Adaptations respiratoires et circulatoires de l'esturgeon sibérien à une hypoxie environnementale

Les adaptations respiratoires, acido-basiques et quelques effets circulatoires ont été étudiés chez l'esturgeon sibérien Acipenser baeri lors d'une hypoxie progressive ou d'un choc hypoxique, et du retour en normoxie. Au cours d'une hypoxie progressive, ce poisson est capable, en hyperventilant, de maintenir constante sa consommation d'oxygène jusqu'à une valeur critique de pression partielle d'oxygène dans l'eau située entre 20 et 40 mmHg. Le retour en normoxie est caractérisé par le paiement d'une dette d'oxygène, indiquant qu'un recours au métabolisme anaérobie a été nécessaire durant l'hypoxie. L'hypoxie progressive provoque initialement une alcalose ventilatoire associée ensuite à une acidose métabolique. Le choc hypoxique induit un état de stress comme en témoignent les valeurs élevées des taux plasmatiques de catécholamines. L'hyperventilation initiale est suivie d'une importante dépression ventilatoire. L'hypertension observée dans un premier temps, bien que modérée, représente un effet d'une augmentation du taux de catécholamines plasmatiques. Cet effet est ensuite atténué par une bradycardie d'origine vraisemblablement vagale, concomitante de l'hypoventilation. Les conséquences sur l'équilibre acido-basique, bien qu'amplifiées, sont comparables à celles d'une hypoxie progressive. Cependant, la libération très importante de lactate dans le sang lors du retour en normoxie n'entraîne qu'une faible diminution de pH du fait d'une augmentation concomitante du taux de sodium plasmatique. Ainsi l'esturgeon Acipenser baeri, bien que considéré comme un poisson archaïque, a développé les mêmes réponses adaptatives à l'hypoxie que les téléostéens

Adaptations respiratoires et circulatoires de l'esturgeon sibérien à une hypoxie environnementale

Les adaptations respiratoires, acido-basiques et quelques effets circulatoires ont été étudiés chez l'esturgeon sibérien Acipenser baeri lors d'une hypoxie progressive ou d'un choc hypoxique, et du retour en normoxie. Au cours d'une hypoxie progressive, ce poisson est capable, en hyperventilant, de maintenir constante sa consommation d'oxygène jusqu'à une valeur critique de pression partielle d'oxygène dans l'eau située entre 20 et 40 mmHg. Le retour en normoxie est caractérisé par le paiement d'une dette d'oxygène, indiquant qu'un recours au métabolisme anaérobie a été nécessaire durant l'hypoxie. L'hypoxie progressive provoque initialement une alcalose ventilatoire associée ensuite à une acidose métabolique. Le choc hypoxique induit un état de stress comme en témoignent les valeurs élevées des taux plasmatiques de catécholamines. L'hyperventilation initiale est suivie d'une importante dépression ventilatoire. L'hypertension observée dans un premier temps, bien que modérée, représente un effet d'une augmentation du taux de catécholamines plasmatiques. Cet effet est ensuite atténué par une bradycardie d'origine vraisemblablement vagale, concomitante de l'hypoventilation. Les conséquences sur l'équilibre acido-basique, bien qu'amplifiées, sont comparables à celles d'une hypoxie progressive. Cependant, la libération très importante de lactate dans le sang lors du retour en normoxie n'entraîne qu'une faible diminution de pH du fait d'une augmentation concomitante du taux de sodium plasmatique. Ainsi l'esturgeon Acipenser baeri, bien que considéré comme un poisson archaïque, a développé les mêmes réponses adaptatives à l'hypoxie que les téléostéens

Incidence of (n-3) essential fatty acid deficiency on trout reproductive processes

International audienc

Pliocene intraplate-type volcanism in the Andean foreland at 26°10'S-64°40'W (NW Argentina): Implications for magmatic and structural evolution of the Central Andes

The Antilla magmatic complex (26°10′S, 64°40′W, NW Argentina) attests to magma eruption at ca. 4.7 Ma in the Central Andes backarc region, 300 km E of the active arc. The Antilla lavas have an alkaline, predominantly mafi c composition and record the most primitive isotopic ratios (87Sr/86Sr = 0.704360 and 143Nd/144Nd = 0.512764) of Central Andes Neogene backarc volcanism between 24°S and 27°S. They show trace-element patterns recalling backarc Pliocene-Quaternary intraplate mafi c rocks, but they show lower silica and higher alkali contents, and are interpreted to derive from the depleted subcontinental mantle. A revision of the structural and volcanological characteristics of the Central Andes between 24°S and 27°S shows that this region was, during the Miocene-Pliocene, the site of lithospheric processes that account for partial melting in the mantle wedge, in the subcontinental mantle, and in the continental crust. The existing geophysical and petrological data agree with a model in which magma production was related to a process of lithospheric delamination. The Antilla rocks are the easternmost volcanic products with intraplate characteristics, located beside a large zone of partial melting of the continental crust, at the intersection of the NW-trending Archibarca and NE-trending Tucumán transversal lineaments. Their age of 4.7 Ma corresponds to the acme of mafi c monogenetic and silicic ignimbrite volcanism in the backarc at the same latitude. This provides new constraints for the spatial and temporal reconstruction of deformation events in the crust and of the lithospheric delamination process and its bearing on magmatic activity

Pliocene intraplate-type volcanism in the Andean foreland at 26°10'S-64°40'W (NW Argentina): Implications for magmatic and structural evolution of the Central Andes

The Antilla magmatic complex (26°10′S, 64°40′W, NW Argentina) attests to magma eruption at ca. 4.7 Ma in the Central Andes backarc region, 300 km E of the active arc. The Antilla lavas have an alkaline, predominantly mafi c composition and record the most primitive isotopic ratios (87Sr/86Sr = 0.704360 and 143Nd/144Nd = 0.512764) of Central Andes Neogene backarc volcanism between 24°S and 27°S. They show trace-element patterns recalling backarc Pliocene-Quaternary intraplate mafi c rocks, but they show lower silica and higher alkali contents, and are interpreted to derive from the depleted subcontinental mantle. A revision of the structural and volcanological characteristics of the Central Andes between 24°S and 27°S shows that this region was, during the Miocene-Pliocene, the site of lithospheric processes that account for partial melting in the mantle wedge, in the subcontinental mantle, and in the continental crust. The existing geophysical and petrological data agree with a model in which magma production was related to a process of lithospheric delamination. The Antilla rocks are the easternmost volcanic products with intraplate characteristics, located beside a large zone of partial melting of the continental crust, at the intersection of the NW-trending Archibarca and NE-trending Tucumán transversal lineaments. Their age of 4.7 Ma corresponds to the acme of mafi c monogenetic and silicic ignimbrite volcanism in the backarc at the same latitude. This provides new constraints for the spatial and temporal reconstruction of deformation events in the crust and of the lithospheric delamination process and its bearing on magmatic activity