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    Echelle visuelle analogique versus échelle numérique dans l’évaluation de la douleur chez l’adulte en salle de surveillance post interventionnelle, au CHU Tokoin de Lomé (Togo)

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    Objectif : comparer deux échelles d’évaluation de la douleur utilisées en postopératoire immédiat en salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI). Méthodes : Il s’est agi d’une étude prospective et descriptive d’août 2007 à avril 2008. On évalue chez des patients âgés de 16 ans et plus, admis en SSPI après une chirurgie programmée, la douleur postopératoire (DPO) immédiate au moyen d’une échelle visuelle analogique (EVA) et d’une échelle numérique (EN) à 0 mn, puis 15mn, 30mn, 60mn, 120mn et 180mn, après la chirurgie. Résultats : un total de 172 patients a été retenu; le sexe masculin prédominait avec un ratio de 2,44. L’âge moyen était de 35 ans ± 7,et 94% des patients étaient classés ASA I et II. Une anesthésie générale a été faite dans 59% des cas et l’anesthésie locorégionale(ALR) dans 41% des cas (35% de rachianesthésie). Le coefficient de corrélation de Pearson r était de 0,7 et montrait une bonne corrélation entre les 2 échelles (p= 0,000). Des résultats détaillés montrent qu’en fonction du sexe, de l’âge, du niveau d’étude, les 2 échelles donnent des scores similaires et se corrèlent bien. Conclusion : L’évaluation de la douleur postopératoire est identique selon que l’on utilise l’EVA ou l’EN.Mots clés : EVA, EN, comparaison, CHU Tokoin, Togo. Objective: to compare two pain scales used in post operating room. Patients and methods: it was a prospective and descriptive study from August 2007 to April 2008. We evaluate post operative pain in patients aged 16 years at least, admitted in postoperative room after a programmed surgery, with visual analogue scale and numeric scale. At 0mn, 15mn, 30mn, 60mn, 120mn, and 180mn, after surgery. Results: We kept 172 patients. Male sex was more representive with a ratio of 2.44. The mean age was 35 years ± 7 and 94% of patients were ASA1 and II. General anaesthesia was given in 59% and locoregional anaesthesia in 41% (35% of spinal anaesthesia). Pearson correlation coefficient r was0.7 and shows a good correlation between the two scales (p=0.000). Details results show that depending of sex; age, study level, the two scales show similar scores and good correlation. Conclusion: Post operative pain evaluation is similar with numerical scale or visual analogical scale.Key words: Visual analogue scale, numeric scale, comparison, CHU Tokoin, Togo

    Chirurgie sous-ombilical chez l’enfant en milieu tropical : évaluation d’un PROTOCOLE d’anesthésie caudale réalisée par les infirmiers anesthésistes au CHU de Lomé (Togo)

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    Objectif : Evaluer la pratique de l’anesthésie caudale réalisée par les infirmiers anesthésistes (ISAR) au CHU de Lomé (Togo). Matériel et Méthodes: Etude prospective réalisée de mai 2007 à juin 2008. Après accord du comité éthique de l’hôpital, les données démographiques et médicales, le type et la durée de la chirurgie, le protocole anesthésique et le bénéfice analgésique post opératoire, ont été analysés chez des patients de moins de 8ans ayant bénéficié d’une anesthésie caudale (AC) administrée par les ISAR au bloc de chirurgie pédiatrique du CHU-Tokoin de Lomé. Résultats : Quarante trois enfants ASA1 ont été retenus pour une anesthésie caudale durant la période de l’étude. L’âge moyen était de 18 mois ± 4 mois et le poids moyen de 9 kg ± 5 Kgs. Le sexe masculin prédominait (98% des cas). Trente trois (76,7%) circoncisions, 4 (9,3%) cures herniaires, deux cures d’hydrocèle, une orchidopexie, deux urétroplasties et une cure d’ectopie testiculaire ont été réalisées. La bupivacaïne 0,25% à raison de 1ml/kg était utilisée seule sans adjuvant. Le volume moyen était 8,4 ± 3 ml. L’induction et l’entretien ont été faits avec l’halothane dans 98% des cas. Le délai moyen d’installation du bloc était de 10 ± 4 min. La durée moyenne de la chirurgie était de 34,1 min. seuls deux patients (4,65%) ont eu besoin d’un supplément d’analgésie, l’un à la 12e heure et l’autre à la 16e heure post opératoires et aucun patient n’était algique à la 24e heure. Deux cas (4,65%) d’échec total du bloc caudal ont été enregistrés et convertis en anesthésie générale. Aucune complication majeure n’a été enregistrée. Conclusion : Cette étude montre que la pratique du bloc caudal par les infirmiers anesthésistes au CHU Tokoin de Lomé semble satisfaisante mais nécessite une formation complémentaire et un meilleur encadrement. En raison de son efficacité à modeste coût, le bloc caudal est une technique anesthésique intéressante dans les pays en développement. Malgré sa simplicité de réalisation il nécessite un apprentissage, un respect des contre-indications et une évaluation du bénéfice-risque pour le patient.Mots clés : bloc caudal, analgésie pédiatrique, infirmiers anesthésistes, Togo.Objective: Evaluate caudal anesthesia practice realized by nurse anesthetists at Lome Teaching Hospital. Materiel and Methods: It was a prospective survey during May 2007 to June 2008. After approval of hospital ethic committee, medical and demographic data, surgical practice, anesthetic procedure and post operative analgesia benefit were analyzed in children aged under 8years. Results: Forty tree patients were included in our study. The average age and weight were respectively 18 months and 9 Kgs.The extremes were 1 month and 7 years for the age, and the weight was varying between 4 and 24 Kgs. There were 98% male patients. Thirty three (76.7%) circumcisions, 4 (9.3%) herniorrhaphies, 2 cures of hydrocele,on e orchidopexy,2 uretroplasties,and one cure of testiculary ectopy,were performed. The average duration of surgery was 34.1 min. All patients were ASA1. The bupivacaïne 0.25% was used at an average volume of 8, 4 ml. In 98% anesthesia was induced and maintained with halothane in oxygen. Surgery was allowed to begin under 10 min after performing the block in 63.4%. Amiel-Tison scale was used to evaluate postoperative pain in 73% versus 27 for CHEOPS’s. Two patients (4.6%) needed additional analgesia 12th and 16th hours after surgery, and no patient was algic at 24th hour postoperatively. Two (4.7%) totally failed caudal block occurred. Conclusion: This study shows that the practice of caudal block by nurse anesthetists seems satisfactory in our context, but needs more training and supervision. Caudal analgesia seems to be an important technique in developing country, with a real benefit and a moderate cost.Key words: Caudal block, pediatric analgesia, nurse anesthetists, Togo

    Prise en charge de nouveau-ne apres cesarienne au bloc operatoire de la clinique de gynecologie et d’obstetrique du CHU Sylvanus Olympio de Lome

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    Objectifs: Déterminer la fréquence des accouchements par voie haute et leur indication, évaluer l’état clinique du nouveau-né et en déduire les éléments susceptibles d’améliorer la prise en charge de celui-ci.Patients et Méthodes: Il s’agit d’une étude prospective de 255 nouveau né extraits par césarienne à la maternité du CHU-Tokoin du 10 septembre au 10 novembre 2008. L’analyse des indications de césarienne, de la fréquence de l’anesthésie rachidienne et de l’anesthésie générale, de l’intervalle entre l’induction anesthésique et l’extraction du foetus, des scores d’APGAR, de la corrélation entre les indications et types de réanimation néonatale ont composé l’étude de la prise en du césariennes.Résultats: la fréquence des accouchements par voie haute (césarienne) est de 20,53% des cas. Cette étude a révélé que 70,2% des césariennes ont eu un âge gestationnel supérieur à 37 Semaines d’aménorrhée. La souffrance foetale aiguë (38,4%) ; l’utérus cicatriciel (22,4%) ; l’éclampsie et la prééclampsie (12,5%) ; présentation de siège (6,3%) sont les principales indications de la césarienne. La rachianesthésie est la technique anesthésique prioritairement pratiquée 4/5 contre 1/5 de l’anesthésie générale. L’AG est apparue plus dépresseur de la capacité adaptative néonatale que la rachianesthésie. Le protocole anesthésique I est le plus pratiquée (95,91%) et le plus dépresseur que le protocole II d’AG ; Les indictions de réanimation néonatale des césariennes a donné 66,7% de bon résultat.Conclusion: La prise en charge du nouveau né après césarienne ne doit pas être considéré comme un acte banal. Elle doit être précoce, adéquate et réalisée par un personnel qualifié pour prévenir les risques et agressions chez le nouveau né puis qu’elle souffre de manque de personnels qualifiés, d’une bonne organisation et de matériel adapté.Mots clés: Césarienne, nouveau né, LoméEnglish AbstractObjectives: To determine the frequency of high deliveries and their indication, evaluate the clinical status of the newborn and deduce the evidence to improve the management of it.Patients and methods: this is a prospective study of 255 new born by caesarean in the maternity of the Tokoin CHU from September 10 to November 10, 2008. Analysis of the indications of Cesarean section, the frequency of spinal anesthesia and general anesthesia, the interval between the anesthetic induction and the extraction of the fetus, APGAR scores, correlation between indications and types of neonatal resuscitation have composed the study of decision-making in the caesarean section.Results: the frequency of childbirth (cesarean section) high through is 20.53% of cases. The study found that 70.2% of caesarean section had a gestational age greater than 37 weeks of amenorrhea. Acute fetal distress (38.4%); the scar uterus (22.4%), eclampsia and pre-eclampsia (12.5%); presentation of seat (6.3%) are the main indications of Cesarean section. Spinal anesthesia is primarily practiced anesthetic technique 4/5 against 1/5 of the general anesthesia. The general anesthesia has appeared more depressant neonatal adaptive capacity than spinal anesthesia. The anesthetic protocol I is the most practiced (95.91%) and more depressing than the protocol II of general anesthesia. The signs of neonatal resuscitation of cesarean sections gave 66.7% of good results.Conclusion: support the new born after caesarean section should not be considered a banal act. It must be early, adequate and carried out by personnel qualified to prevent risks and attacks in new born then it suffers from lack of qualified, good organization and adapted equipment.Keywords: cesarean section, new born, Lom

    Hémorragies du postpartum: Aspects cliniques, thérapeutiques et évolutifs au CHU Tokoin de Lomé (Togo)

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    Objectif : décrire les caractéristiques cliniques et évolutives des hémorragies du postpartum (HPP) et leur prise en charge au CHU Tokoin de Lomé. Matériel et méthode : étude descriptive et prospective du 15 février au 15 Août 2006 dans le service de gynécologie et d’obstétrique du CHU Tokoin de Lomé (Togo). Toutes les parturientes présentant un saignement de la filière génitale de plus de 500 ml après accouchement par voie basse ou de 1000 ml après césarienne ont été inclues. Résultats : 38 patientes ont été inclues. L’âge moyen des patientes était de 30 ans (extrêmes : 15 et 49ans). La fréquence des HPP était de 1,4/100 naissances vivantes. Trente pour cent des patients présentaient des signes de choc. La rétention placentaire (11cas soit 29%), la déchirure du col utérin (9cas soit 24%), l’atonie utérine (5 cas soit 13%), représentaient les principales causes. Une hystérectomie d’hémostase (31,6%), une délivrance artificielle suivie d’une révision utérine (29%) ont été réalisées. Les bilans réalisés en urgence se limitaient à un groupe sanguin ABO Rhésus (65,8%), associé à un taux d’hémoglobine (26,5%). Un remplissage à base de cristalloïde et de colloïdes, la transfusion de culot globulaire et de plasma frais congelé ont été faits. Au plan anesthésiologique, respectivement 73,7% et 12,2% des patients étaient ASA I, et II en plus de l’urgence. L’évolution a été défavorable dans 5 cas, avec décès. Conclusion : bien que l’HPP soit la principale cause de mortalité maternelle dans le monde, son taux de létalité est plus élevé au Togo que dans beaucoup de pays en développement.Mots clés : Hémorragies du postpartum, létalité, CHU Tokoin, TOGO.Objectives: to describe clinical and evolutive characteristics of postpartum hemorrhage and its treatment in CHU Tokoin hospital of Lome. Methods: descriptive and prospective study from 15 February to 15 August 2006 in gynecology and obstetric service of CHU Tokoin of Lome (Togo). All patients with genital bleeding over 500ml after vaginal delivery or 1000ml blood loss after cesarean section was include Results: 38 patients were including. The mean age was 30 years (extremes: 15 and49 years). The frequency of Postpartum hemorrhage was 1.4/100 live births. Thirty per cent of patients present shock symptoms. Retained products of conception (29%), cervix rupture (24%), uterine atony (13%), were the main causes. Hysterectomy (31.6%), artificial delivery (29%) was done. In this emergency context only group blood ABO and Rhesus determination (65.8%) associated with hemoglobin rate (26.5%) were realized. Crystalloid, colloid, globular sediment and fresh frozen plasma were used. Seventy three percent and 12.2% of patients were ASA I and II plus the emergency. Evolution was unfavourable, with death in 5 cases. Conclusion: Although postpartum hemorrhage is the main maternal mortality cause in the world, its death level is extremely high in Togo more than a lot of developing countries.Keywords: ¨Postpartum hemorrhage, lethality, CHU Tokoin, TOGO

    Prise en charge des urgences au service d’accueil des urgences Chirurgicales du CHU Sylvanus Olympio de Lome (Togo) : difficultes, solutions et perspectives

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    Introduction: La prise en charge des patients dans les services d’accueil des urgences est une des meilleures vitrines d’un système de santé. En Afrique subsaharienne, la gestion des urgences se heurte à des difficultés humaines et matérielles. Le but de ce travail était d’évaluer les difficultés de prise en charge au Service d’Accueil des Urgences Chirurgicales (SAUC) du CHU SO de Lomé.Patients et méthode: Nous avons réalisé une étude prospective descriptive du 1er Juillet au 31 Janvier 2013 au SAUC. Les données épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques ont été collectées. Etaient incluses toutes les admissions pour affection aiguë nécessitant une prise en charge urgente. Les patients décédés à l’admission et ceux du service des urgences médicales du CHU SO n’ont pas été inclus.Résultats: Un total de 2880 patients dont 60% d’hommes a été retenu ; l’âge moyen était de 46 ans (extrêmes : 4 jours et 92 ans). Les traumatismes ont porté essentiellement sur les membres (24%) et l’extrémité céphalique (17% de traumatismes crâniens graves). Cinq cent dix-neuf (519) patients ont été victimes d’accident de la voie publique (AVP). Les appendicites ont représentées (32%) suivies des péritonites (27%). Le bilan initial a comporté un examen biologique (49% des patients) et une échographie (14%)). La prise en charge thérapeutique a compris des antalgiques, anti-infectieux, des soins chirurgicaux et orthopédiques. Il a été mis : abords veineux (44% des patients) avec remplissage vasculaire (40%). Des produits sanguins labiles ont été nécessaires chez 16% des patients. Vingt pourcent (20%) des patients ont bénéficié d’une oxygénothérapie. La sédation a été nécessaire chez 1% des patients. Une laparotomie a été effectuée chez 1007 patients (35%) et un parage-suture chez 27% en urgence. La durée du séjour a été de moins de 24 h pour 82% des patients, et 6% ont été transférés en réanimation. Dix-huit décès (0,6%) ont été enregistrés.Conclusion: La prise en charge des urgences chirurgicales demeure peu satisfaisante au CHU SO. La mise en place d’un système de santé permettant l’amélioration de la prévention et de l’accessibilité de la population aux soins d’urgence sont indispensables pour réduire la morbi-mortalité au SAUC.Mots clés: prise en charge, urgences chirurgicales, TogoEnglish Title: Emergencies management at surgical emergencies admission unit of Sylvanus Olympio Teaching Hospital of Lomé (Togo): challenges, solutions and perspectivesEnglish AbstractIntroduction: Management of patients at emergency department is the best showcases of a health system. In Sub-Saharan Africa, there is a lack of human and material. The aim of this study was to assess challenges at Surgical Emergencies Admission Service (SEAS) at Sylvanus Olympio Teaching Hospital of Lome.Patients and methods: We performed a prospective descriptive study from July, 1st to 31st January 2013 at SEAS. Epidemiological, clinical and therapeutic data were collected. Were included all admissions for acute conditions requiring urgent care. Patients who died at admission and those admitted at medical emergence service were not included.Results: 2880 patients with 60% of men were include; the average age was 46 years (range from 4 days to 92 years). There were member traumas (24%) and cephalic (17% of serious brain injuries). Five hundred and nineteen (519) have road traffic injuries. There were appendicitis (32%) and peritonitis (27%). 49% of patients have blood test and ultrasound in 14%. The therapeutic included analgesics, anti-infectious, surgical and orthopedic care. There were venous access (44%s) with vascular fluids (40%). Blood products were required in 16% of patients. Oxygen therapy were necessary in 20%. Sedation was required in 1% of patients. A laparotomy was performed in 35% of patients, and a wound care and suture in 27%.The length of stay was less than 12 hours for 82% of patients, and 6% were transferred to intensive care unit. Eighteen deaths (0.6%) were recorded.Conclusion: Surgical emergencies care remains insufficient in our hospital. Our health care system need to be improve for more prevention and accessibility of our populations to emergency care and decrease morbidity and mortality in Surgical Emergency Admission Service.Keywords: management, surgical emergencies, Tog

    Prise en charge de la douleur postoperatoire chez l’enfant au Chu Tokoin De Lome (Togo)

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    Objectif : Evaluer la prise encharge actuelle de la douleur postopératoire chez l’enfant au CHU-Tokoin de Lomé.Patients et méthodes : Il s’est agi d’une étude rétrospective, descriptive réalisée dans les services de chirurgie pédiatrique et ORL du CHU-Tokoin de Lomé. Tous les dossiers (médicaux et d’anesthésie) des patients âgés de15ans ou moins admis pour une chirurgie programmée, du 1er janvier au 31 décembre 2008 ont été exploités.Résultats et discussion : Les dossiers de 235 patients ont été recensés. Le sexe masculin : 152 (64,68%) patients prédominait avec un ratio de 1,86. La tranche d’âge de 30 mois à 05 ans était la plus représentée.Le type de chirurgie le plus réalisé était la chirurgie ORL avec 102 patients (43,40%). La douleur a été évaluée chez un total de 137 (58,3%) patients. L’évaluation était verbale (as tu mal ?) pour les enfants deplus de 5 ans et observationnelle sur l’existence ou non de pleurs et /ou d’agitation chez les plus petits. L’analgésie post opératoire(APO) a été réalisée selon des associations diverses à base de : Paracétamol,Tramadol, Néfopam, morphine, par voie parentérale, et acide niflumique suppositoires. Cette pratique est très insuffisante et inadéquate en termes d’évaluation de la douleur et de la prescription antalgique au vudes recommandations actuelles. Une formation des praticiens d’anesthésie s’avère indispensable si l’on veut assurer un minimum de qualité en matière d’APO dans notre institution. Objective: The aim was to evaluate postoperative pain management in pediatric patients in our institution.Patients and methods: it was a retrospective and descriptive study made in pediatric surgery and otorhinolaryngology services of CHU Tokoin of Lome. Medical reports of patients aged 0 to 15 years, who undergone a surgery during period of 1st January to 31 December 2008 has been used.Results and discussion: medical reports of 235 patients were used. Male sex was most representative with 152 (64.68%) patients. Age bracket of 30 months to 05 years predominated. Otorhinolaryngology surgerywith 102 (43.40 %) patients was the most practiced. The pain was evaluated for 137(58.3%) patients. This evaluation was verbal (“do you feel pain or not”) for children over 5 years and based on observation ofcrying or agitations for the youngest. Many protocols with various associations with: Paracetamol, Tramadol, Nefopam, morphine IV and niflumic acid suppository was instituted. This practice still beinginsufficient and inadequate as recommended by the guidelines. Continuing training of anesthetists to pain management becomes urgent to ensure the minimum quality to the postoperative pain management in ourhospital

    Cephalees post ponction dure-merienne compliquant la rachianesthesie pour chirurgie traumatologique des membres inferieurs au chu Sylvanus Olympio de Lome : Frequence et facteurs associes.

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    Introduction : la céphalée post-ponction dure-mérienne (CPPD) est une complication connue de la rachianesthésie (RA). L’objectif de cette étude était de rechercher l’incidence et les facteurs associés à la survenue de la CPPD, compliquant la RA pour chirurgie traumatologique des membres inférieurs au CHU Sylvanus Olympio (CHU SO) de Lomé.Patient et méthode : étude prospective et observationnelle sur 12 mois, du 17 avril 2017 au 16 Avril 2018. Les patients classés ASA1 ou 2 de l’American Society of Anesthesiologist (ASA) programmés pour une chirurgie traumatologique des membres inférieurs sous RA ont été inclus.Résultats: Sur 465 patients inclus à l’étude, 33 ont développé une CPPD (fréquence de 7,1%). Des aiguilles de RA utilisées étaient de type Quincke de 25 G pour tous les patients. La CPPD était plus fréquente dans la tranche d’âge des 18 à 50ans (8,7%) que celle > 50 ans (2,5%), OR : 3,7 ; IC à 95% : 1,1- 12,4 ; p=0,013. Aussi la CPPD était plus fréquente dans la tranche d’IMC de 16,5 à 25 kg.m-2 (14,9%) que celles > 25kg.m-2 (3,2%), OR : 5,3 ; IC à 95% : 2,4 – 11,4 ; p= 0,000. Le sexe, le nombre de tentatives de ponction, le niveau de ponction, l’expérience du praticien, la quantité de bupivacaïne, n’influençaient pas la survenue des CPPD (p>0,05).Conclusion : la fréquence de 7,1% de CPPD compliquant la RA pour chirurgie traumatologique des membres inférieurs au CHU SO était dans les limites des fréquences rapportées par des études antérieures. Les facteurs associés retrouvés étaient l’âge jeune et l’IMC compris entre 16,5 et 25 Kg.m-2. L’utilisation d’aiguilles non traumatiques à bout non coupant pour des RA au CHU SO de Lomé, permettrait de réduire l’incidence de cette complication après chirurgie traumatologique des membres inférieurs. Mots-clés : céphalées post-ponction dure-mérienne, chirurgie des membresinférieurs, Togo. English Abstract: Postdural puncture headache after spinal anesthesia for lower limbs trauma surgery at Sylvanus Olympio university hospital (Souh) of Lomé: Freqency and associated factors. Introduction: Postdural puncture headache (PDPH) is a well-known complication of Spinal Anesthesia (SA).We aimed in this study to identify the frequency and factors associated with PDPH after SA for lower limbs trauma surgery at Sylvanus Olympio University Hospital (SOUH) in Lomé.Method: The study was prospective and observational over 12 months from April 17, 2017 to April 16, 2018. Patients ASA1 or 2 scheduled for lower limbs trauma surgery under SA were included.Results: among the 465 patients included to the study, 33 developed PDPH (rate, 7.1%). The spinal needles used for all patients were 25G Quincke. PDPH was more frequent in the age group 18 to 50years than in patient >50 years (8.7% vs. 2.5% respectively, odds ratio (OR) 3.7; 95% confidence interval (CI) 1.1 to 12.4; p = 0.013), in those with body mass index (BMI) at 16.5 -25 (14.9%), than at BMI > 25 (3.2%), OR: 5.3; 95% CI: 2.4 - 11.4; p = 0.000. There was no differences based on sex, number of attempts, puncture level, practitioner experience, quantity of bupivacaïne (p>0, 05).Conclusion: The 7.1% frequency of PDPH after SA for lower limbs trauma surgery, with 25 G Quincke needles was within the range of previously describe rate of PDPH. Factors that significantly increased PDPH frequency were young age and BMI range 16 to 25. The use of non-traumatic non-cutting needles for SA at the SOUH would reduce the frequency of this complication after trauma surgery of the lower limbs. Keywords: postdural puncture headache, limbs trauma surgery, Togo

    Anesthesie generale pour cesarienne au Chu Sylvanus Olympio de Lome (Togo): indications et complications perioperatoires

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    Objectif: répertorier les indications justifiant des anesthésies générales (AG) pour césariennes au CHU Sylvanus Olympio (CHU SO) de Lomé et relever la morbidité et la mortalité associées.Cadre et méthode: étude prospective et observationnelle sur une période de 7 mois, allant du 1ier octobre 2015 au 31 mars 2016, dans le service de Gynécologie et d’Obstétrique du CHU SO de Lomé. Toutes les parturientes césarisées sous AG étaient incluses dans l’étude. Les paramètres étudiés étaient : l’âge, le sexe, les données obstétricales, les données anesthésiologiques, les complications, et les décès.Résultats: durant la période d’étude, 195 parturientes ont été césarisées sous AG représentant 7% de toutes les césariennes. L’âge moyen des parturientes était de 29±4,4 ans. Toutes ces patientes césarisées sous AG étaient prises en charge dans un contexte d’urgence. Les indications de ces césariennes sous AG étaient représentées par des éclampsies : 96 (49,2%) cas, des procidences du cordon battant : 75 (38,5%) cas, des placentas prævia hémorragiques (PPH) : 18 (9,2%) cas, des souffrances foetales aigües (SFA) : 6 (3,1%) cas. La classification ASA était la suivante : ASA 1+U : 26 (13,3%), ASA 2+ U : 72 (36,9%), ASA 3+U : 102 (61,5%). Des complications essentiellement respiratoires : 27 (13,8%), cardiovasculaires 47(24,1%) dont 7 arrêts cardio-circulatoires, neurologiques 55(28,2%) sont survenues en périopératoire. Cinq décès ont été enregistrés (taux : 2,56%), tous en postopératoire. Trois par éclampsie et 2 par choc hémorragique compliquant un PPH.Conclusion: Les indications de l’AG pour césarienne étaient représentées par les urgences immédiates. La grande morbidité et mortalité observée étaient en rapport avec les pathologies gravidiques hémorragiques et neurologiques.Mots clés: Anesthésie générale-Césarienne-CHU-TogoEnglish Title: General anesthesia for cesarian at Sylvanus Olympio Teaching Hospital of Lome (Togo): perioperative indications and complicationsEnglish AbstractObjective: To list the indications and the perioperative complications pertaining to general anesthesia (GA) for cesarean section at the Sylvanus Olympio Teaching Hospital (CHU SO) of Lome.Method: Prospective and observational study over a period of 7 months, from October 1, 2015 to March 31st, 2016, in the gynecology and obstetrics department of CHU SO of Lome. All parturient operated under GA were included to the study. The parameters studied were: age, sex, obstetrical data, anesthesiological data, complications and deaths.Results: During the study period, 195 parturients had cesarean section under GA, representing 7% of all caesarean sections. The average age of parturients was 29 ± 4.4 years. All parturients having cesarean section under GA were cared for in an emergency context. The indications for these Caesarean sections were represented by eclampsia: 96 (49.2%) cases, beating cord prolapse: 75 (38.5%) cases, hemorrhagic placenta prævia: 18 (9.2 %) cases, acute fetal distress: 6 (3.1 %) cases. ASA physical status classification was as follows: ASA 1 + E: 26 (13.3%), ASA 2+ E: 72 (36.9%), ASA 3 + E: 102 (61.5%). Essentially respiratory complications: 27 (13.8%) cases, cardiovascular: 47 (24.1%) cases, including 7 cardiac arrests, neurological: 55 (28.2%) cases occurred. Five deaths were recorded (rate: 2.56%), all postoperatively. Three patients died of eclampsia and two of hemorrhagic shock complicating hemorrhagic placenta praevia.Conclusion: The indications of GA for cesarean section were represented by immediate emergencies. The great morbidity and mortality observed were related to the hemorrhagic and neurological pregnancy pathologies.Keywords: General anesthesia-Caesarean section-CHU-Tog

    Pratique de la transfusion sanguine perioperatoire au Togo: etude multicentrique nationale

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    But: relever les différents types, les indications, les modalités et les complicationsde la transfusion sanguine périopératoire. Patients et méthodes : étude prospective, descriptive multicentrique sur 6 mois (1er août 2013 au 31 janvier 2014) sur les transfusions sanguines faites durant la préparation pré opératoire, en per opératoire et au cours des 24 premières heures post opératoires dans les services chirurgicaux au Togo.Résultats: Deux cent soixante-sept patients majoritairement de sexe féminin (sexratio= 0,56) et d'un âge moyen de 33,07 ans (2 à 83 ans) ont été inclus dans l'étude. Ils ont été transfusés lors d'une intervention urgente dans 70,04% des cas. Les chirurgies gynécologique et obstétricale (55,81%), digestive (21,73%) et traumatoorthopédique (17,97%) étaient les plus pourvoyeuses de besoins transfusionnels. Le bilan pré transfusionnel comprenait le groupage sanguin ABO et Rhésus 1 (100%), l'hémogramme (34,83%), le taux d'hémoglobine seul (30,34%) et l'hématocrite seule (20,60%). La transfusion homologue était la plus pratiquée (95,13%). 18,76% des produits sanguins labiles (PSL) ont été transfusés en préopératoire, 66,67% en peropératoire et 14,57% en post opératoire. Ils étaient constitués de 51,88% de concentrés de globules rouges, 24,94% de sang total et 23,18% de plasma frais congelé. Des accidents transfusionnels sont survenus chez 11 patients (4,12%). Il s'agissait d'urticaire (2,62%) et d'hyperthermie avec frissons (1,50%).Conclusion: La transfusion sanguine périopératoire est plus fréquemment pratiquée pour des interventions urgentes. Elle utilise essentiellement les concentrés de globules rouges. L'urticaire constitue l'accident transfusionnel le plus fréquent.Mots clés: Transfusion sanguine, péri opératoire, globule rouge, accident transfusionnelEnglish Title: Practice of perioperative blood transfusion in Togo: multicentric national surveyEnglish AbstractPurpose: Record the different types, indications, procedures and complications of perioperative blood transfusion.Methodology: multicentric cross-sectional descriptive survey over 6 months (1stAugust 2013-31th January 2014) on blood transfusion performed during the preoperative preparation, intraoperatively and during the first 24 postoperative hours in surgical services of Togo.Results: Two hundred sixty-seven predominantly female patients (sex ratio = 0.56) with mean age of 33.07 years (2-83 years) were included. The blood transfusion was performed for an emergent surgery in 70, 04% of cases. Gynecological and  obstetrical (55.81%), digestive (21.73%), trauma and orthopedic surgeries (17.97%) were the largest providers of transfusion requirement. The pre transfusion assessment included ABO blood grouping and Rhesus 1 (100%), complete blood count (34.83%), hemoglobin alone (30.34%) and hematocrit alone (20.60%). Homologous transfusion was the most frequent (95.13%). The labile blood products inclued 51.88% of packed red blood cells, 24.94% of whole blood and 23.18% of fresh frozen plasma. 18.76% of them were transfused preoperatively, 66.67% intraoperatively and 14.57% postoperatively. Transfusion accidents occurred in 11 patients (4.12%). They inclued urticaria (2.62%), hyperthermia and shivering (1.50%).Conclusion: Perioperative blood transfusion is most commonly indicated for emergent surgery. It essentially uses packed red blood cells. Urticaria is the most frequent transfusion accident.Keywords: Blood transfusion, perioperative, red blood cells, transfusion acciden

    Pratique du bloc infraclaviculaire par voie sous coracoïdienne par les techniciens superieurs d’anesthesie reanimation au Chu Sylvanus Olympio de Lome (Togo)

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    Introduction: L’anesthésie locorégionale (ALR) est la technique de choix pour la chirurgie du membre supérieur, et le bloc infraclaviculaire (BIC) pourrait être le bloc de référence. L’objectif de notre étude était d’évaluer la pratique de ce bloc par approche sous coracoïdienne, par les techniciens supérieurs d’anesthésie réanimation (TSAR) dans notre centre de référence nationale.Patients et méthodes: il s’est agi d’une étude prospective sur des patients de plus de 14 ans devant bénéficier d’une chirurgie du membre supérieur portant sur le tiers inférieur du bras, le coude, l’avant-bras, le poignet, ou la main, en urgence ou programmée, avec ou sans garrot. Le bloc était réalisé avec 40ml d’un mélange Lidocaïne 2% et bupivacaïne 0,5% après repérage du nerf radial ou médian par monostimulation sur réponse motrice distale de l’un desdits nerfs. Le bloc sensitif était qualifié de satisfaisant lorsqu’il permettait la chirurgie sans autre recours, insuffisant lorsque certains territoires sensitifs et en particulier des endroits de la zone d’incision n’étaient pas bloqués, et d’échec lorsque toute la zone d’incision était non bloquée. Outre les caractéristiques sociodémographiques des patients, les paramètres étudiés étaient les données de la chirurgie et du bloc, les complications.Résultats: Cent cinq patients (60 hommes et 55 femmes) ont été inclus. Leur âge moyen était de 35 ans (extrêmes : 15 et 62), et ils étaient classés ASA1-2 à 94,3%. La chirurgie était localisée majoritairement au poignet, à l’avant-bras, était essentiellement traumatoorthopédique (78%), et avait duré en moyenne 86,5mn. Le temps de réalisation du bloc a varié de 3 à 27 mn, et le délai moyen d’installation du bloc de 4 à 30mn. Le bloc était satisfaisant dans 86,7% des cas, insuffisant dans 10,5% et avait échoué dans 2,8%. Le bloc sensitif a duré en moyenne 283mn contre 195,6mn pour le bloc moteur. Trois cas (2,8%) de ponction vasculaire, et 11 cas (10,5%) de paresthésie à la neurostimulation ont été enregistrés. Aucune complication en rapport avec le bloc n’a été enregistrée après la chirurgie.Conclusion: Le bloc infraclaviculaire par voie sous-coracoïdienne en monostimulation et injection unique est une technique simple, efficace, réalisable dans un contexte de moyens limités et par les techniciens supérieurs d’anesthésie réanimation. Toutefois, des efforts pour réduire le temps de réalisation, choisir la meilleure réponse motrice distale sur laquelle injecter l’anesthésique local, par une pratique plus fréquente des techniques d’ALR périphérique, sont nécessaires pour augmenter le confort des patients et le taux de succès du bloc.Mots clés: Anesthésie locorégionale, bloc infraclaviculaire, voie sous-coracoïdienne, TogoEnglish Title: Practice of infraclavicular block by subcoracoïdian approach, by qualified anaesthesist technicians in Sylvanus Olympio Teaching Hospital in Lome (Togo)English AbstractIntroduction: regional anesthesia is the technique of choice for upper limb surgery, and infraclavicular block (ICB) could be the reference one. The aim of our study was to evaluate the practice of this block by subcoracoïdian approach by qualified anesthesiologist technicians in our reference center.Patients and methods: This prospective study was led on patients aged over 14 years undergoing upper limb surgery on the lower third of the arm, elbow, forearm, wrist, or hand, urgently or on program, with or without tourniquet. The block was performed with 40 ml of a mixture of Lidocaine 2% and bupivacaine 0.5%, after locating the radial or median nerve by monostimulation, on distal motor response of one of these nerves. The sensitive block was said satisfactory when it allowed surgery without other recourse, insufficient when some sensitive territories and particularly some places in the surgery area were not blocked, and failed when all the zone of incision is not blocked. The parameters studied were sociodemographic characteristics of the patients, surgery and block data, and block complications.Results: One hundred and five patients (60 men and 55 women) were included. Their average age was 35 years (range 15 to 62) and were classified ASA1-2 to 94.3%. The surgery was predominantly localized on wrist and forearm, was essentially traumatoorthopedic (78%), and lasted from 23 to 105mn. The time to perform the block varied from 3 to 27mn, and the average time of installation of block, 4 to 30 minutes. The block was satisfactory in 86.7% of cases, insufficient in 10.5% and absent in 2.8%. The sensory block lasted on average of 283mn against 195.6 mn to the motor block. Three cases of vascular puncture (2.8%) and 11 cases (10.5%) of paresthesia of neurostimulation were recorded.Conclusion: The infraclavicular block by subcoracoïdian approach on monostimulation and single injection, is simple, effective, and feasible in a context of limited resources and by qualified anesthesiologist technicians. However, efforts to reduce the time of execution, to choose the best distal motor response on which inject the local anesthetic, By a more common practice of the peripheral nerve blocks techniques, are needed to increase patient comfort and success of the block.Keywords: Anaesthesia, infraclavicular block, subcoracoïdian approach, Tog
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