Séroprévalence du virus de l’herpès humain-8 chez des patients VIH positif à l’hôpital général de Yaoundé – Cameroun

L'épidémiologie de l'infection par le virus herpès humain de type 8 (HHV8) associée à celle à VIH, reste encore méconnue au Cameroun, bien quele pays soit considéré comme une zone endémique pour ces deux virus. L’objectif de ce travail était de ressortir le profil de la séroprévalence duHHV8 au sein de notre population d'étude. 57 personnes ont été recrutées à l'Hôpital Général de Yaoundé et suivies sur une durée 12 mois. Desanticorps IgG anti-HHV8 ont été déterminés par ELISA. Des paramètres autres, tels que l'âge, le sexe, le stade des maladies (SK et VIH/SIDA), leprotocole ARV, ainsi que les taux de CD4 ont été utilisés pour déterminer les variables associées à la séropositivité au HHV8. Cette association aété évaluée par le test khi carré. La séroprévalence du HHV8 était de 90% dans notre population en début d'étude et de 74% douze mois plustard, une séroprévalence qui restait élevée quelque soit le profil clinique, la tranche d'âge, le sexe ou le taux de CD4+ de l'individu. Aucune variable de l'étude n'était significativement associée à la séropositivité du HHV8. Le virus HHV8 semblait circuler au sein de notre population d'étude. Cependant l'on constate, douze mois plus tard, l'absence de  manifestations cliniques du SK chez les patients VIH+ positifs, malgré destitres très élevés en IgG anti-HHV8

Gynecological cancer profile in the Yaounde population, Cameroon

This population-based retrospective study was carried out in the Yaounde Population Cancer Registry (YPCR) at the General Hospital Yaounde, Cameroon. The aim was to find out the socio-economic, epidemiologic, anatomic and pathologic profile of patients with gynecological cancers in the Yaounde population. The database of the registry was reviewed between January 1, 2004 and June 30 2005 (18 months). All cases of microscopically confirmed gynecological cancers registered within this period were recruited. Defined as gynecological cancers are cancers of the breast (in women), ovary, uterine corpus, vulva, vagina, and cervix. The results showed that gynecological cancers have a monthly incidence of 30 cases. Whereas cancers of the placenta, vagina, breast, and ovary affect younger adults, endometrial, vulval and cervical cancers predominate in the elderly. 58% of the women were aged between 34-54 years. Most patients are from the West (30.55%), Centre (28.90%) and Littoral (10.00%) provinces respectively. The commonest cancers are the breast (48.12%), cervix (40.18%), and ovary (5.82%) at respective average ages of 42.80 years (19-76 years range), 53.08 years (24-78 years range) and 44.22 years (9-75 years range). Cancers of the uterine corpus are rare. Most patients were illiterate, of low to average socio-economic status, presenting at advanced stage of disease. Cancer of the breast is common in the upper social class; while malignancies of the cervix, endometrium, and vagina predominate in the low and middle classes. Only 17.5% of our patients had been previously screened for any form of cancer prior to present disease. We had no data on family history of cancer. We recommend intensive public health education and sensitization of women on primary and secondary prevention especially for cervical and breast cancers. Gynaecological services should be vulgarized and existing ones improved with defined referral and counter referral systems. Further in-depth studies to document trends on cancer survival are recommended. Clinics in Mother and Child Health Vol. 3(1) 2006: 437-44

Chimiotherapie des angiosarcomes de Kaposi au service d'oncologie medicale de L'hopital General de Yaounde, Cameroun

Compte tenu de la séroprévalence de l'infection à VIH/SIDA au Cameroun (5,5%), le service d'oncologie médicale de l'Hôpital Général de Yaoundé, prend en charge par chimiothérapie les patients porteurs d'angiosarcome de Kaposi. Nous avons voulu évaluer la chimiothérapie de l'angiosarcome de Kaposi dans notre service. Une étude descriptive rétrospective a été menée sur une année. Les patients recrutés ont été ceux avec un diagnostic d'angiosarcome de Kaposi. Les données collectées étaient les suivantes : le sexe, l'âge, la localisation, les pathologies associées, la chimiothérapie administrée, les réponses et la tolérance. Les deux dernières données ont été évaluées selon les critères de l'OMS. Au cours de cette année, 57 patients ont été reçus pour un angiosarcome de Kaposi dont 31 (54,4%) hommes et 26 (47,6%) femmes. Les âges extrêmes ont été 14 et 76 ans avec une moyenne de 39,05 ans. La localisation principale était tégumentaire (65,6% des localisations), diffuse pour la plupart des cas. Des 43 patients testés, 38 (88,4%) avaient une sérologie VIH positive et 5 (11,6%) négatifs. Dans notre échantillon, 84,6% ont reçu une polychimiothérapie associant la doxorubucine, la bléomycine et la vincristine. Seuls 20 patients des 38 séropositifs soit 52,6% ont reçu des antiretroviraux. La réponse partielle a été objectivée chez 16 sur 19 (84,2%) de nos patients. La toxicité observée a été hématologique et 13 patients (22,8%) ont été transfusés pour anémie. Nous concluons que la chimiothérapie est bénéfique dans le traitement du sarcome de Kaposi. Des études comparatives ultérieures précisent si le traitement de ces patients améliore la qualité de vie et la survie. Clinics in Mother and Child Health Vol. 3(1) 2006: 469-47

Using Genome and Transcriptome Data From African-Ancestry Female Participants To Identify Putative Breast Cancer Susceptibility Genes

African-ancestry (AA) participants are underrepresented in genetics research. Here, we conducted a transcriptome-wide association study (TWAS) in AA female participants to identify putative breast cancer susceptibility genes. We built genetic models to predict levels of gene expression, exon junction, and 3\u27 UTR alternative polyadenylation using genomic and transcriptomic data generated in normal breast tissues from 150 AA participants and then used these models to perform association analyses using genomic data from 18,034 cases and 22,104 controls. At Bonferroni-corrected P \u3c 0.05, we identified six genes associated with breast cancer risk, including four genes not previously reported (CTD-3080P12.3, EN1, LINC01956 and NUP210L). Most of these genes showed a stronger association with risk of estrogen-receptor (ER) negative or triple-negative than ER-positive breast cancer. We also replicated the associations with 29 genes reported in previous TWAS at P \u3c 0.05 (one-sided), providing further support for an association of these genes with breast cancer risk. Our study sheds new light on the genetic basis of breast cancer and highlights the value of conducting research in AA populations

Advanced cancer cases in the Yaounde general hospital, Cameroon

No Abstract. Clinics in Mother and Child Health Vol. 2(2) 2005: 391-39

Metastases oculo-orbitaires des cancers dans deux Hopitaux Generaux du Cameroun: Aspects épidémiologiques et cliniques.

With the aim of studying the epidemiological characteristics of ocular and orbital metastasis in the Cameroonian context, we carried out a retrospective study over a 13 year period in two reference hospitals in Cameroon. Files of patients with the diagnosis of either ocular or orbital metastasis were analysed. Eighteen out of 36177 files were retained (4.9 per 10 000), of which 11 were women and 7 men, with a mean age of 54.8 years. There were 62.5% cases of localised ocular metastasis and 66.6% affected the left eye. Visual impairment was the main and constant symptom whereas a non-rhegmatogenic retinal detachment was observed in 75% of cases. The localisation of the primary tumor was the breast in 8 of 18 cases, and overall, 9 cases of adenocarcinomas were noted. We conclude that, this pathology which apparently seems infrequent, needs to be looked for systematically, given its poor prognosis.Dans le but d'étudier les caractéristiques épidémiologiques des métastases oculo-orbitaires dans notre contexte, nous avons réalisé une étude rétrospective sur une période de 13 ans dans deux grands Hôpitaux du Cameroun. Le travail a porté sur les dossiers des patients pour lesquels le diagnostic de métastase oculaire et/ou orbitaire avait été établi. Dix huit dossiers sur un total de 36177 répondaient aux critères d'inclusion, soit une fréquence hospitalière de 4,9 pour 10 000. Il s'agissait de 11 femmes et de 7 hommes ayant un âge moyen de 54,8 ans. Dans 62,5% des cas, l'atteinte était strictement oculaire et dans 66,6% des cas, elle était unilatérale gauche. La baisse visuelle a été un symptôme constant et le décollement de rétine non rhegmatogène observé dans 75% des cas. Huit fois sur 18 la tumeur primitive était localisée dans le sein et, dans 9 cas, le type histologique était un adénocarcinome. Au total, cette pathologie qui apparaît peu fréquente ici, mérite cependant d'être systématiquement recherchée en raison de son pronostic visuel sombre. Keywords: Metastasis - Ocular - Orbital - Breast adenocarcinoma.Clinics in Mother and Child Health Vol. 4 (1) 2007: pp. 647-65