8 research outputs found

    Infection méningococcique en France (actualités, perspectives)

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    L'incidence des méningococcémies en France est faible, de l'ordre de 1 cas pour 100 000 habitants. La mortalité des méningites à Neisseria meningitidis est de 13%, et atteint 25% en cas de purpura fulminans. 20% des survivants garderont des séquelles, neurologiques ou fonctionnelles secondaires aux ischémies tissulaires. Alors que le sérogroupe B était le plus fréquent en France, on assiste depuis le milieu des années 1990 à un accroissement du sérogroupe C, représentant 38,2% des souches isolées en 2002. Il existe une progression du pourcentage de souches présentant une sensibilité diminuée à la pénicilline G. La CMI des souches étudiées en 2002 était égale ou supérieure à 0,125 mg/L pour 29% des souches de sérogroupe B et 43% des souches de sérogroupe C. Nous rapportons le cas d'une patiente ayant présenté une infection à une souche de N. meningitidis C résistante à la pénicilline G (CMI 1,5 mg/L). Il s'agit de la première souche de méningocoque rapportée en France dépassant le seuil critique de 1 mg/L, équivalent à la concentration dans le LCR lors des traitements aux doses habituelles utilisées. Ce travail a tenté d'analyser les caractéristiques épidémiologiques récentes, ainsi que l'évolution des résistances aux antibiotiques des méningococcémies. Les mécanismes de résistance sont abordés, ainsi que leurs conséquences en terme d'échec possible thérapeutique et prophylactique. Enfin, les nouveaux outils diagnostiques et thérapeutiques disponibles font l'objet d'une synthèse approfondie, à savoir : le diagnostic moléculaire à partir d'une amplification génique par PCR de l'ADN des souches bactériennes, et l'utilisation du vaccin conjugué C de conception récente.ST QUENTIN EN YVELINES-BU (782972101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Epidémiologie des traumatisés sévères admis en réanimation au sein d'un centre hospitalier général d'Ile-de-France

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    PARIS7-Xavier Bichat (751182101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    EVALUATION DE L'EFFICACITE DE L'ARTERIOGRAPHIE-EMBOLISATION PELVIENNE DANS LE TRAITEMENT DES FRACTURES DU BASSIN HEMODYNAMIQUEMENT INSTABLES

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    PARIS7-Villemin (751102101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Infection méningococcique en France (actualités, perspectives)

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    L'incidence des méningococcémies en France est faible, de l'ordre de 1 cas pour 100 000 habitants. La mortalité des méningites à Neisseria meningitidis est de 13%, et atteint 25% en cas de purpura fulminans. 20% des survivants garderont des séquelles, neurologiques ou fonctionnelles secondaires aux ischémies tissulaires. Alors que le sérogroupe B était le plus fréquent en France, on assiste depuis le milieu des années 1990 à un accroissement du sérogroupe C, représentant 38,2% des souches isolées en 2002. Il existe une progression du pourcentage de souches présentant une sensibilité diminuée à la pénicilline G. La CMI des souches étudiées en 2002 était égale ou supérieure à 0,125 mg/L pour 29% des souches de sérogroupe B et 43% des souches de sérogroupe C. Nous rapportons le cas d'une patiente ayant présenté une infection à une souche de N. meningitidis C résistante à la pénicilline G (CMI 1,5 mg/L). Il s'agit de la première souche de méningocoque rapportée en France dépassant le seuil critique de 1 mg/L, équivalent à la concentration dans le LCR lors des traitements aux doses habituelles utilisées. Ce travail a tenté d'analyser les caractéristiques épidémiologiques récentes, ainsi que l'évolution des résistances aux antibiotiques des méningococcémies. Les mécanismes de résistance sont abordés, ainsi que leurs conséquences en terme d'échec possible thérapeutique et prophylactique. Enfin, les nouveaux outils diagnostiques et thérapeutiques disponibles font l'objet d'une synthèse approfondie, à savoir : le diagnostic moléculaire à partir d'une amplification génique par PCR de l'ADN des souches bactériennes, et l'utilisation du vaccin conjugué C de conception récente.ST QUENTIN EN YVELINES-BU (782972101) / SudocPARIS-BIUM (751062103) / SudocSudocFranceF

    Trans-arterial embolisation (TAE) in haemorrhagic pelvic injury: review of management and mid-term outcome of a major trauma centre

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    Abstract Background Management of pelvic fracture associated haemorrhage is often complex with high morbidity and mortality rates. Different treatment options are used to control bleeding with an on-going discussion in the trauma community regarding the best management algorithm. Main body Recent studies have shown trans-arterial embolisation (TAE) to be a safe and effective technique to control pelvic fracture associated haemorrhage. Computed tomography (CT) evidence of active bleeding, haemodynamic instability, and pelvic fracture patterns are amongst important indicators for TAE. Conclusion Herein, we aim to provide a comprehensive literature review of the effectiveness of TAE in controlling haemorrhage secondary to pelvic fracture according to the indications, technique and embolic agents, and outcomes, whilst incorporating our Level 1 major trauma centre’s (MTC) results between 2014-2017
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