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    Strengthening human genetics research in Africa: report of the 9th meeting of the African Society of Human Genetics in Dakar in May 2016.

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    The 9th meeting of the African Society of Human Genetics, in partnership with the Senegalese Cancer Research and Study Group and the Human Heredity and Health in Africa (H3Africa) Consortium, was held in Dakar, Senegal. The theme was Strengthening Human Genetics Research in Africa. The 210 delegates came from 21 African countries and from France, Switzerland, UK, UAE, Canada and the USA. The goal was to highlight genetic and genomic science across the African continent with the ultimate goal of improving the health of Africans and those across the globe, and to promote the careers of young African scientists in the field. A session on the sustainability of genomic research in Africa brought to light innovative and practical approaches to supporting research in resource-limited settings and the importance of promoting genetics in academic, research funding, governmental and private sectors. This meeting led to the formation of the Senegalese Society for Human Genetics

    C47: Boost intégré simultané dans les carcinomes invasifs localement avancés du col utérin

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    INTRODUCTION : La prise en charge des formes localement avancées des carcinomes du col utérin repose essentiellement sur la radiothérapie. L’irradiation va combiner la radiothérapie externe et la curiethérapie. Pour les patientes ne pouvant pas bénéficier de la curiethérapie, le boost est apporté uniquement par radiothérapie externe. L’objectif de cette étude est d’évaluer la technique de traitement du boost intégré simultané dans les cancers du col localement avancés en évaluant la dosimétrie, la toxicité et la réponse précoce du traitement. MATERIELS ET METHODES : Ce travail est une étude prospective descriptive portant sur 20 patientes atteintes de carcinome invasif du col utérin localement avancé traitées par radiothérapie au Centre International de Cancérologie de Dakar sur une période de 12 mois de Juillet 2019 à Juin 2020. Toutes les patientes de l’étude étaient traitées en radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité à la dose de 48 Gy sur le pelvis et 60 Gy en 25 fractions sur la tumeur, ses extensions macroscopiques et les adénopathies en boost intégré simultané. Nous avons étudié les paramètres thérapeutiques et l’évolution précoce des différentes patientes atteintes de carcinome invasif du col utérin localement avancé traitées par radiothérapie avec boost intégré associée à une chimiothérapie concomitante. RESULTATS : Il ressort de notre étude que les cancers du col utérin traités au CICD étaient au deuxième rang des cancers féminins (12%) après celui du sein (28,5%). Le suivi médian de nos patientes était de 12 mois. L’âge moyen au diagnostic était de 55 ans. La classification par stade de la FIGO 2009 montrait une prédominance du stade IIB retrouvé dans huit cas soit 40%. Les 95% du volume des PTV avaient reçu entre 95% et 107% de la dose prescrite. La D95% du PTV moyenne était de 59,8 Gy. Toutes les contraintes de dose au niveau des organes à risques étaient bien respectées. On retrouvait une prédominance de la toxicité de grade 1 dans 13 cas soit 65%. Il n’y avait aucune patiente qui présentait une toxicité sévère de grades 4 et 5. Les toxicités aiguës les plus fréquentes étaient gastro-intestinales, soit 70% des complications, suivies des complications génito-urinaires et dermiques. L’évaluation de l’efficacité du traitement nous avait permis de retrouver 80% de réponse clinique complète et 20% de réponse clinique partielle. CONCLUSION : Le boost intégré simultané est la meilleure alternative thérapeutique dans la prise en charge des cancers du col utérin localement avancés en réduisant la durée du traitement avec un bon contrôle local sans augmentation de la toxicité.</jats:p

    55: Implémentation et réalisation de la curiethérapie à haut débit de dose (HDR) au service de Radiothérapie de l’Hôpital Dalal Jamm de Dakar

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    INTRODUCTION : La curiethérapie ou brachythérapie est une technique de radiothérapie qui consiste à traiter la tumeur par une source radioactive au sein ou au contact de la tumeur à l’aide de vecteurs. On distingue la curiethérapie endocavitaire et la curiethérapie interstielle. Elle est le plus souvent combinée à une radiothérapie externe en complément de dose. L’avènement de la radiothérapie externe conformationnellle tridimensionnelle (RC3D) en 2018 au Sénégal s’est accompagné de la mise en place d’unités de curiethérapie à haut débit de dose. L’objectif de notre travail est de présenter l’unité de curiethérapie de l’Hôpital Dalal Jamm et de montrer à travers une étude dosimétrique d’un carcinome du col utérin l’apport que ce traitement apporte en termes de niveaux de dose et de respect des contraintes dosimétriques. MATERIELS ET METHODES : Le service de Radiothérapie de l’Hôpital Dalal Jamm est doté d’un scanner simulateur dédié, de deux accélérateurs linéaires de particules (LINAC) de type Elekta. Il existe pour la radiothérapie externe un système de contourage et de planification en 3D et en IMRT statique (MONACO SIM 2), et un système de numérisation des données des patients et de prescriptions médicales (MOSAIQ). L’unité de curiethérapie à haut débit de dose (HDR) dispose d’un Flexitron avec comme source le Cobalt 60 et d’un système de contourage ONCENTRA. Les applicateurs utilisés sont fonction de l’indication et nous disposons de rings et de cylindres à canaux multiples Tous les patients y bénéficient après implantation de vecteurs d’un scanner de centrage et d’une planification dosimétrique en 3D. RESULTATS : Nous rapportons le cas d’une patiente de 47 ans, prise en charge pour un carcinome épidermoïde du col utérin classé IIIC1 de FIGO. Elle a bénéficié d’une radiothérapie externe à la dose de 46 Gy en 23 séances avec du cisplatine hebdomadaire puis une curiethérapie HDR en complément à la dose de 28 Gy à raison de 8 Gy par fraction et deux séances par semaine. Les applicateurs de type ring sont utilisés et un scanner de centrage est effectué après chaque application. Après le contourage des volumes cibles, la planification dosimétrique a permis de couvrir selon les critères de l’ICRU 83 le volume cible CTV HR sur la 90% avec respect des contraintes dosimétriques sur la vessie, le rectum et le sigmoïde (V2cc ≤75 Gy). Aucune toxicité aigüe n’a été notée. CONCLUSION : La curiethérapie est une technique de radiothérapie essentielle dans la prise en charge de plusieurs localisations cancéreuses. Elle apparait comme un complément nécessaire à la radiothérapie externe en permettant d’atteindre des niveaux de dose impossible à obtenir avec la radiothérapie externe seule. Ces doses élevées étant corrélés à un meilleur contrôle local et donc de survies.</jats:p

    C71: Métastases naso-sinusiennes du cancer du sein : A propos de deux cas

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    INTRODUCTION : Le cancer du sein est un problème de santé publique majeur dont l'incidence a augmenté ces dernières années. L'amélioration des traitements a permis d'augmenter les taux de survie et de plus en plus de patients ont le temps de développer des localisations secondaires. Les métastases naso-sinusiennes du cancer du sein sont exceptionnelles. Seuls quelques cas de métastases paranasales du cancer du sein ont été publiés. Le mécanisme des métastases du sinus paranasal n'est pas clair. La propagation hématogène à travers la colonne vertébrale via le plexus veineux a été avancée. La manœuvre de Valsalva peut provoquer un flux rétrograde à travers un système à basse pression et sans valve, qui communique avec le système veineux du thorax et transporte les emboles tumoraux jusqu'au plexus ptérygoïde et les sinus paranasaux. Nous rapportons les données diagnostiques et thérapeutiques de deux patientes souffrant d'un cancer du sein et ayant présenté des métastases au niveau naso-sinusien au cours de leur maladie. MATERIELS ET METHODES : Nous rapportons les données diagnostiques et thérapeutiques de deux patientes souffrant de cancer du sein et présentant des métastases au niveau naso-sinusien, avec une mise en exergue sur l'intérêt de la radiothérapie en soins palliatifs. RESULTATS : Les deux patientes âgées de 56 et 60 ans ont présenté au cours de leur cancer du sein des localisations secondaires dans le sinus sphénoïdal et maxillaire confirmées par l'endoscopie et l'histologie. Tous les cas présentaient des lésions massives associées à d'autres localisations osseuses secondaires notamment. Après une radiothérapie locale et une chimiothérapie systémique, une patiente est décédée cinq mois après son diagnostic et l'autre était encore en vie 16 mois plus tard. CONCLUSION : Les métastases naso-sinusiennes du cancer du sein sont très rares mais possibles. Ce diagnostic doit être évoqué devant toute manifestation naso-sinusienne chez un patient ayant des antécédents de cancer du sein, ce qui permettrait de faire un diagnostic précoce et d'éviter autant que possible les complications locorégionales, d'éviter autant que possible les complications locorégionales. Malgré le mauvais pronostic généralement associé à ce tableau en raison de la généralisation de la maladie, la radiothérapie offre un bon contrôle local.</jats:p

    C85: Myofibroblastome extra-mammaire de localisation pelvienne : A propos d’un cas

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    INTRODUCTION : Un myofibroblastome de type mammaire est une tumeur molle rare ; les myofibroblastomes extra-mammaires sont particulièrement rare. OBSERVATION : Un homme de 78 ans s'est présenté en consultation pour des douleurs pelviennes soulagées par la défécation ou les urines. Le toucher rectal retrouve une masse en avant de la paroi rectale antérieure. L'imagerie par résonance magnétique (IRM) montre une masse de 10x6x 8 cm, bien circonscrite et hétérogène, située en arrière de la vessie qu'elle refoule vers l'avant, en avant du recto-sigmoïde. L'immunohistochimie montre des cellules tumorales co-exprimant CD34 et la desmine de façon diffuse, expression de Rb dans la majorité des cellules, expression des récepteurs aux œstrogènes, expression intense et diffuse de la P16, un index de prolifération avec le Ki67 estimé à 25%. Il n'y a pas eu de récidive après huit mois de radiothérapie d'induction suivie de chirurgie. CONCLUSION : Un myofibroblastome de type mammaire est une tumeur rare et bénigne. La récidive n'est quasiment pas observée après traitement local. Ce cas permet de mettre en avance la possibilité d'utiliser la radiothérapie afin de faciliter la chirurgie.</jats:p

    Aspects diagnostiques et thérapeutiques des cancers du rectum à l’Institut du Cancer de Dakar au Sénégal.

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    Le but de ce travail &#233;tait de d&#233;crire le profil &#233;pid&#233;miologique, les aspects diagnostiques et &#233;valuer la prise en charge th&#233;rapeutique des cancers du rectum. Il s&#8217;agissait d&#8217;une &#233;tude r&#233;trospective, descriptive et analytique r&#233;alis&#233;e &#224; l&#8217;Institut du Cancer de Dakar, ayant collig&#233; 89 patients pr&#233;sentant un cancer du rectum. Nous avons exclu decette &#233;tude les cancers du canal anal &#233;tendus au rectum. Les param&#232;tres &#233;pid&#233;miologiques, diagnostiques et th&#233;rapeutiques ont &#233;t&#233; d&#233;crits. La survie a &#233;t&#233; &#233;valu&#233;e par la m&#233;thode de Kaplan Meier. L&#8217;&#226;ge moyen des malades &#233;tait de 50 ans, le sex ratio de 1,2. L&#8217;examen clinique montrait que la tumeur si&#233;geait au bas rectum dans 76,6%. L&#8217;ad&#233;nocarcinome Lieberk&#252;hnien repr&#233;sentait 97% des cas. La classification selon Dukes montrait : 4 stades B, 13 stades C et 8 stades D. La radiochimioth&#233;rapie concomitante n&#233;o-adjuvante a &#233;t&#233; faite chez 40 malades et a permis un traitement chirurgical le plus souvent, dont 11 r&#233;sections ant&#233;rieures et 9 amputations abdomino-p&#233;rin&#233;ales. Nous avons observ&#233; 6 r&#233;cidives. La survie &#224; 5 ans &#233;tait de 15%. Le cancer du rectum reste une affection rare dans nos pays. Son pronostic est tr&#232;s p&#233;joratif du fait du diagnostic tardif et de l&#8217;inaccessibilit&#233; &#224; la radioth&#233;rapie et &#224; la chimioth&#233;rapie.Mots cl&#233;s : cancer du rectum, r&#233;section chirurgicale, radiochimioth&#233;rapie

    Primary testicular lymphoma

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    C104: Arcthérapie volumétrique synchrone dans le cancer du sein bilatéral : Première expérience au Sénégal : A propos de deux cas

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    INTRODUCTION : Le cancer du sein bilatéral (CSB), qu’il soit synchrone ou métachrone ne représente pas une entité exceptionnelle. Toutefois, il pose souvent le problème de sa radiothérapie (RT), du fait de l’étendue et de la complexité des volumes-cibles (VC) à couvrir, d’où l’intérêt des nouvelles techniques de radiothérapie (RT). L’objectif était d’analyser les résultats dosimétriques et cliniques d’une arcthérapie volumétrique (VMAT) synchrone chez des patientes traitées pour un CSB. MATERIELS ET METHODES : Il s’agissait de patientes diagnostiquées d’un CSB et irradiées au Centre International de Cancérologie de Dakar (CICD). Les VC ont été délinéés selon les guidelines du RTOG et de l’EORTC. Les prescriptions de dose étaient de 50 Gy sur la paroi, 60 Gy sur la cavité de tumorectomie, 50 Gy sur la glande mammaire et 47,5 Gy sur les aires ganglionnaires, le tout en 25 séances selon la technique du boost intégré (SIB). Les contraintes de prescription étaient que 95% ou plus de la dose prescrite (sans dépasser 107%) devaient couvrir au moins 95% des PTV. Pour les organes à risque (OARs), 30% du poumon ne devait pas recevoir plus de 20 Gy et la dose moyenne ne devait pas dépasser 13 Gy. La dose moyenne au cœur ne devait pas dépasser 5 Gy, ou sinon 10% du cœur ne devait pas recevoir plus de 20 Gy ou 5% ne devait pas recevoir plus de 40 Gy. RESULTATS : Malgré la complexité des VC pariétaux, mammaires et ganglionnaires, les contraintes dosimétriques étaient respectées avec une excellente couverture, chez nos deux patientes de 63 ans et 46 ans, soit une couverture de plus 95% ou plus des VC par 95% des doses prescrites. Les principaux OARs que sont le cœur et les poumons étaient épargnés, avec des contraintes acceptables. Sur le plan clinique, seule une radiodermite de grade 1 a été notée. CONCLUSION : Ces premiers cas sénégalais de cancer du sein bilatéral traité de façon synchrone par VMAT démontrent l’efficacité de cette technique ainsi que son innocuité. Toutefois, elle devra se faire avec précaution particulièrement dans cette indication en attendant d’avoir un recul suffisant.</jats:p

    C15: Radiothérapie des lésions oligoprogressives dans le cancer de la prostate résistant à la castration : Impact sur l'hormonothérapie de deuxième génération

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    INTRODUCTION : Dans le monde, le cancer de la prostate est le deuxième cancer le plus fréquent chez l'homme et la cinquième cause de décès par cancer chez l'homme. Après une phase initiale de sensibilité à la castration, l'évolution se fait inévitablement vers l'établissement d'une résistance à la castration, qui conduit à une détérioration du pronostic des patients. Les preuves sont insuffisantes pour suggérer que la prise en charge agressive de l'ensemble de la maladie métastatique retarderait l'initiation d'un nouveau traitement systémique. Il n'y a pas non plus de preuves claires d'un bénéfice en termes de survie sans récidive ou de survie globale. Nous rapportons ici les résultats oncologiques de patients traités par radiothérapie stéréotaxique ablative et conformationnelle sur des lésions oligométastatiques d'un cancer de la prostate résistant à la castration. MATERIELS ET METHODES : Une étude européenne multicentrique rétrospective de 2012 à 2020 a été réalisée. Nous ne présenterons que les patients traités au sein du département de radiothérapie de l’Institut Gustave Roussy (Villejuif). Tous les patients atteints de cancer de la prostate oligoprogressif ayant reçu une radiothérapie sur une ou plusieurs lésions en progression avant une hormonothérapie de deuxième génération ont été inclus. La survie a été calculée en utilisant la méthode de Kaplan-Meier. RESULTATS : Huit patients ont été traités par radiothérapie stéréotaxique et conformationnelle entre Août 2012 et Août 2020 dans le cadre d'un cancer de la prostate oligoprogressif résistant à la castration avant une hormonothérapie de deuxième génération. L'âge médian au moment du diagnostic de l'oligoprogression était de 73 ans avec un taux médian de PSA de 3,11 ng/ml. Neuf lésions ont été diagnostiquées par PET-scan PSMA. Toutes les lésions ont été traitées par radiothérapie avec différents schémas. Après un suivi médian de 12,5 mois, sept patients ont montré une réponse biochimique au traitement avec une diminution médiane du PSA de 67%. La médiane de survie sans progression clinique ou biochimique était de sept mois. La médiane de survie sans nécessité de traitement systémique supplémentaire était de neuf mois. Au cours de la période de suivi, six patients ont reçu une hormonothérapie de deuxième génération pour traiter leur rechute, et les deux autres n'ont présenté aucune rechute clinique ou biochimique. CONCLUSION : La radiothérapie peut être une alternative pour retarder l'introduction d’une hormonothérapie de deuxième génération, difficile d'accès, dans les pays en développement. Une étude prospective pourrait valider cette approche thérapeutique.</jats:p
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