires en transformation (organisation et topographie) et les territoires de l’empire (du cœur aux marges). Ces études proposent un réexamen et une révision des données, tant anthropologiques qu’archéologiques ou historiques sur l’Antiquité tardive, et révèlent, à cet égard, une mosaïque de paysages politiques, sociaux et culturels singulièrement riches et complexes. Elles accroissent nos connaissances sur le traitement des défunts, l’emplacement des aires funéraires ou encore la structure des sépultures, en révélant une diversité de pratiques, et permettent au final de relancer la réflexion sur la manière dont les sociétés tardo-antiques envisagent la mort et sur les éléments permettant d’identifier et de définir la diversité des groupes qui les composent. Elles démontrent ce faisant que nous pouvons véritablement appréhender les structures culturelles et sociales des communautés anciennes et leurs potentielles transformations, à partir de l’étude des pratiques funéraires.This bilingual volume proposes to draw up an assessment of the recent research conducted on funerary behavior during Late Antiquity in the provinces of the Roman Empire and on their borders, in order to open new perspectives on its possible developments. The considerable transformations of the methodologies have raised the need for a renewal of the questions on the funerary practices during Late Antiquity, a period marked by multiple political, social, demographic and cultural changes. The emergence field anthropology, which was the beginning of archaeothanatology, and then the recent development of collaborative approaches between various scientific fields (archaeothanatology, biochemistry and geochemistry, genetics, history, epigraphy, for example), have been decisive. The research collected in this book is structured around four main themes: Evolution of funerary practices over time; Social identity through death; Changing burial grounds (organisation and topography); Territories of the Empire (from the heart to the margins). These studies propose a review and a revision of the data, both anthropological and archaeological or historical on Late Antiquity, and reveal a mosaic of political, social, and cultural landscapes singularly rich and complex. In doing so, they demonstrate that we can truly understand the cultural and social structures of ancient communities and their potential transformations, based on the study of funerary practices

    Le dernier voyage de la chair

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    Théologie civique et droit dans l'ancienne Rome

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    Les études genres, la société antique et le droit : un nouveau regard

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    Animalité et humanité dans le droit des successions en France sous l'Ancien Régime

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    Le mécanisme de l’actio sepulchri violati en droit romain

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    Par sa propension à développer un système solide de protection des choses, le droit romain a engendré la mise en place d’un corps de règles efficaces afin de préserver l’intégrité matérielle des res religiosae et de sanctionner efficacement certains actes jugés impardonnables comme la violation de sépulture. Par l’extension du champ d’action des interdicta et par la création d’un moyen de droit spécifique, l’actio sepulchri violati, était ainsi mis en place un arsenal juridique pour réprimer de manière implacable ceux qui portaient atteinte aux sepulchra et par là même à la religio des morts. L’action de sépulcre violé pouvait être intentée par la personne directement intéressée ou par quiconque aurait constaté le délit. L’examen de ce moyen de droit montre que les Romains avaient construit un système répressif original attestant que le non-respect des tombes portait préjudice à la fois aux particuliers proches des défunts outragés mais aussi et surtout à l’intérêt public. Ce recours doit être considéré comme l’archétype des actiones populares romaines qui pouvaient faire déclencher une procédure sur l’initiative de n’importe quel membre de la communauté. D’un point de vue idéologique, il s’agissait de favoriser la condamnation effective de ceux qui, par leurs actes odieux, préjudiciaient aux valeurs religieuses et collectives de Rome desquelles dépendaient le succès politique, la puissance et l’hégémonie universelle de la cité.By its propensity to develop a solid protection system for things, Roman law engendered a body of effective rules in order to preserve material integrity of res religiosae and to punish acts judged unforgivable such as tomb-violation. By extending the scope of legal interdicta and by creating a specific legal action called actio sepulchri violati, a legal arsenal was thus set up to relentlessly repress those who damaged graves as well as the religion of the dead. That court action could be instigated directly by the person concerned or by anyone who has known the offense. Examination of this point of law shows that Romans had designed an original repressive system attesting that the non-compliance of tombs was detrimental both to the public interest and to the close relatives of the outraged deceased individual. This legal action can be regarded as the archetype of roman popular actions that could trigger a procedure with the initiative of any member of the community. From an ideological point of view, the aim was to favor the condemnation of those who prejudiced the collective and religious values of Rome, including memory of the dead, on which depended the political success, the power and the universal hegemony of the city

    Être et ne pas être : le droit civil français et l’impossible troisième sexe

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    Une note sur les outils juridiques romains de l'échange économique : contrats, valeurs et choses

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    International audienceà veni
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